Archives pour l'étiquette Marc Démereau

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Dates à venir

  • 25
    Mai

    NNNR -

    Amboss & Steigbügel, Saint Gall, Suisse
    25
    Mai
    -

     

Discographie

Distribution

Marc Démereau : saxophone baryton
Marc Maffiolo : saxophone basse
Florian Nastorg : saxophone basse

Revue de presse

NNNR

No Noise No Reduction - NNNR - Marc Démereau : Saxophone Baryton, Marc Maffiolo, Florian Nastorg : Saxophone Basse

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No Noise No Reduction

Un trio porté par des rockeurs qui ne se sont pas trompé d’instruments : deux saxophones basse et un sax baryton !
Marc Démereau (Le Tigre des Platanes, Cannibales et Vahinés, La Friture Moderne), Marc Maffiolo (L'Orchestre en Or, Agafia...) et Florian Nastorg (PIAK, Ostaar Klaké, BDC La Belle...) explorent au saxophone, un rock très " sonore ", porté sur la matière et l’énergie brute. Ils exhument les brûlots sonores des années 90 via Sonic Youth, Melvins, This Heat, Lightning Bolt… et surfent sur l’héritage free des années 70.

99 % (2022)

Printemps 2022 : le trio de saxophones graves NoNoiseNoReduction (deux saxophones basses et un saxophone baryton) fête cette année ses dix ans d'existence, et, pour l'occasion, s'offre un répertoire tout neuf !

Composé par Marc Démereau durant l'hiver précédent, à la sortie de ces deux troubles et bien étranges années « covid », ce répertoire s'intitule « 99% », et tire son origine de la lecture du très beau roman de Michel Ragon, « la Mémoire des Vaincus ».

Ce roman, passionnante fresque historique, retrace, à travers la vie de Fred Barthélémy, personnage en partie fictif, ou « recomposé », la mémoire des luttes (et déroutes) sociales, anarchistes, libertaires, antifascistes, du tout début du XXème siècle jusqu'après mai 68.

« 99% » se présente comme une suite de neuf morceaux, évoquant tour à tour des personnes ou des faits « historiques » (Kropotkine, Makhno, le Front Populaire...) et deux des personnages principaux du roman.
Une suite nourrie aussi de bien d'autres choses qui débordent du livre vers notre monde actuel.
Y sont évoqués : le « monde  alternatif », où s'incarne en partie aujourd'hui certaines dynamiques libertaires des plus fortes et des plus inventives... les luttes pour l'égalité des genres... les grands mouvements contestataires comme « Occupy Wall Street » dont le slogan, « We are the 99% », est à l'origine du nom du répertoire, ainsi que le titre du dernier morceau (dédié au très regretté David Graeber, trop tôt disparu)...

La composition de cette suite met donc en vibration des énergies qu'insuffle cette thématique « libertaire ».
L'auditeur peut être, ou ne pas être, sensible ou attentif à ce « sous texte » de la musique. L'important n'est pas là (un concert n'est pas un meeting politique !), mais bien les dynamiques et les sentiments qu'il reçoit.

Il y a dans cette musique, force et liberté, beaucoup de cœur et énormément de joie, d'énergie et d' « espoir » !

NoNoiseNoReduction joue parfois sur scène, sonorisé. Mais son terrain de prédilection demeure acoustique, sans technique et au plus près des gens, en intérieur ou en extérieur, souvent dans l'espace public, avec une grande attention portée à la vibration du lieu.

Au doux combat me joindre (2017)

Après avoir décortiqué la puissance et la palette sonore d’un ensemble de saxophones graves en revisitant des légendes de l’histoire des musiques free, rock, punk, noise ou no wave, ce saxophone à trois têtes s'est forgé un son puissant et unique, et s'attaque en 2016 à la création de son propre répertoire. Armés de leurs trois saxophones graves, les trois musiciens nous livrent des morceaux où se mêlent les souffles et les timbres, énergie rock et subtilité de quatuor à cordes, avec fougue et humanisme. L’écriture à la fois précise et ouverte, minimaliste, laisse toute sa place au jeu et à l’improvisation, à la fusion des timbres, au gré des souffles, des variations de dynamiques et de contrastes. Et la magie du trio prend aussi bien sur scène, à base de "gros son" acoustique et d'énergie communicative, que sur album.
L'album Au doux combat me joindre parait en mai 2017 chez Mr Morezon (disque élu Citizen Jazz).

The Void (2014)

En 2014, le trio retravaille dans son intégralité The Void, un album de the Flying Luttenbachers, défunt groupe culte du rock underground évoluant entre free jazz, punk et noise, et digne héritier du mouvement No Wave autant qu’une influence majeure pour bon nombre de musiciens actuels.

En co-production avec Art'Cade (Sainte-Croix-Volvestre, 09) et Chez Lily (Germ-Louron, 65). Avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées

Ensemble FM – In C (Terry Riley)

Christine Wodrascka s’associe à quinze musiciens reconnus de la scène régionale pour offrir leur interprétation d’In C, pièce emblématique du minimalisme répétitif. Créé spécialement pour l’interprétation de cette œuvre mythique, l’Ensemble FM, rassemble des musiciens issus des scènes jazz, de la musique improvisée et de la musique contemporaine autour leur goût de l’expérience et de la spontanéité.

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Cannibales & Vahinés

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Discographie

Distribution

G.W. Sok : voix, textes
Marc Démereau : saxophones, électronique, scie musicale
Nicolas Lafourest : guitares
Fabien Duscombs : batterie, percussions

Revue de presse

Cannibales & Vahinés

Cannibales & Vahinés - G. W. Sok, Nicolas Lafourest, Marc Démereau, Fabien Duscombs

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Cannibales & Vahinés

Cannibales & Vahinés est un quartet franco-hollandais né en 2005 à Toulouse avec Marc Démereau, Fabien Duscombs et Nicolas Lafourest puis rejoint par le charismatique G.W. Sok, chanteur et poète, ex-frontman du groupe mythique The Ex, en 2010. La musique, mâtinée d'imaginaire, de sensible et de représentation oniriques sert d’écrin à la poésie chantée de Sok, qu’il murmure ses complaintes ou vocifère ses colères à la face du monde. La voix éprouvée aux senteurs punks s’allie aux instruments débridés du trio et donne naissance à un son singulier, tout en contrastes. L’improvisation et la créativité individuelle s’équilibrent avec des séquences mélodiques très écrites. Le tout transporté par une fureur rock.
Un rock libre, imaginatif et plein d’engagement, simple et sans fioritures, empreint de rage et de concision, de libertarisme et de retenue, de colère, de poésie et de beaucoup de cœur...

Le groupe a trois albums à son actif, un premier en trio sorti en 2007, William S. Tell, puis N.o.w.h.e.r.e en 2012 et Songs for a Free Body à l'automne 2015.

Songs for a Free Body (création 2015)

Des textes de G.W. Sok, écrits lors d'une résidence de trois mois à Paris en 2013 - poèmes, nouvelles, réflexions sur la société où nous vivons, les grandes villes, les aspirations humaines - inspirent ce nouveau répertoire.
Un autre des points de départ, pour la musique, cette fois-ci, est un arrangement de La Symphonie pour les machines du compositeur futuriste russe Alexander Mossolov. Cette pièce, reprise par The Ex Orkest en grande formation en 2000, retrouve avec Cannibales & Vahinés sa puissance communicative très actuelle.

Mais la principale force à l’œuvre lors du travail de composition, c'est l'énorme complicité artistique et humaine que les quatre lascars ont développé depuis ces nombreuses années de travail en commun. Les chansons qui composent l'album sont le fruit d'un processus collectif où chacun a son mot à dire. Ici, toutes les couleurs des vastes palettes qu'ont à leur disposition ces quatre personnages, qui ont sillonné toutes sortes de paysages musicaux, trouvent matière à s'épanouir. C'est aussi ce qui fait de la musique de Cannibales & Vahinés sa singularité : un rock riche de sons et de sens…

En coproduction avec Lo Bolegason (Castres), Le Florida (Agen) et Le Rio (Montauban). Avec le soutien de la DRAC Occitanie, le Conseil Régional Occitanie, la SCPP, le CNV et la SPEDIDAM

N.O.W.H.E.R.E. (2010)

Avec N.O.W.H.E.R.E. la poésie offre à Cannibales & Vahinés un terrain d’infinies explorations. Traductions de Léo Ferré, inspirations littéraires ou textes originaux de Sok, la voix éprouvée aux senteurs punks s’allie aux instruments débridés du trio de musiciens et donne naissance à ce son tout en contraste, free-rock, parsemé d’accents no wave (de Blurt à Sonic Youth), d’inflexions jazz ou ethniques, tantôt motorique, tantôt flottant, toujours tranchant.

La Friture Moderne

La Friture Moderne

La Friture Moderne - Jour de Fête - Marc Démereau, Benoît Cazamayou, Olivier Seiwert, Ruben Guiu, Guillaume Pique, Piero Pépin, Nathanaël Renoux, Pascal Portejoie, Fabien Duscombs, Mathieu Sourisseau

Née à Toulouse, le 21 juin 1997, sous la pluie, puis au fond des bistrots, La Friture Moderne poursuit depuis bientôt dix-huit ans ses aventures musicales. Elle a longuement exploré sous tous ses aspects, dans la rue, dans les théâtres, au fond des bois ou au bord d'une piscine où s’ébattaient des nageuses synchronisées, les possibilités de la fanfare.
A travers bien des folies, elle a tenté avec délectation d'en écarter les limites. Loin de la fanfare uniquement « festive », elle a toujours donné à entendre une musique portant un regard malin sur toutes sortes d'idiomes populaires.

Jour de Fête (création 2014)

Son nouvel opus, « Jour de Fête », marque un tournant important. La « fanfare de luxe » abandonne cette appellation pour devenir un (petit) big band, un tentet, se produisant désormais sur scène, dans une scénographie très évocatrice.

Elle se pose aujourd'hui sur les planches avec une certaine classe, et interroge cette notion de « Fête ».

De fêtes ou de célébrations, de ces occasions où les gens s'assemblent pour vivre un moment particulier, il en est de toutes sortes, joyeuses souvent, mais aussi parfois graves, ou amères, ou énervées, cathartiques très fréquemment...

C'est un peu tout ça qui est évoqué, avec énergie et tendresse.

Il y a là-dedans une foison de références, de Moonlight Fiesta que jouait l'orchestre de Duke Ellington dans les années trente, à Flee as a Bird, splendide marche funèbre de la Nouvelle Orléans.

Toute une palette d'émotions est déployée, à la façon cinématographique d'un scénario à imaginer par l'auditeur.

Et d'ailleurs, une place importante est dédiée au cinéma, dans une longue suite qui propose une relecture très fine de certaines musiques des films de Jacques Tati. Mon Oncle, Jour de Fête, Les Vacances de M. Hulot ou Playtime, tant de mélodies magnifiques que tout le monde connaît...

Visuellement, l'orchestre travaille habilement sur l'imagerie du big band (pupitres armoriés, costumes, disposition...). On peut penser aux orchestres de Ray Ventura...

Des intermèdes rythment la soirée, avec un détachement humoristique très particulier.

Des éclairages singuliers, sortes de détournement de la guirlande lumineuse, pouvant évoquer la guinguette populaire, mais aussi l'univers d'un David Lynch, posent des ambiances très évocatrices.

La musique, quant à elle, outre les sources citées plus haut, rend hommage à certains grands directeurs d’orchestres qui ont marqué ou marquent l'histoire: Willem Breuker, Carla Bley, Pino Minafra et bien d'autres...

La classe, je vous dis.