Archives pour la catégorie Fabien Duscombs

Les rencontres de Future Folk Stories

Dates à venir

  • 03
    Fév

    Future Folk Stories – épisode cévenol -

    03
    Fév
    -

     

Distribution

Robin Fincker : saxophone ténor / clarinette
Mathieu Werchowski : violon / machines
Natacha Muslera : voix / poste radio à ondes-courtes
Fanny Lasfargues : basse électroacoustique
Fabien Duscombs : batterie
Anaêlle Marsollier : sonorisation

Les Rencontres de Future Folk Stories

Dans le cadre de leurs recherches sur la transmission des folklores et des traditions musicales, les membres de Future Folk Stories proposent une série de rencontres créatives autour du principe de collectage sonore.

Le projet des Future Folk Stories questionne comment les musiques traditionnelles et de manière plus générale les traditions liées à un folklore se transmettent, voyagent et se renouvellent. Initié par groupe de musiciens improvisateurs, les Future Folk Stories prennent la forme de compositions musicales mêlant archives sonores, collectage de voix parlées ou chantées, musique électronique et improvisation en direct.

Par l’organisation de ces rencontres Robin Fincker (saxophone, clarinette) et Mathieu Werchowski (violon, électronique) cherchent à échanger avec les publics les plus variés possible sur les liens intimes que l’on peut avoir avec certaines musiques liées à une tradition ou un folklore, le rapport individuel que l’on peut avoir avec une tradition de groupe et, par extension, l’impact de ces traditions dans la construction d’une identité. Prenant la forme de discussions, « d’échanges sonores », d’écoutes et d’enregistrements, ces rencontres mènent à la collecte d’un matériau qui est ensuite découpé, monté et partagé sous forme de pièce musicale.

A ces rencontres se rajoutent la possibilité d’un travail sur la voix mené par Natacha Muslera à partir des matériaux collectés et des sons environnants dans les espaces de vie quotidienne. Par la création d’une chorale éphémère ou l’interaction avec un ensemble vocal déjà existant, Natacha remet en jeu les paroles et les fragments mélodiques dans le but d’une reinterpretation sensible par la voix de nos rapports à ces folklores en perpétuels renouvellement.
Ces rencontres peuvent donner lieu à une restitution sous forme de performance ou être aussi enregistrés en vue d’alimenter à leur tour le collectage.

Une installation polyphonique de voix-mondes, sertie dans un écrin de matières instrumentales et électroniques et une rencontre avec un·e invité·e du territoire traversé.

Occupation de territoire

Cinq musiciens et une technicienne pour un concert-documentaire-radiophonique-scénographié.

Singe de l’encre

écouter

Podcast du concert du 30 décembre au Jazz A Luz, festival radiophonique


Distribution

Catherine Jauniaux : chant, voix, objets
Betty Hovette : claviers
Benoît Burello : basse, chant
Marc Démereau : saxophones baryton et alto, scie musicale, chant
Fabien Duscombs : batterie

Singe de l'encre

Steve Lacy Songbook

Vidéos

Steve Lacy Songbook

Singe de l'encre est un quintet formé en 2020, leur première création s'intitule « Steve Lacy Songbook » : un hommage au saxophoniste soprano américain Steve Lacy (1934-2004).

Il est ici question d'un regard porté sur la musique de Steve Lacy, et, plus spécifiquement, de "chansons" qu'il composait et jouait avec sa compagne, Irene Aebi.

Dans ce projet, « Steve Lacy Songbook », on n'entend pas rejouer la musique du « maître » telle qu'il le faisait, mais plutôt créer une musique actuelle et inouïe. Se laisser traverser par la beauté et l'intelligence originales de cette œuvre, pour lui donner aujourd'hui une résonance nouvelle, une prolongation vivante et enthousiaste.

Nourris de diverses cultures, allant de la pop, du rock, au jazz libre, à la musique improvisée et contemporaine, les cinq musiciens se dédient joyeusement à ce beau projet, et mettent collectivement leurs langages en question dans l'élaboration de cette re-création.

Un quintet d'aujourd'hui investit et prolonge de façon vivace et actuelle la musique d'un « maître ».

Steve Lacy

Grand musicien américain qui a longtemps vécu en France, Steve Lacy s'est consacré toute sa vie au saxophone soprano, et a traversé la seconde moitié du 20ème siècle et le tout début du 21ème en acteur éminent du jazz et du free jazz. En tant que compositeur, il a peu a peu forgé un langage extrêmement singulier, unique et immédiatement reconnaissable, plein de liberté, mais aussi de rigueur, et de références multiples.
Nombre de ces compositions prenaient leur source dans des textes, très divers, qui touchaient ce grand lecteur,  générant ce qu'on doit bien appeler des « chansons ».

Le choix des textes que Lacy mettait en musique (et certains sur la suggestion de sa compagne, Irene Aebi) en disait long sur sa culture, sa curiosité, ses lectures et ses centres d'intérêt.

A travers ces choix, il apparaît comme un lettré, philosophe, poète et ami de poètes (au premier rang desquels Brion Gysin...).

De poètes médiévaux anonymes, à Judith Malina, co-fondatrice du Living Theater, en passant par les surréalistes (Dali, Eluard...), il pouvait aussi s'inspirer du journal de Georges Braque, de listes diverses, ou de textes de Prospectus vantant les beautés d'une île orientale...

Et derrière tout ça, aussi, il y a le Tao, les cultures de la Chine et du Japon anciens, auxquels il s'intéressait au plus haut point...

Singe de l'encre

Cet animal abonde dans les régions du nord ; il a quatre ou cinq pouces de long ; il est doué d’un instinct curieux ; ses yeux sont comme des cornalines, et son poil est noir de jais, soyeux et flexible, suave comme un oreiller. Il est très amateur d’encre de Chine, et quand quelqu’un écrit, il s’assied, une main sur l’autre et les jambes croisées, en attendant qu’il finisse puis il boit le reste de l’encre. Après il revient s’asseoir à croupetons, et il reste tranquille.

Wang A-Hai, 1791
Cité par Jorge Luis Borges (Le livre des êtres imaginaires)

Future Folk Stories

Future folk stories

Future Folk Stories est un processus de recherche collective au long cours autour des notions de folklore et de tradition et de leur renouvellement dans la société. Il s’ancre sur l’enregistrement de paroles glanées par le biais de rencontres individuelles ou collectives dans des environnements très diversifiés et de leur mise en son/scène. Amorcé en 2021 sous l’impulsion de Robin Fincker et Mathieu Werchowski, il se décline maintenant sous différentes moutures à découvrir ci-dessous.

Une installation polyphonique de voix-mondes, sertie dans un écrin de matières instrumentales et électroniques et une rencontre avec un·e invité·e du territoire traversé.

Occupation de territoire

Cinq musiciens et une technicienne pour un concert-documentaire-radiophonique-scénographié.