Archives pour la catégorie Mathieu Werchowski

For John Cage (Morton Feldman 1982)

Dates à venir

  • 02
    Mar
    06
    Mar

    For John Cage -

    GMEA, Centre National de Création Musicale Albi — Tarn, Albi
    02
    Mar
    -

     

Actualités

Christine Wodrascka invite Mathieu Werchowski et Eveliina Laitinen à célébrer l’anniversaire de Morton Feldman en interprétant sa pièce For John Cage.

★ Première résidence en mars 2026 au GMEA-CNCM Albi Tarn.

Distribution

Christine Wodraska - piano
Mathieu Werchowski - violon
Eela Laitinen - pinceaux

For John Cage (Morton Feldman 1982)

minimalisme & live painting

Morton  Feldman était amateur de peinture abstraite. Sa fin de parcours, dont est issue cette pièce, sera aussi marquée par sa passion pour les tapis d’Anatolie. La répétition imparfaite de leurs motifs et leurs couleurs, leur illusoire symétrie le fascine et inspire son mode de composition. Comme dans ces tapis, il répète des motifs successifs mais les modifie légèrement afin de dérouter lentement l'auditeur. Plus de notion de forme ni de plan d’ensemble, plus de conclusion: tout comme le tisserand qui s’arrête à la dimension souhaitée, Feldman termine la pièce d'un trait quand il atteint la durée pressentie.

Très vite cette présence constante de la peinture et du graphisme dans la pensée musicale de Feldman amène Christine Wodradscka et Mathieu Werchowski à élargir leur interprétation en invitant l’artiste plasticienne Eela Laitinen à jouer cette pièce avec eux pour en souligner la  dimension plastique.

Pour convoquer le processus de lente transformation propre à la musique de Feldman,  Eela laitinen choisit d’utiliser un matériau hydrochromique. Elle utilise de l’eau pour peindre  des motifs qui disparaissent au fur et à mesure que sèche le tissu. Elle crée sur scène un monde visuel qui disparait lentement au fur et à mesure de sa genèse.

Tout un monde s’ouvre alors à elle pour convoquer les modes de composition de cette pièce : surimpression, évanescence,  lente transformation, disparition.  Ce processus de dessin, par sa lenteur et son altération imperceptible, nous immerge dans le temps flotté de la pièce.

Une production Freddy Morezon, avec le soutien du GMEA-CNCM Albi-Tarn

Ravage

Dates à venir

  • 06
    Nov

    RAVAGE -

    Le Gorille, Gap
    06
    Nov
    -

     
  • 07
    Nov

    RAVAGE -

    L'Embobineuse, Marseille
    07
    Nov
    -

     
  • 11
    Nov

    RAVAGE -

    L'Espinguette, Saint Sever Le Moustier
    11
    Nov
    -

     
  • 12
    Nov

    RAVAGE -

    L'Anthropo, Perpignan
    12
    Nov
    -

     
  • 14
    Nov

    RAVAGE -

    L'Inconnue, Talence
    14
    Nov
    -

     

Distribution

Bastien Pelenc : violon - électricité
Mathieu Werchowski : violon - électricité
Anthony Laguerre : batterie

Liens

Pack pro

Ravage

post-rock noise

© Michel Henritzi

RAVAGE est une formation intranquille.
Bien aise dans les volutes d’une musique électrique, où la sauvagerie et la délicatesse débattent de mise en forme : torsion, flexion, extension. Répétitions. Car l’obstination est patente dans ce trio d’infatigables défricheurs formé en 2024.
Ainsi va RAVAGE, soit Anthony Laguerre, batterie, Bastien Pelenc et Mathieu Werchowski, violons. Ainsi va RAVAGE.
Animé par ces trois compositeurs-improvisateurs armés pour tous les terrains.
Tantôt doom-électroacoustique, tantôt litanies libertaires.
Dans l’exploration d’une musique organique, cinématique et fiévreuse, la frappe et les huit cordes n’ont de cesse de malaxer leur matière musicale, imaginée pour la seule douceur de se laisser déstructurer. Le mariage du flingue et de la rose, en quelque sorte. Mais, cet appétit de destruction a le soin des textures et de l’espace sonore mis en jeu.

RAVAGE raconte aussi la reconstruction.
À défaut d’un monde nouveau, celle d’un monde ouvert sur l’émotion, l’aventure et la beauté convulsive.

Guillaume Malvoisin

 

Revue & Corrigée

Mathieu werchowski est ce saltimbanque dansant sur les portées à demi effacées de l’improvisation. Il impressionne par la fluidité du jeu, les cycles qu’il dessine à la façon des minimalistes, créant un opéra de crissements, de frottements, de vibrations. il travaille le son dans toutes ses composantes, du bruitage à la note épurée, la rudesse d’un jeu contemporain qui flirte parfois avec la tension extrême de celui de Tony Conrad. Tzigane échappé des folklores, il nous invite à sa table ou dans son lit pour ses « Régals », fermez les yeux, la musique vous touchera, les vers du poème de Verlaine récités dans un souffle, la grâce du violon s’enlaçant à l’érotisme cru du mot.

Revue & Corrigée – mars 2022

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Revue de presse – MW solo – Revue & Corrigée

STNT

Brancher son violon sur le 220V comme dans ce génial ‘Once upon a time’ où la corde électrisée se fait guitare électrique et forge un paysage désertique rêveur où viennent se rajouter des mélodies qu’on aurait crues directement extraites de la tête de TOM CORA. Sombre, profond et noir comme cette pochette, c’est bien l’intérieur triste et douloureux de ses histoires qui m’interpelle. A découvrir.

Revue & Corrigée – novembre 2021

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Revue de presse – MW solo – STNT

Dernières nouvelles d’Alsace

Le violoniste Mathieu Werchowski ouvre le feu pour un solo tout en tension. Dans une longue et unique respiration qui ne laisse quasiment pas de place au silence, enchaînant inlassablement de nouvelles boucles sonores, dans l’expression de l’urgence. Une belle traversée intranquille qui puise aux sources vivifiantes des falaises d’Irlande, gravit les montagnes occitanes, affronte les bourrasques des steppes mongoles…

Dernières nouvelles d’Alsace – août 2021

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Revue de presse – MW solo – DNA

MW solo

écouter

Discographie

Revue de presse

Distribution

Mathieu Werchowski : violon

MW solo

MW

2 lettres miroirs qui se réfléchissent et s’équilibrent comme le violon et l’alto, ses deux instruments de prédilection qu’il triture en les faisant tour à tour crier, feuler ou chanter avec un sens aigu de la composition.
En montant des cordes de guitare électrique sur son alto ou en branchant son Mirecourt dans le 220V, il arrive à les faire sonner de manière inouïe, pouvant les emmener du calme zen au maelström le plus bruitiste.
Ses cordes vibrantes, en bouclant sur eux-mêmes des spleens inquiétants, disent le temps qui passe, convoquant dans notre mémoire tous les folklores imaginaires tapis dans les sous bois.

Depuis les années 90, Mathieu Werchowski baigne dans le monde de l’improvisation et performe en solo de par le monde (Inde, USA, Australie, Nouvelle Zélande, UK, Allemagne, Belgique, Portugal, Suisse, Pologne, Estonie).
Son travail associe la puissance de la transe dans une intense implication corporelle, au plaisir de l’instant dans l’exigence propre à l’improvisateur aguerri.
Toute en atmosphère, sa musique intranquille est souvent lyrique, parfois minimale ou éthérée mais toujours riche en images, ouvrant les portes à une séance de cinéma imaginaire dont le scénario est en perpétuelle évolution.
En Octobre 2021 est paru Noir paradis, son dernier solo enregistré dans des intérieurs et extérieurs tarnais avec le concours du GMEA sur le label Montagne Noire. Une recherche sur la résonance des lieux et leur mise en vibration. Il fait suite à Uwaga, son précédent album solo, paru chez Ektic en 2005.