vinyle 45 tours / 18 avril 2015
Tractor Notown
production Mr Morezon
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Mirror Man b/w November Night

vinyle 45 tours / 18 avril 2015
Tractor Notown
production Mr Morezon
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Millau en jazz - automne 2025 - TBC
Le Train Théâtre - Porte lès Valences - automne 2025 - TBC
Mathieu Sourisseau : guitare
Ronan Mancec : écriture
Et les femmes amatrices de chaque lieu d'accueil
Un reportage Konbini réalisé lors de la session à L'Arsenic en mars 2025.
Interview sur France Inter de Mathieu Sourisseau par Dorothée Barba pour l'émission Carnets de campagne
Interview sur Radio Nova de Mathieu Sourisseau par Eitanite Partouche.
Septembre 2014 • Toulouse // Novembre 2015 et 2016 • Brest • Festival Invisible // Avril 2016 • Dijon • La Vapeur // Février 2017 • Vallauris // Mars 2017 • Roques-sur-Garonne // Octobre 2017 • Rennes • Les Tombées de la Nuit // Juin 2018 • Poitiers • Festival Bruisme // Janvier 2019 • Toulouse • MJC Roguet // Septembre et octobre 2021 • Perpignan • Festival Jazzèbre // Mars 2022 • Grenoble • La Belle Électrique // Avril 2022 • Bordeaux • Einstein on the beach // Novembre 2022 • Ardèche • SMAC 07 // Avril 2023 • Banlieues Bleues • Pantin // Juin 2023 • Chato’do • Villesavin // Novembre 2023 • Maison des mémoires de Septfonds // Mars 2024 • Cœur de Garonne // Novembre 2024 La Soufflerie, Scène conventionnée Rezé // Mars 2025 L'Arsenic, Gindou ...
Consulter le dossier de présentation
Livret "Manifeste de la nouvelle république des Mamies Guitares"
Retour en textes et en images sur l'expérience des Mamies Guitares à Toulouse (2014), Brest (2015) et Dijon (2016). Livret réalisé par Patrick Girot et financé par La Vapeur.
©️Frédéric Caray
Ce projet a pour objectif la réalisation d’une œuvre collective sonore grâce à plusieurs rencontres autour de la guitare électrique et de l’écriture. Pendant cinq jours d’ateliers, 7 femmes seniors « non musiciennes » collaborent avec Mathieu Sourisseau et Ronan Mancec. Elles prennent part ainsi au processus de création d’une performance sonore. À l’issue de ces journées d’ateliers, une représentation publique est donnée.
Sur scène, les participantes formulent avec dignité et humour des récits de vie, imaginaire ou vécue, entre vérité et mensonge. Il est question de l’empreinte que nous laissons ou que nous fantasmons. « Nous sommes des femmes du XXIème siècle. À la lumière du passé, c’est un présent que nous écrivons ensemble et un avenir que nous rêvons, à grands coups de guitare électrique ! ».
Mathieu Sourisseau et Ronan Mancec accompagnent ces femmes de A à Z dans la réalisation d'une performance sur mesure. Ils modulent chaque version des Mamies Guitares en fonction des besoins de chaque participante, pas toujours à l’aise avec l’idée de prendre la parole en public. Ainsi le projet conjugue lien social, rigueur artistique et pratique facilitée de la musique.
The Possibility of a new work for Aquaserge / octobre 2021, Crammed discs
Benjamin Glibert : guitare, voix
Audrey Ginestet : basse, voix
Manon Glibert : clarinettes, voix
Olivier Kelchtermans : saxophones baryton & alto, voix
Robin Fincker : saxophone ténor, clarinette, voix
Marina Tantanozi : flûtes, voix
Julien Chamla : batterie, voix
Camille Emaille : percussions, voix
Anouck Hilbey : Voix enregistrée
+ guest
Elise Simonet : Collaboration artistique
Anne Laurin : régie son
Sam Mary : création lumière
Jérémy His : régie de production
Le nouvel album d’Aquaserge « Laisse Ca Etre » tient toutes les promesses de son titre : une odyssée musicale érudite, souvent psychédélique, parfois baroque, toujours audacieuse et c’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à la pop française en 2017 !
Valérie Guédot, FRANCE INTER, janvier 2017
Retour en vidéo sur le live d’Aquaserge sur France Inter le 16 janvier 2017
« Post-rock frondeur, free-jazz, musique improvisée, soundtracks italiens dévoyés, pop buissonnière de l’École de Canterbury, Aquaserge devient en dix ans l’un des laboratoires d’explorations les plus exaltants de la scène française »
Christophe Conte, LES INROCKUPTIBLES, 24 novembre 2016
«De la musique ambitieuse, faussement naïve et véritablement baroque.”
LES INROCKUPTIBLES
«Chef d’oeuvre labyrinthique déboussolé de post-rock-kraut-jazz-free-pop -prog-rétrofuturiste et chansonnier comme on en entend rarement en France et ailleurs non plus.»
LES INROCKUPTIBLES
«Aquaserge associe aujourd’hui, et comme peu ont réussi à le faire par le passé,la pop, le jazz, le rock progressif doux avec l’humour revendiqué et, plus dur encore, un goût sûr.»
MAGIC RPM
«Comme si la pop n’avait pas déjà assez de signification aujourd’hui… Le groupe explore les tréfonds instrumentaux d’un style qu’on ne peut plus définir, le tout soutenu par une voix nonchalante. Quelque part entre Atoll et Moodoïd, avec en plus une clarinettiste et des mesures dignes du jazz.»
Libération
© Bruno Persat
AQUASERGE – Nuit altérée (À György Ligeti)
Clip : Aquaserge – Un grand sommeil noir
Gaëtan Chataigner : images
Karine Pain : images, son, montage
Teaser : Aquaserge – Perdu dans un étui de guitare
Gaëtan Chataigner : réalisation, images
Karine Pain : réalisation, images, son, montage
Aquaserge, groupe métamorphe, invente son propre monde, ses codes musicaux, nés de la fusion entre rock, jazz, chanson, pop, free, psyché et musique pour le cinéma. C’est en nonet, qu’à l'invitation du Lieu Unique, le groupe élabore aujourd'hui un concert autour d’œuvres maîtresses de la musique contemporaine du 20ème siècle. Aquaserge se joue à nouveau des étiquettes en confrontant ce pan d'histoire de la musique dite savante avec leur univers singulier.
Aquaserge questionne les liens possibles entre chaque œuvre, interroge les expérimentations de formes, de rapport au temps, de timbre. Interagir avec les partitions, tracer les formes d'écritures musicales, arranger ou réinterpréter pour aboutir à un concert fidèle à l'univers protéiforme d'Aquaserge.
Dans cette création intitulée « Perdu dans un étui de guitare », une pièce contemporaine au son rock conçue comme une mise en abîme, Aquaserge nous immerge au milieu de pièces de E.Varèse, M. Feldman, G. Ligeti, G. Scelsi. Le groupe élabore des liens entre ces œuvres à travers un travail sur la voix et les timbres et en se permettant d’arranger, d’expérimenter et de réinterpréter les partitions.
Le groupe propose de faire intervenir un invité sur chaque concert en l’intégrant à son dispositif. Pivot central autant qu'électron libre (musicien improvisateur, interprète, comédien, poète), ce « guest » sera soumis au choix des programmateurs des lieux de représentations et confirmé par le groupe.
« Perdu dans un étui de guitare » est pensé comme un concert scénographié où la lumière, la dramaturgie et l'engagement corporel seront orientés par la dramaturge Elise Simonet.
Une co-production Freddy Morezon, le Lieu Unique (Nantes), La Soufflerie scène conventionnée de Rezé, le festival Aujourd'hui Musiques de l'Archipel (Perpignan) et Aquaserge. En partenariat avec Chez Lily, les arts à l’œuvre (Germ-Louron). Avec le soutien de la DRAC Occitanie, de la région Occitanie, de l'Adami, de la SPEDIDAM, du FCM et du CNV.
Aquaserge, à la fois groupe de rock aventureux et orchestre de jazz, propose une musique débordante d’excursions instrumentales et de textes dada. Nébuleuse musicale protéiforme se jouant des codes et des genres, Aquaserge est devenu en une douzaine d'année l'un des groupes les plus enthousiasmants de la scène française. Le groupe évolue autour d'un noyau rock-pop-psychédélique composé du chanteur et claviériste Julien Gasc, du guitariste Benjamin Glibert, de la clarinettiste Manon Glibert, de la bassiste Audrey Ginestet, et du batteur Julien Chamla. Très souvent rejoints depuis près de trois ans par des musiciens issus du jazz et des musiques improvisées, Sébastien Cirotteau à la trompette, Robin Fincker et Olivier Kelchtermans aux saxophones, et, dernièrement, par la flûtiste Marina Tantanozi.
Le groupe a publié à ce jour huit albums, dont les deux derniers Laisse ça être (2017, Almost Musique/Crammed Discs) et l'album live Déjà-Vous ? (2018, Crammed Discs) ont été largement salués par les médias. Leur son imaginatif prend une dimension encore plus impressionnantes sur scène. Ces trois dernières années, Aquaserge a beaucoup tourné en France et à l’étranger sur des scènes très diverses : rock, jazz, expérimental, pop. Ce groupe touche-à-tout aux collaborations multiples se lance avec enthousiasme dans chaque aventure musicale. Après leur intense tournée, on a vu le groupe apparaître, cette saison, sur des génériques de salles obscures, jouer dans des théâtres, faire un concert dessiné, accompagner un quatuor à cordes à l’opéra de Lyon et participer à des festivals d’art contemporain ou de littérature. Leur reprise de Léo Ferré « Si tu t’en vas » a gagné le prix de la meilleure interprétation de la 9ème édition des Prix de la Création Musicale.
En 2019-2020, à l'invitation du Lieu Unique, Aquaserge se lance dans une nouvelle aventure autour de pièces maîtresses de musique contemporaine (Ligetti, Varèse, Feldman, Stockhausen, Scelsi…), entouré de Marina Tantanozi, Camille Emaille, d'invités spéciaux, et d'Elise Simonet pour la dramaturgie.
18 mai 2017
Mr Morezon 014
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Marc Démereau : saxophone baryton
Marc Maffiolo : saxophone basse
Florian Nastorg : saxophone basse
Actionné par l’audacieux organiste Giulio Tosti, attelé au trio le plus soumis à la gravité de la planète saxophone, NoNoiseNoReduction, l’Explorateur devient machine infernale à emprunter les arcanes impénétrables d’une plus céleste plomberie. Des sons, comme si tout était plus grand, des sons qui jaillissent, oscillant entre graves et aigus, entre lyrisme et dépouillement. Le plateau est traversé d’un même souffle qui met en vibration les âmes.
Nicolas Sarris, théâtre Garonne, lors de la Nuit du Gesu le 12/10/2023
[L’Explorateur est l’orgue à tuyaux transportable conçu par Yves Rechsteiner (directeur artistique de Toulouse les Orgues) sur lequel joue Giulio Tosti].
Hémisphère son
Les sons qui jaillissent des tuyaux (ceux des saxophones graves, baryton et basse, et ceux de l’orgue) donnent le sentiment d‘être ceux produits par des animaux. On pourrait être au fond de l’océan, en présence d’un kraken ou d’une baleine, tellement la musique est organique.
Ce qu’on sent vibrer au fond de soi, c’est la pulsation d’un gros animal… L’improvisation a le souffle puissant, elle se déroule au gré des jeux de réponse entre les musiciens. Parfois, on croit entendre des cris ou des appels d’oiseaux.
Hémisphère son – Anne Montaron lors du concert à Jazz à Luz le 15/07/2022
No Noise No Reduction, la plus belle invention après la bombe atomique.
Nicolas Dourlhès, CITIZEN JAZZ, juin 2018
Puissante, originale et tendue, la musique de No Noise No Reduction est curieuse pour son instrumentation et surprenante de créativité.
Bob Hatteau, Jazz à Babord (octobre 2017) et Improjazz (janvier 2018)
Citizen Jazz
No Noise ? Pas sûr puisque du bruit, ils en font et ont l’air d’aimer ça. Mais un bruit organique et organisé, puissant, né de leurs tripes, celui d’une fureur de souffler jusqu’à l’épuisement une musique rageuse dont la texture sonore est pour le moins atypique et sonde les registres les plus graves de leurs instruments. Marc Démereau (saxophone baryton), Marc Maffiolo et Florian Nastorg (saxophones basse) sont les valeureux gardiens d’un temple qui n’appartient à aucune chapelle, sauf peut-être celle d’une démesure libertaire où coagulent des énergies héritées autant du rock, du punk que du jazz ou autres avant-gardismes exaltés.
Disque élu Citizen Jazz
Denis Desassis, Citizen Jazz, juin 2017
Lire la chronique sur Citizen Jazz
It’s a sea of reeds and it takes three masters adept to exploiting all the expressive range saxes have to offer to accomplish a feat as NNNR have. One barytone and two basses do the damage here and they’ll have you dancing, cheering and lamenting within a matter of minutes.
[…] Another serious contender for album of the year 2017.
Evangelos Christodoulou, Right Deaf Ear, juin 2017
Lire la chronique sur le blog Right Deaf Ear
© Franck Alix
En live au festival Musique Action au CCAM de Vandoeuvre-les-Nancy
Solovieï – No Noise No Reduction à la librairie Le Compagnon, à Gandris (69), le 3/06/2017
vidéo : Manu Muré
Où vas-tu petit garçon (Brigitte Fontaine) – No Noise No Reduction à Mix’Art Myrys, Toulouse, le 12/03/2016
Vidéo : Rémy Dahan
Un trio porté par des rockeurs qui ne se sont pas trompé d’instruments : deux saxophones basse et un sax baryton !
Marc Démereau (Le Tigre des Platanes, Cannibales et Vahinés, La Friture Moderne), Marc Maffiolo (L'Orchestre en Or, Agafia...) et Florian Nastorg (Le Grand Silence, La Ligue des Objets, PIAK...) explorent au saxophone, un rock très " sonore ", porté sur la matière et l’énergie brute. Ils exhument les brûlots sonores des années 90 via Sonic Youth, Melvins, This Heat, Lightning Bolt… et surfent sur l’héritage free des années 70.
Printemps 2022 : le trio de saxophones graves No Noise No Reduction (deux saxophones basses et un saxophone baryton) fête cette année ses dix ans d'existence, et, pour l'occasion, s'offre un répertoire tout neuf !
Composé par Marc Démereau durant l'hiver précédent, à la sortie de ces deux troubles et bien étranges années « covid », ce répertoire s'intitule « 99% », et tire son origine de la lecture du très beau roman de Michel Ragon, « la Mémoire des Vaincus ».
Ce roman, passionnante fresque historique, retrace, à travers la vie de Fred Barthélémy, personnage en partie fictif, ou « recomposé », la mémoire des luttes (et déroutes) sociales, anarchistes, libertaires, antifascistes, du tout début du XXème siècle jusqu'après mai 68.
« 99% » se présente comme une suite de neuf morceaux, évoquant tour à tour des personnes ou des faits « historiques » (Kropotkine, Makhno, le Front Populaire...) et deux des personnages principaux du roman.
Une suite nourrie aussi de bien d'autres choses qui débordent du livre vers notre monde actuel.
Y sont évoqués : le « monde alternatif », où s'incarne en partie aujourd'hui certaines dynamiques libertaires des plus fortes et des plus inventives... les luttes pour l'égalité des genres... les grands mouvements contestataires comme « Occupy Wall Street » dont le slogan, « We are the 99% », est à l'origine du nom du répertoire, ainsi que le titre du dernier morceau (dédié au très regretté David Graeber, trop tôt disparu)...
La composition de cette suite met donc en vibration des énergies qu'insuffle cette thématique « libertaire ».
L'auditeur peut être, ou ne pas être, sensible ou attentif à ce « sous texte » de la musique. L'important n'est pas là (un concert n'est pas un meeting politique !), mais bien les dynamiques et les sentiments qu'il reçoit.
Il y a dans cette musique, force et liberté, beaucoup de cœur et énormément de joie, d'énergie et d' « espoir » !
NoNoiseNoReduction joue parfois sur scène, sonorisé. Mais son terrain de prédilection demeure acoustique, sans technique et au plus près des gens, en intérieur ou en extérieur, souvent dans l'espace public, avec une grande attention portée à la vibration du lieu.
Après avoir décortiqué la puissance et la palette sonore d’un ensemble de saxophones graves en revisitant des légendes de l’histoire des musiques free, rock, punk, noise ou no wave, ce saxophone à trois têtes s'est forgé un son puissant et unique, et s'attaque en 2016 à la création de son propre répertoire. Armés de leurs trois saxophones graves, les trois musiciens nous livrent des morceaux où se mêlent les souffles et les timbres, énergie rock et subtilité de quatuor à cordes, avec fougue et humanisme. L’écriture à la fois précise et ouverte, minimaliste, laisse toute sa place au jeu et à l’improvisation, à la fusion des timbres, au gré des souffles, des variations de dynamiques et de contrastes. Et la magie du trio prend aussi bien sur scène, à base de "gros son" acoustique et d'énergie communicative, que sur album.
L'album Au doux combat me joindre parait en mai 2017 chez Mr Morezon (disque élu Citizen Jazz).
En 2014, le trio retravaille dans son intégralité The Void, un album de the Flying Luttenbachers, défunt groupe culte du rock underground évoluant entre free jazz, punk et noise, et digne héritier du mouvement No Wave autant qu’une influence majeure pour bon nombre de musiciens actuels.
En co-production avec Art'Cade (Sainte-Croix-Volvestre, 09) et Chez Lily (Germ-Louron, 65). Avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées
Deux femmes, porteuses d’histoires musicales polychromes. Deux pianos, formation dont les potentialités sont loin d’avoir été toutes révélées. Deux parcours aux tracés apparemment parallèles, mais qui convergent vers un même horizon, leur domaine de prédilection se rapprochant sans cesse depuis un demi siècle – Christine Wodrascka est une figure fameuse des scènes de l’improvisation libre, attirée par la musique contemporaine, pendant que la fréquentation des oeuvres de Ligeti, Cage, Crumb, Harvey, etc. a porté tout naturellement Betty Hovette hors des portées fixes de la partition écrite.
Christine Wodrascka et Jean-Yves Evrard sont tous deux des figures discrètes mais majeures de la musique improvisée. Les deux artistes ont suivi chacun un chemin parallèle, jalonné de même figures tutélaires (Misha Mengelberg, John Cage…) et de rencontres communes (Fred Frith, Peter Jacquemin, Jean Luc Cappozzo…). Ils partagent également un rapport particulier à la musique écrite, dont ils nourrissent à chaque seconde leur jeu d’improvisateur.
★ NOUVEL ALBUM " Passe Montagne " ★ Bedmakers s'est rendu au légendaire studio La Buissonne dans le sud de la France pour concevoir un troisième opus, créant de nouveaux liens entre vieilles chansons folks revisitées, compositions originales et musique chambriste librement improvisée. Sortie 31 janvier 2025 chez Mr Morezon !
Bedmakers - Passe-Montagne
31 janvier 2025
Mr Morezon 038
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Bedmakers - Tribute to an Imaginary Folk Band
5 mars 2021
Jazzdor series
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avril/juin 2018
Mr Morezon 017
En co-production avec Babel Label
+ d'infos/commander
Robin Fincker : saxophone tenor, clarinette
Mathieu Werchowski : violon
Dave Kane : contrebasse
Fabien Duscombs : batterie
[…] C’est classe. Le quartet livre une façon de visitation laïque du sacré populaire. C’est très classe. Classe lui aussi, le contrepoint de deux paires mis en équations. Aux cordes raides, verticales et implacables de Mathieu Werchowski et de Dave Kane s’étend le terroir flottant dessiné par les frappes de Fabien Duscombs, terreau royal sur lequel évolue Robin Fincker. Et la règle du jeu devient distincte. Assener sans se retourner, revenir sur le motif plus tard et pratiquer la politique de la terre brûlée. Au vent des landes de pierres. À vouloir jouer du folk avec un groupe anti-folk, on finit par rejoindre avec splendeur les routes de l’Irlande filmée par John Ford. Large de champ, noire mais foncièrement humaniste.
Guillaume Malvoisin / Le Bloc, Festival Météo Mulhouse, août 2019
Reportage radio & interview de Bedmakers et des écoliers à l’occasion des concerts scolaires « Du Jazz dans ma cour d’école », dans les écoles des vallées du Pays Toy (Haute-Pyrénées), avec l’assocation Jazz’Pyr.
Émission « M comme Musique » sur Fréquence Luz, 14 juin 2019 :
écouter l’émission
Jazz en Marche Jeunesse : Bedmakers
Dans « Tribute to an Imaginary Folk Band », les quatre musiciens se livrent à un jeu de déconstruction/reconstruction, ébauchant plus ou moins les mélodies d’origine, les concassant dans le creuset d’une improvisation collective débridée pour les faire renaître sous des atours libertaires. Une grande réussite.
Julien Aunos, Citizen Jazz, janvier 2019
Émission A l’Improviste d’Anne Montaron dédiée à Bedmakers, septembre 2018, France Musique. Enregistrée le 7 juin 2018 au studio de l’Ermitage à Paris lors de la sortie d’album de Bedmakers.
Looking for the perfect Jazz-Impov band consisting of a quartet of French nationals whose repertoire is exclusively Anglo-Saxon folk music? Well look no further than Bedmakers.
Expressive throughout with tropes stretching from a capella arabesques and double-tonguing from the saxophonist to triple stopping violin runs and percussion gallops, Bedmakers prove that these simple melodies can be reconstituted without any lose of groove or passion. Without losing an iota of sophistication in their interpretations, the quartet defines itself as a jubilant party band for any century.
Ken Waxman, Jazz Word, août 2018
Fincker et ses compagnons prennent le jazz à la lettre : épris de liberté, ils abolissent les frontières entre musiques populaires et musiques savantes… Les airs folks ou celtiques passés à la moulinette de Bedmakers deviennent un cocktail explosif et jubilatoire !
Bob Hatteau, Jazz à Babord, août 2018
& Improjazz, octobre 2018
Un disque, sorti en 2018, avait attiré mon attention. Il s’agit de Tribute to an imaginary Folk Band […].
Le quartet acoustique noue une musique viscérale, trempée dans la tourbe.
Bruno Pfeiffer, Libération, juillet 2018
Ici cohabitent le blues, des mélodies traditionnelles, des échos de rock, transfigurés par l’improvisation. Si l’oreille saisit parfois au vol quelques notes ou rythmes d’Irlande ou des gavottes de chez moi, ils ne sont pas là comme objets folkloriques mais comme les paroles vivantes d’un chant d’aujourd’hui.
Robin Fincker, Mathieu Werchowski, Dave Kane et Fabien Duscombs font preuve d’un engagement de tous les instants. Robin Fincker est si visiblement habité par sa musique qu’elle nous empoigne physiquement. On a l’impression que c’est sa propre voix que l’on entend et non le son de son instrument. Un grand moment de ce festival.
Jean-François Picaut, CITIZEN JAZZ, juin 2018
Pour la première de Bedmakers, désigné d’emblée comme le quartet le plus chic de l’est, il n’a pas été question que d’uniforme. La force de leur « Tribute to an imaginary folk band » c’est d’avoir trouvé des chemins de traverses entre les balises des ritournelles folks, celtiques et blues. Mon sang breton n’a fait qu’un tour à l’écoute d’airs traditionnel irlandais – associés dans ma mémoire aux pipers des Chieftains ou du flutiste Matt Molloy – ici électrisés par le violon de Mathieu Werchowski. Les blues de John Fahey (auteur de l’éponyme « Jesus Is A Dying Bedmaker ») rejoués par Robin Fincker (ts, cl), épaulé par Fabien Duscombs (dm), toujours tonitruant, ont même gagné en intensité dramatique. Pascal Niggenkemper (b) n’avait plus qu’à avoir recours à un jeu bruitiste brumeux, pour parfaire le tableau.
Anne Yven, CITIZEN JAZZ, décembre 2016
Joyeux et efficace
Francis Marmande, LE MONDE.fr, novembre 2016
Bedmakers fait irruption dans les méandres de la folk anglo-saxonne. Il réunit le saxophoniste/clarinettiste anglophile Robin Fincker, le batteur Fabien Duscombs, le violoniste aux dérives électroacoustiques Mathieu Werchowski et le contrebassiste irlandais Dave Kane.
Il creuse cette matière sonore fertile, mûrie par les multiples décennies de tradition orale, pour en extraire son essence mélodique et l’observer à travers le regard d’improvisateurs sans étiquettes.
Ce croisement imaginaire de différentes essences musicales propose un répertoire aux itinéraires multiples, à l’image de ces musiques qui, bien que profondément liées à leurs racines, ne connaissent pas de frontières pour autant.
Deux ans après la sortie de son enregistrement « Live In Berlin » (Label Jazzdor Series), Bedmakers s’est rendu au légendaire studio La Buissonne dans le sud de la France pour y enregistrer « Passe Montagne », son nouvel opus. Un album qui créé de nouveaux ponts entre chansons folk revisitées, compositions originales et musique de chambre improvisée.
Surnom d’un passeur de frontière imaginaire et d’une cagoule aux airs zapatistes, Passe Montagne fait écho aux chemins de traverse et à l’envie légère d’aller voir ce qui se trame de l’autre côté de la crête.
Bourrées en hommage à Ornette Coleman, grooves du bayou cajun issus d’une vague de cliquetis bruitistes, ballades évoquant de vastes landes suivies de reels au bord du précipice : Bedmakers se joue et joue avec tout, cherchant la joie, la faille ou la transe selon l’envie du moment. Ici, seul compte le désir de liberté et de surprise propre aux musiques de l’instant, conjugué à un répertoire aux multiples paysages sonores.
Le résultat est un kaléidoscope musical dans lequel le son du groupe prévaut sur les voix individuelles, au service d’un récit partagé et partageur.
Une production Freddy Morezon.
Photo : Jose Luis Bongore
Christine Wodrascka s’associe à quinze musiciens reconnus de la scène régionale pour offrir leur interprétation d’In C, pièce emblématique du minimalisme répétitif. Créé spécialement pour l’interprétation de cette œuvre mythique, l’Ensemble FM, rassemble des musiciens issus des scènes jazz, de la musique improvisée et de la musique contemporaine autour leur goût de l’expérience et de la spontanéité.
nov 2015
Mr Morezon 012
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vinyle 45 tours / 18 avril 2015
Tractor Notown
production Mr Morezon
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2012
Tractor Notown
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G.W. Sok : voix, textes
Marc Démereau : saxophones, électronique, scie musicale
Nicolas Lafourest : guitares
Fabien Duscombs : batterie, percussions
Perte et fracas
Le jazz et le rock de Cannibales & Vahinés est plus free que jamais tout en restant mélodique, ouvert et sensible. Et pas dénué d’un swing frétillant, d’une légèreté qui se fredonne, d’arpèges mélancoliques et de suaves lignes de saxo. Osmose jubilatoire. Plénitude des sens.
Murder Poets
par Cannibales & Vahinés
Live au Taquin, Toulouse / février 2020
Vidéo : Claire Hugonnet
Whatever
par Cannibales & Vahinés
Live au Taquin, Toulouse / février 2020
Vidéo : Claire Hugonnet
To Bring You My Love (PJ Harvey cover)
Filmé et enregistré le 24/11/16 à L’Astrolabe, Orléans
Vidéo : L’Astrolabe
Filmé et enregistré le 23/04/2015 à La Dynamo, Toulouse
Images : Eric Le Pottier et Benoît Chatellier
Montage : Eric Le Pottier
Mixage Son : Matèu Baudoin
Cannibales & Vahinés – City of Shades – Live @ La Dynamo, Toulouse – 23/04/2015
Images : Eric Le Pottier et Benoît Chatellier
Montage : Eric Le Pottier
Mixage Son : Matèu Baudoin
Cannibales & Vahinés – Mirror Man – Live @ La Dynamo, Toulouse – 23/04/2015
Images : Eric Le Pottier et Benoît Chatellier
Montage : Eric Le Pottier
Mixage Son : Matèu Baudoin
Cannibales & Vahinés – Oak Tree – Live @ La Dynamo, Toulouse – 23/04/2015
Images : Eric Le Pottier et Benoît Chatellier
Montage : Eric Le Pottier
Mixage Son : Matèu Baudoin
Toutes les vidéos de Cannibales & Vahinés
Cannibales & Vahinés est un quartet franco-hollandais né en 2005 à Toulouse avec Marc Démereau, Fabien Duscombs et Nicolas Lafourest puis rejoint par le charismatique G.W. Sok, chanteur et poète, ex-frontman du groupe mythique The Ex, en 2010. La musique, mâtinée d'imaginaire, de sensible et de représentation oniriques sert d’écrin à la poésie chantée de Sok, qu’il murmure ses complaintes ou vocifère ses colères à la face du monde. La voix éprouvée aux senteurs punks s’allie aux instruments débridés du trio et donne naissance à un son singulier, tout en contrastes. L’improvisation et la créativité individuelle s’équilibrent avec des séquences mélodiques très écrites. Le tout transporté par une fureur rock.
Un rock libre, imaginatif et plein d’engagement, simple et sans fioritures, empreint de rage et de concision, de libertarisme et de retenue, de colère, de poésie et de beaucoup de cœur...
Le groupe a trois albums à son actif, un premier en trio sorti en 2007, William S. Tell, puis N.o.w.h.e.r.e en 2012 et Songs for a Free Body à l'automne 2015.
Des textes de G.W. Sok, écrits lors d'une résidence de trois mois à Paris en 2013 - poèmes, nouvelles, réflexions sur la société où nous vivons, les grandes villes, les aspirations humaines - inspirent ce nouveau répertoire.
Un autre des points de départ, pour la musique, cette fois-ci, est un arrangement de La Symphonie pour les machines du compositeur futuriste russe Alexander Mossolov. Cette pièce, reprise par The Ex Orkest en grande formation en 2000, retrouve avec Cannibales & Vahinés sa puissance communicative très actuelle.
Mais la principale force à l’œuvre lors du travail de composition, c'est l'énorme complicité artistique et humaine que les quatre lascars ont développé depuis ces nombreuses années de travail en commun. Les chansons qui composent l'album sont le fruit d'un processus collectif où chacun a son mot à dire. Ici, toutes les couleurs des vastes palettes qu'ont à leur disposition ces quatre personnages, qui ont sillonné toutes sortes de paysages musicaux, trouvent matière à s'épanouir. C'est aussi ce qui fait de la musique de Cannibales & Vahinés sa singularité : un rock riche de sons et de sens…
En coproduction avec Lo Bolegason (Castres), Le Florida (Agen) et Le Rio (Montauban). Avec le soutien de la DRAC Occitanie, le Conseil Régional Occitanie, la SCPP, le CNV et la SPEDIDAM
Avec N.O.W.H.E.R.E. la poésie offre à Cannibales & Vahinés un terrain d’infinies explorations. Traductions de Léo Ferré, inspirations littéraires ou textes originaux de Sok, la voix éprouvée aux senteurs punks s’allie aux instruments débridés du trio de musiciens et donne naissance à ce son tout en contraste, free-rock, parsemé d’accents no wave (de Blurt à Sonic Youth), d’inflexions jazz ou ethniques, tantôt motorique, tantôt flottant, toujours tranchant.
photo : © Julien Brandely / illustration : © Benoît Guillaume
Née à Toulouse, le 21 juin 1997, sous la pluie, puis au fond des bistrots, La Friture Moderne poursuit depuis bientôt dix-huit ans ses aventures musicales. Elle a longuement exploré sous tous ses aspects, dans la rue, dans les théâtres, au fond des bois ou au bord d'une piscine où s’ébattaient des nageuses synchronisées, les possibilités de la fanfare.
A travers bien des folies, elle a tenté avec délectation d'en écarter les limites. Loin de la fanfare uniquement « festive », elle a toujours donné à entendre une musique portant un regard malin sur toutes sortes d'idiomes populaires.
Son nouvel opus, « Jour de Fête », marque un tournant important. La « fanfare de luxe » abandonne cette appellation pour devenir un (petit) big band, un tentet, se produisant désormais sur scène, dans une scénographie très évocatrice.
Elle se pose aujourd'hui sur les planches avec une certaine classe, et interroge cette notion de « Fête ».
De fêtes ou de célébrations, de ces occasions où les gens s'assemblent pour vivre un moment particulier, il en est de toutes sortes, joyeuses souvent, mais aussi parfois graves, ou amères, ou énervées, cathartiques très fréquemment...
C'est un peu tout ça qui est évoqué, avec énergie et tendresse.
Il y a là-dedans une foison de références, de Moonlight Fiesta que jouait l'orchestre de Duke Ellington dans les années trente, à Flee as a Bird, splendide marche funèbre de la Nouvelle Orléans.
Toute une palette d'émotions est déployée, à la façon cinématographique d'un scénario à imaginer par l'auditeur.
Et d'ailleurs, une place importante est dédiée au cinéma, dans une longue suite qui propose une relecture très fine de certaines musiques des films de Jacques Tati. Mon Oncle, Jour de Fête, Les Vacances de M. Hulot ou Playtime, tant de mélodies magnifiques que tout le monde connaît...
Visuellement, l'orchestre travaille habilement sur l'imagerie du big band (pupitres armoriés, costumes, disposition...). On peut penser aux orchestres de Ray Ventura...
Des intermèdes rythment la soirée, avec un détachement humoristique très particulier.
Des éclairages singuliers, sortes de détournement de la guirlande lumineuse, pouvant évoquer la guinguette populaire, mais aussi l'univers d'un David Lynch, posent des ambiances très évocatrices.
La musique, quant à elle, outre les sources citées plus haut, rend hommage à certains grands directeurs d’orchestres qui ont marqué ou marquent l'histoire: Willem Breuker, Carla Bley, Pino Minafra et bien d'autres...
La classe, je vous dis.