avr 2021
Mr Morezon 025
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Terminus Radioso
avr 2021
Mr Morezon 025
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Catherine Jauniaux : vocals, objects
Betty Hovette : keyboard
Benoît Burello : bass, volcals
Marc Démereau : baritone and alto saxophones, musical saw, vocals
Fabien Duscombs : drums
© Paul Hemerick
[Teaser] Singe de l’encre
Tourné à l’Usine Théâtre à Mazères-sur-Salat en novembre 2021
Réalisation : Paul Hemerick
Singe de l’encre – Herbe de l’oubli
Tourné à l’Usine Théâtre à Mazères-sur-Salat en novembre 2021
Réalisation : Matthieu Soula
Singe de l'encre est un quintet formé en 2020, leur première création s'intitule « Steve Lacy Songbook » : un hommage au saxophoniste soprano américain Steve Lacy (1934-2004).
Il est ici question d'un regard porté sur la musique de Steve Lacy, et, plus spécifiquement, de "chansons" qu'il composait et jouait avec sa compagne, Irene Aebi.
Dans ce projet, « Steve Lacy Songbook », on n'entend pas rejouer la musique du « maître » telle qu'il le faisait, mais plutôt créer une musique actuelle et inouïe. Se laisser traverser par la beauté et l'intelligence originales de cette œuvre, pour lui donner aujourd'hui une résonance nouvelle, une prolongation vivante et enthousiaste.
Nourris de diverses cultures, allant de la pop, du rock, au jazz libre, à la musique improvisée et contemporaine, les cinq musiciens se dédient joyeusement à ce beau projet, et mettent collectivement leurs langages en question dans l'élaboration de cette re-création.
Un quintet d'aujourd'hui investit et prolonge de façon vivace et actuelle la musique d'un « maître ».
Grand musicien américain qui a longtemps vécu en France, Steve Lacy s'est consacré toute sa vie au saxophone soprano, et a traversé la seconde moitié du 20ème siècle et le tout début du 21ème en acteur éminent du jazz et du free jazz. En tant que compositeur, il a peu a peu forgé un langage extrêmement singulier, unique et immédiatement reconnaissable, plein de liberté, mais aussi de rigueur, et de références multiples.
Nombre de ces compositions prenaient leur source dans des textes, très divers, qui touchaient ce grand lecteur, générant ce qu'on doit bien appeler des « chansons ».
Le choix des textes que Lacy mettait en musique (et certains sur la suggestion de sa compagne, Irene Aebi) en disait long sur sa culture, sa curiosité, ses lectures et ses centres d'intérêt.
A travers ces choix, il apparaît comme un lettré, philosophe, poète et ami de poètes (au premier rang desquels Brion Gysin...).
De poètes médiévaux anonymes, à Judith Malina, co-fondatrice du Living Theater, en passant par les surréalistes (Dali, Eluard...), il pouvait aussi s'inspirer du journal de Georges Braque, de listes diverses, ou de textes de Prospectus vantant les beautés d'une île orientale...
Et derrière tout ça, aussi, il y a le Tao, les cultures de la Chine et du Japon anciens, auxquels il s'intéressait au plus haut point...
Cet animal abonde dans les régions du nord ; il a quatre ou cinq pouces de long ; il est doué d’un instinct curieux ; ses yeux sont comme des cornalines, et son poil est noir de jais, soyeux et flexible, suave comme un oreiller. Il est très amateur d’encre de Chine, et quand quelqu’un écrit, il s’assied, une main sur l’autre et les jambes croisées, en attendant qu’il finisse puis il boit le reste de l’encre. Après il revient s’asseoir à croupetons, et il reste tranquille.
Wang A-Hai, 1791
Cité par Jorge Luis Borges (Le livre des êtres imaginaires)
Future Folk Stories est un processus de recherche collective au long cours autour des notions de folklore et de tradition et de leur renouvellement dans la société. Il s’ancre sur l’enregistrement de paroles glanées par le biais de rencontres individuelles ou collectives dans des environnements très diversifiés et de leur mise en son/scène. Amorcé en 2021 sous l’impulsion de Robin Fincker et Mathieu Werchowski, il se décline maintenant sous différentes moutures à découvrir ci-dessous.
april/june 2018
Mr Morezon 017
In co-production with Babel Label
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oct 2017
Mr Morezon 015
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nov 2015
Mr Morezon 012
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March 24th 2022
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oct 2017
Mr Morezon 015
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Sébastien Bacquias : double bass, effects
Marc Démereau : saxophone, musical saw, effects
Fabien Duscombs : drums
© Johann Michalczak
Vidéo : Johann Michalczak
Fish From Hell’s music walks hand in hand with the Mody Dick story. The images and the different energies of the saga are in a way the subconscious of every sound produced and without falling in illustrative music, the sound material is fed by oceans, natural forces, work, rebellion, madness, loneliness, chaos, natural elements and human wildness.
The trio was originally built to write and perform live music for the musical theater piece “Moby Dick Wanted !” (in Dijon, France, March 2015, by “Les Mécaniques Célibataires” company). Although we can recognize noise, rock and free themes in Fish From Hell’s improvised music, it is only defined by the constant movement of its dialogues. Fish From Hell’s is entirely acoustic music that puts a special importance on the textural sound work and includes in their play plenty of improvisation in its different frames and colors.
Après avoir rendu hommage au Moby Dick d'Hermann Melville, à la folie d'Achab, aux éléments déchaînés et aux créatures des abîmes, le trio Fish from Hell s'attaque à son second opus, Rivages Barbares.
Il est question, ici, des Origines.
On parle parfois des Arts Premiers, des Civilisations Primitives – et tout de suite, l'adjectif (primitif), dont la racine parle de l'initialité, de l'origine, cet adjectif résonne immanquablement chargé de quelque chose de péjoratif, porteur d'une connotation le rendant proche du mot « inférieur ». Le Primitif, l'homme peu civilisé, le Sauvage, le Barbare...
On a tous en tête l'image de ces rivages, auxquels abordaient, au péril de leur vie, les courageux héros/hérauts de notre Civilisation, porteurs de la parole de leurs dieux, le bon Dieu, et le Commerce, et du martyre de certains d'entre eux, malheureux missionnaires dévorés par de sanguinaires anthropoïdes.
Aujourd'hui, on utilise plutôt les termes de Peuples Autochtones, de Natifs ou de Peuples Racines.
A l'exception peut-être du Peuple des Sentinelles des Iles Andaman, qui parvient encore, de façon résolue, à rester coupé du Grand Monde, les jeux sont, en grande partie, faits, et tout espace, social ou naturel, est potentiellement exploitable, mis au carré, civilisé ou en voie de l'être, à force de Caterpillar...
Alors on s'interroge sur ce qu'il reste de vivant des Origines. On écoute ces enregistrements « ethnographiques » du milieu du siècle dernier où l'on entend, en arrière fond de musiques que presque plus personne ne joue aujourd'hui, rire des enfants, caqueter des poules et roucouler des oiseaux... Documents sonores d'un monde révolu, où la musique était au cœur de la vie.
Et même le craquement du vinyl fait chaud au cœur comme celui d'un feu de bois.
Et, comme on est loin de connaître, ou de reconnaître ses propres origines, qui ne font pas forcément vibrer ou fantasmer, on s'invente, naïvement, sa propre version de l'Eden.
Fish from Hell est allé chercher dans certaines de ces précieuses reliques, la source de la musique qui constitue « Rivages Barbares ».
La majeure partie provient de l'écoute assidue des arts musicaux d'Asie du Sud Est, d'Indonésie (Bali, Sumatra, Papouasie Nouvelle Guinée...), de Mélanésie...
Le processus de composition ne tient pas principalement à l'hommage, mais plutôt à l'observation de « comment ces musiques nous traversent », et qu'est-ce qui sort de nous après cette traversée.
Nous, musiciens d'aujourd'hui, musiciens d'un monde dont on peut difficilement nier la barbarie.
oct 2010
Mr Morezon 005
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oct 2013
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2008
Buda Musique
Distribution France Socadisc