avril/juin 2018
Mr Morezon 017
En co-production avec Babel Label
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Tribute to an Imaginary Folk Band

avril/juin 2018
Mr Morezon 017
En co-production avec Babel Label
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27 oct 2017
Mr Morezon 015
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nov 2015
Mr Morezon 012
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24 mar 2022
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27 oct 2017
Mr Morezon 015
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Sébastien Bacquias : contrebasse, effets
Marc Démereau : saxophone, scie musicale, effets
Fabien Duscombs : batterie, percussions
© Johann Michalczak
Vidéo : Johann Michalczak
Trio formé pour jouer en live la musique du spectacle « Moby Dick Wanted ! » de la Compagnie les Mécaniques Célibataires (mars 2015), Fish From Hell convoque les mouvements du grand cachalot blanc, faisant appel à l'improvisation et à toute une palette sonore allant des sons acoustiques les plus ténus aux déluges de l'électronique les plus dévastateurs.
La musique du trio fulmine sous sa cuirasse pour traiter énergie de jeu et mélodie répétitive avec une puissance égale. Si on entend des emprunts à la noise, au rock et au free, la musique improvisée de Fish From Hell n'a de définition que dans le mouvement imparable et constant de ses dialogues. La légèreté, qu'on pourrait croire soufflée par un angelot baroque et alcoolisé, n'est pas exempte des débats des trois bretteurs.
Après avoir rendu hommage au Moby Dick d'Hermann Melville, à la folie d'Achab, aux éléments déchaînés et aux créatures des abîmes, le trio Fish from Hell s'attaque à son second opus, Rivages Barbares.
Il est question, ici, des Origines.
On parle parfois des Arts Premiers, des Civilisations Primitives – et tout de suite, l'adjectif (primitif), dont la racine parle de l'initialité, de l'origine, cet adjectif résonne immanquablement chargé de quelque chose de péjoratif, porteur d'une connotation le rendant proche du mot « inférieur ». Le Primitif, l'homme peu civilisé, le Sauvage, le Barbare...
On a tous en tête l'image de ces rivages, auxquels abordaient, au péril de leur vie, les courageux héros/hérauts de notre Civilisation, porteurs de la parole de leurs dieux, le bon Dieu, et le Commerce, et du martyre de certains d'entre eux, malheureux missionnaires dévorés par de sanguinaires anthropoïdes.
Aujourd'hui, on utilise plutôt les termes de Peuples Autochtones, de Natifs ou de Peuples Racines.
A l'exception peut-être du Peuple des Sentinelles des Iles Andaman, qui parvient encore, de façon résolue, à rester coupé du Grand Monde, les jeux sont, en grande partie, faits, et tout espace, social ou naturel, est potentiellement exploitable, mis au carré, civilisé ou en voie de l'être, à force de Caterpillar...
Alors on s'interroge sur ce qu'il reste de vivant des Origines. On écoute ces enregistrements « ethnographiques » du milieu du siècle dernier où l'on entend, en arrière fond de musiques que presque plus personne ne joue aujourd'hui, rire des enfants, caqueter des poules et roucouler des oiseaux... Documents sonores d'un monde révolu, où la musique était au cœur de la vie.
Et même le craquement du vinyl fait chaud au cœur comme celui d'un feu de bois.
Et, comme on est loin de connaître, ou de reconnaître ses propres origines, qui ne font pas forcément vibrer ou fantasmer, on s'invente, naïvement, sa propre version de l'Eden.
Fish from Hell est allé chercher dans certaines de ces précieuses reliques, la source de la musique qui constitue « Rivages Barbares ».
La majeure partie provient de l'écoute assidue des arts musicaux d'Asie du Sud Est, d'Indonésie (Bali, Sumatra, Papouasie Nouvelle Guinée...), de Mélanésie...
Le processus de composition ne tient pas principalement à l'hommage, mais plutôt à l'observation de « comment ces musiques nous traversent », et qu'est-ce qui sort de nous après cette traversée.
Nous, musiciens d'aujourd'hui, musiciens d'un monde dont on peut difficilement nier la barbarie.
oct 2010
Mr Morezon 005
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oct 2013
Mr Morezon 007
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2008
Buda Musique
Distribution France Socadisc
vinyle 45 tours / 18 avril 2015
Tractor Notown
production Mr Morezon
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★ NOUVEL ALBUM " Passe Montagne " ★ Bedmakers s'est rendu au légendaire studio La Buissonne dans le sud de la France pour concevoir un troisième opus, créant de nouveaux liens entre vieilles chansons folks revisitées, compositions originales et musique chambriste librement improvisée. Sortie 31 janvier 2025 chez Mr Morezon !
Bedmakers - Passe-Montagne
31 janvier 2025
Mr Morezon 038
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Bedmakers - Tribute to an Imaginary Folk Band
5 mars 2021
Jazzdor series
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avril/juin 2018
Mr Morezon 017
En co-production avec Babel Label
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Robin Fincker : saxophone tenor, clarinette
Mathieu Werchowski : violon
Dave Kane : contrebasse
Fabien Duscombs : batterie
[…] C’est classe. Le quartet livre une façon de visitation laïque du sacré populaire. C’est très classe. Classe lui aussi, le contrepoint de deux paires mis en équations. Aux cordes raides, verticales et implacables de Mathieu Werchowski et de Dave Kane s’étend le terroir flottant dessiné par les frappes de Fabien Duscombs, terreau royal sur lequel évolue Robin Fincker. Et la règle du jeu devient distincte. Assener sans se retourner, revenir sur le motif plus tard et pratiquer la politique de la terre brûlée. Au vent des landes de pierres. À vouloir jouer du folk avec un groupe anti-folk, on finit par rejoindre avec splendeur les routes de l’Irlande filmée par John Ford. Large de champ, noire mais foncièrement humaniste.
Guillaume Malvoisin / Le Bloc, Festival Météo Mulhouse, août 2019
Reportage radio & interview de Bedmakers et des écoliers à l’occasion des concerts scolaires « Du Jazz dans ma cour d’école », dans les écoles des vallées du Pays Toy (Haute-Pyrénées), avec l’assocation Jazz’Pyr.
Émission « M comme Musique » sur Fréquence Luz, 14 juin 2019 :
écouter l’émission
Jazz en Marche Jeunesse : Bedmakers
Dans « Tribute to an Imaginary Folk Band », les quatre musiciens se livrent à un jeu de déconstruction/reconstruction, ébauchant plus ou moins les mélodies d’origine, les concassant dans le creuset d’une improvisation collective débridée pour les faire renaître sous des atours libertaires. Une grande réussite.
Julien Aunos, Citizen Jazz, janvier 2019
Émission A l’Improviste d’Anne Montaron dédiée à Bedmakers, septembre 2018, France Musique. Enregistrée le 7 juin 2018 au studio de l’Ermitage à Paris lors de la sortie d’album de Bedmakers.
Looking for the perfect Jazz-Impov band consisting of a quartet of French nationals whose repertoire is exclusively Anglo-Saxon folk music? Well look no further than Bedmakers.
Expressive throughout with tropes stretching from a capella arabesques and double-tonguing from the saxophonist to triple stopping violin runs and percussion gallops, Bedmakers prove that these simple melodies can be reconstituted without any lose of groove or passion. Without losing an iota of sophistication in their interpretations, the quartet defines itself as a jubilant party band for any century.
Ken Waxman, Jazz Word, août 2018
Fincker et ses compagnons prennent le jazz à la lettre : épris de liberté, ils abolissent les frontières entre musiques populaires et musiques savantes… Les airs folks ou celtiques passés à la moulinette de Bedmakers deviennent un cocktail explosif et jubilatoire !
Bob Hatteau, Jazz à Babord, août 2018
& Improjazz, octobre 2018
Un disque, sorti en 2018, avait attiré mon attention. Il s’agit de Tribute to an imaginary Folk Band […].
Le quartet acoustique noue une musique viscérale, trempée dans la tourbe.
Bruno Pfeiffer, Libération, juillet 2018
Ici cohabitent le blues, des mélodies traditionnelles, des échos de rock, transfigurés par l’improvisation. Si l’oreille saisit parfois au vol quelques notes ou rythmes d’Irlande ou des gavottes de chez moi, ils ne sont pas là comme objets folkloriques mais comme les paroles vivantes d’un chant d’aujourd’hui.
Robin Fincker, Mathieu Werchowski, Dave Kane et Fabien Duscombs font preuve d’un engagement de tous les instants. Robin Fincker est si visiblement habité par sa musique qu’elle nous empoigne physiquement. On a l’impression que c’est sa propre voix que l’on entend et non le son de son instrument. Un grand moment de ce festival.
Jean-François Picaut, CITIZEN JAZZ, juin 2018
Pour la première de Bedmakers, désigné d’emblée comme le quartet le plus chic de l’est, il n’a pas été question que d’uniforme. La force de leur « Tribute to an imaginary folk band » c’est d’avoir trouvé des chemins de traverses entre les balises des ritournelles folks, celtiques et blues. Mon sang breton n’a fait qu’un tour à l’écoute d’airs traditionnel irlandais – associés dans ma mémoire aux pipers des Chieftains ou du flutiste Matt Molloy – ici électrisés par le violon de Mathieu Werchowski. Les blues de John Fahey (auteur de l’éponyme « Jesus Is A Dying Bedmaker ») rejoués par Robin Fincker (ts, cl), épaulé par Fabien Duscombs (dm), toujours tonitruant, ont même gagné en intensité dramatique. Pascal Niggenkemper (b) n’avait plus qu’à avoir recours à un jeu bruitiste brumeux, pour parfaire le tableau.
Anne Yven, CITIZEN JAZZ, décembre 2016
Joyeux et efficace
Francis Marmande, LE MONDE.fr, novembre 2016
Bedmakers fait irruption dans les méandres de la folk anglo-saxonne. Il réunit le saxophoniste/clarinettiste anglophile Robin Fincker, le batteur Fabien Duscombs, le violoniste aux dérives électroacoustiques Mathieu Werchowski et le contrebassiste irlandais Dave Kane.
Il creuse cette matière sonore fertile, mûrie par les multiples décennies de tradition orale, pour en extraire son essence mélodique et l’observer à travers le regard d’improvisateurs sans étiquettes.
Ce croisement imaginaire de différentes essences musicales propose un répertoire aux itinéraires multiples, à l’image de ces musiques qui, bien que profondément liées à leurs racines, ne connaissent pas de frontières pour autant.
Deux ans après la sortie de son enregistrement « Live In Berlin » (Label Jazzdor Series), Bedmakers s’est rendu au légendaire studio La Buissonne dans le sud de la France pour y enregistrer « Passe Montagne », son nouvel opus. Un album qui créé de nouveaux ponts entre chansons folk revisitées, compositions originales et musique de chambre improvisée.
Surnom d’un passeur de frontière imaginaire et d’une cagoule aux airs zapatistes, Passe Montagne fait écho aux chemins de traverse et à l’envie légère d’aller voir ce qui se trame de l’autre côté de la crête.
Bourrées en hommage à Ornette Coleman, grooves du bayou cajun issus d’une vague de cliquetis bruitistes, ballades évoquant de vastes landes suivies de reels au bord du précipice : Bedmakers se joue et joue avec tout, cherchant la joie, la faille ou la transe selon l’envie du moment. Ici, seul compte le désir de liberté et de surprise propre aux musiques de l’instant, conjugué à un répertoire aux multiples paysages sonores.
Le résultat est un kaléidoscope musical dans lequel le son du groupe prévaut sur les voix individuelles, au service d’un récit partagé et partageur.
Une production Freddy Morezon.
Photo : Jose Luis Bongore
Christine Wodrascka s’associe à quinze musiciens reconnus de la scène régionale pour offrir leur interprétation d’In C, pièce emblématique du minimalisme répétitif. Créé spécialement pour l’interprétation de cette œuvre mythique, l’Ensemble FM, rassemble des musiciens issus des scènes jazz, de la musique improvisée et de la musique contemporaine autour leur goût de l’expérience et de la spontanéité.