A peine paru déjà chroniqué tant la musique est belle, définitivement inclassable dans la pureté de son principe, foncièrement innovante sans pour autant prétendre à la modernité, aussi simple à l’oreille que délicate à l’interprétation. […]
Au-delà de l’inspiration classique ou populaire caractérisant ces œuvres la plus évidente qualité de cet enregistrement réside dans l’exigence à laquelle il convie notre écoute, l’oblige éventuellement, si nous souhaitons du moins continuer d’entendre ce qui se joue. Cette incitation de l’auditeur à devenir acteur de sa propre audition, dont la pièce de Nono s’avère sans doute le plus singulier exemple, transcende la musique écrite en musique vivante, au point que l’on comprend soudain pourquoi il fallait que des improvisateurs s’approprient ces pièces : eux seuls pouvaient exprimer une note ancestrale comme s’ils venaient de l’inventer, traquer la justesse et la véracité de l’instant jusque sous les pierres les plus improbables et nous inviter, pour les entendre, au fond des repaires les plus secrets. Eux seuls également pouvaient choisir la douceur d’un tel répertoire, eux qui savent la brutalité du choc culturel et son inséparable corollaire de solitude.
Joël Pagier, Revue & Corrigée, septembre 2018
Revue de presse – album Trois Oiseaux – Revue & Corrigée
Archives pour la catégorie Trois oiseaux
Clarté des timbres, netteté des phrasés, raffinement des constructions… la musique de Sweetest Choice impressionne par sa sobriété intime et distinguée.
Bob Hatteau, Jazz à Babord, août 2018
Revue de presse – album Trois Oiseaux – Jazz à Babord
C’est un très bel album que ce Trois oiseaux. Très beau réellement.
Épure pourrait être le mot le plus adapté pour qualifier cet album. Les phrases vont à l’essentiel, sans chichi ni atours clinquants, et l’émotion en est bien sûr d’autant plus grande.
Disque élu Citizen Jazz
Gilles Gaujarengues, Citizen Jazz, juin 2018
Revue de presse – album Trois Oiseaux – Citizen Jazz