Archives pour la catégorie Fabien Duscombs

Future Folk Stories

Dates à venir

  • 24
    Mar

    Épisode cévenol – Conférence d’Anaïs Vaillant -

    Féliz Café, Saint Félix de Pallières
    24
    Mar
    -

     
  • 23
    Mai

    Épisode cévenol – Etnesh Wassié trio -

    Salle Bernard Meulien, Monoblet
    23
    Mai
    -

     
  • 25
    Mai

    Épisode Cévenol – Ballade sonore avec Bertrand Wolff et le collectif des Garrigues -

    Monoblet
    25
    Mai
    -

     
  • 30
    Août

    Future Folk Stories – 2+ 1 avec Lucile Marsac -

    30
    Août
    -

     
  • 21
    Sep

    Épisode Cévenol – Vison Visu + Installation sonore de Mathieu Werchowski -

    Conqueyrac, Conqueyrac
    21
    Sep
    -

     

Future folk stories

Future Folk Stories est un processus de recherche collective au long cours autour des notions de folklore et de tradition et de leur renouvellement dans la société. Il s’ancre sur l’enregistrement de paroles glanées par le biais de rencontres individuelles ou collectives dans des environnements très diversifiés et de leur mise en son/scène. Amorcé en 2021 sous l’impulsion de Robin Fincker et Mathieu Werchowski, il se décline maintenant sous différentes moutures à découvrir ci-dessous.

Une installation-concert accueillant un·e invité·e du territoire traversé.

Occupation de territoire

Cinq musiciens et une technicienne pour un concert-documentaire-radiophonique-scénographié

Fish From Hell

écouter

Discographie

Distribution

Sébastien Bacquias : contrebasse, effets
Marc Démereau : saxophone, scie musicale, effets
Fabien Duscombs : batterie, percussions

Fish From Hell

Vidéo

Vidéo : Johann Michalczak

Fish From Hell

Trio formé pour jouer en live la musique du spectacle « Moby Dick Wanted ! » de la Compagnie les Mécaniques Célibataires (mars 2015), Fish From Hell convoque les mouvements du grand cachalot blanc, faisant appel à l'improvisation et à toute une palette sonore allant des sons acoustiques les plus ténus aux déluges de l'électronique les plus dévastateurs.

La musique du trio fulmine sous sa cuirasse pour traiter énergie de jeu et mélodie répétitive avec une puissance égale. Si on entend des emprunts à la noise, au rock et au free, la musique improvisée de Fish From Hell n'a de définition que dans le mouvement imparable et constant de ses dialogues. La légèreté, qu'on pourrait croire soufflée par un angelot baroque et alcoolisé, n'est pas exempte des débats des trois bretteurs.

RIVAGES BARBARES

Après avoir rendu hommage au Moby Dick d'Hermann Melville, à la folie d'Achab, aux éléments déchaînés et aux créatures des abîmes, le trio Fish from Hell s'attaque à son second opus, Rivages Barbares.

Il est question, ici, des Origines.

On parle parfois des Arts Premiers, des Civilisations Primitives – et tout de suite, l'adjectif (primitif), dont la racine parle de l'initialité, de l'origine, cet adjectif résonne immanquablement chargé de quelque chose de péjoratif, porteur d'une connotation le rendant proche du mot « inférieur ». Le Primitif, l'homme peu civilisé, le Sauvage, le Barbare...

On a tous en tête l'image de ces rivages, auxquels abordaient, au péril de leur vie, les courageux héros/hérauts de notre Civilisation, porteurs de la parole de leurs dieux, le bon Dieu, et le Commerce, et du martyre de certains d'entre eux, malheureux missionnaires dévorés par de sanguinaires anthropoïdes.

Aujourd'hui, on utilise plutôt les termes de Peuples Autochtones, de Natifs ou de Peuples Racines.
A l'exception peut-être du Peuple des Sentinelles des Iles Andaman, qui parvient encore, de façon résolue, à rester coupé du Grand Monde, les jeux sont, en grande partie, faits, et tout espace, social ou naturel, est potentiellement exploitable, mis au carré, civilisé ou en voie de l'être, à force de Caterpillar...

Alors on s'interroge sur ce qu'il reste de vivant des Origines. On écoute ces enregistrements « ethnographiques » du milieu du siècle dernier où l'on entend, en arrière fond de musiques que presque plus personne ne joue aujourd'hui, rire des enfants, caqueter des poules et roucouler des oiseaux... Documents sonores d'un monde révolu, où la musique était au cœur de la vie.
Et même le craquement du vinyl fait chaud au cœur comme celui d'un feu de bois.
Et, comme on est loin de connaître, ou de reconnaître ses propres origines, qui ne font pas forcément vibrer ou fantasmer, on s'invente, naïvement, sa propre version de l'Eden.

Fish from Hell est allé chercher dans certaines de ces précieuses reliques, la source de la musique qui constitue « Rivages Barbares ».
La majeure partie provient de l'écoute assidue des arts musicaux d'Asie du Sud Est, d'Indonésie (Bali, Sumatra, Papouasie Nouvelle Guinée...), de Mélanésie...
Le processus de composition ne tient pas principalement à l'hommage, mais plutôt à l'observation de « comment ces musiques nous traversent », et qu'est-ce qui sort de nous après cette traversée.
Nous, musiciens d'aujourd'hui, musiciens d'un monde dont on peut difficilement nier la barbarie.

Bedmakers

Actualités

NOUVEL ALBUM " Passe Montagne " ★ Bedmakers s'est rendu au légendaire studio La Buissonne dans le sud de la France pour concevoir un troisième opus, créant de nouveaux liens entre vieilles chansons folks revisitées, compositions originales et musique chambriste librement improvisée. Sortie 31 janvier 2025 chez Mr Morezon !

Discographie

Distribution

Robin Fincker : saxophone tenor, clarinette
Mathieu Werchowski : violon
Dave Kane : contrebasse
Fabien Duscombs : batterie

Revue de presse

Bedmakers

Free folk jazz

Bedmakers - Robin Fincker, Mathieu Werchowski, Dave Kane, Fabien Duscombs

Vidéos

Bedmakers fait irruption dans les méandres de la folk anglo-saxonne. Il réunit le saxophoniste/clarinettiste anglophile Robin Fincker, le batteur Fabien Duscombs, le violoniste aux dérives électroacoustiques Mathieu Werchowski et le contrebassiste irlandais Dave Kane.
Il creuse cette matière sonore fertile, mûrie par les multiples décennies de tradition orale, pour en extraire son essence mélodique et l’observer à travers le regard d’improvisateurs sans étiquettes.
Ce croisement imaginaire de différentes essences musicales propose un répertoire aux itinéraires multiples, à l’image de ces musiques qui, bien que profondément liées à leurs racines, ne connaissent pas de frontières pour autant.
Deux ans après la sortie de son enregistrement « Live In Berlin » (Label Jazzdor Series), Bedmakers s’est rendu au légendaire studio La Buissonne dans le sud de la France pour y enregistrer « Passe Montagne », son nouvel opus. Un album qui créé de nouveaux ponts entre chansons folk revisitées, compositions originales et musique de chambre improvisée.

Passe Montagne

Surnom d’un passeur de frontière imaginaire et d’une cagoule aux airs zapatistes, Passe Montagne fait écho aux chemins de traverse et à l’envie légère d’aller voir ce qui se trame de l’autre côté de la crête.
Bourrées en hommage à Ornette Coleman, grooves du bayou cajun issus d’une vague de cliquetis bruitistes, ballades évoquant de vastes landes suivies de reels au bord du précipice : Bedmakers se joue et joue avec tout, cherchant la joie, la faille ou la transe selon l’envie du moment. Ici, seul compte le désir de liberté et de surprise propre aux musiques de l’instant, conjugué à un répertoire aux multiples paysages sonores.
Le résultat est un kaléidoscope musical dans lequel le son du groupe prévaut sur les voix individuelles, au service d’un récit partagé et partageur.

Une production Freddy Morezon.
Photo :  Jose Luis Bongore
Vignette photo page "projets" : Suzy Noguès