17 mai 2024
Mr Morezon 035
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Le Grand Silence

17 mai 2024
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Save the date !
22.03.24 ⎮Sortie de l'album " Ombres " chez BMC
Podcast France Musique : concert à La Dynamo de Banlieues Bleues enregistré par Radio France à écouter ICI
Robin Fincker : saxophone tenor, clarinette
Lauren Kinsella : voix
Kit Downes : piano, orgue Hammond
Les interprètes de ces chants traditionnels leur donnaient une nouvelle vie, entre adaptation et quête d’une essence originelle. Robin Fincker, explique interpréter les ombres de ces chansons. Ces sont ces ombres à laquelle Lauren Kinsella prête sa voix, en retournant les airs et les paroles comme pour en examiner les coutures, glissant parfois vers des musiques et textes originaux voire des onomatopées, aux confins de la musique contemporaine ; Robin Fincker, entre saxophone ténor et clarinette, Kit Downes passant constamment de l’orgue Hammond au piano et vice-versa, éclairant textes et mélodies de flammèches abstraites qu’ils allument à leur traine. On aurait aimé inviter Luciano Berio, compositeur des fameux Folk Songs, à découvrir ces “ombres”.
Franck Bergerot, Jazz Magazine
Lauren Kinsella sings folksongs from several ages, and has a powerful yet subtle way of shaping them, providing a framework around which the others can explore freely and go off on voyages of discovery. Kit Downes will always find the astonishing tone colours which lie dormant in an organ, either in a church or in this case a Hammond, and Robin Fincker a is subtle, inventive, thoughtful, classy player. There is already an album due out next spring on the Hungarian BMC label. I managed to blag a copy: it is a delight."
Sebastian Scotney, London Jazz News
Inspiré par un mélange de musique ancienne, folk et plain-chant Shadowlands tisse une forme de musique de chambre contemporaine riche en textures sonores. Les trois voix vibrantes des scènes créatives musicales européennes, adeptes de la croisée des genres, conviennent de sauter ensemble vers l'inconnu, dans un repertoire ou l'improvisation côtoie des mélodies pluri-centenaires et des compositions originales.
Ainsi le langage de Kit Downes, pianiste incontournable de la nouvelle scène britannique se mêle à celui du saxophoniste et clarinettiste anglophile Robin Fincker et de la chanteuse irlandaise Lauren Kinsella dans une volonté commune de questionner la lenteur et le bon geste. Les mélodies étirées et chantantes sont ainsi entourées d’un halo de matière sonore chatoyante et mouvante.
Petit à petit, les ombres s'étirent et s'animent.... « Ombres », premier enregistrement du trio est sorti sur le label BMC au printemps 2024.
Daniel SCALLIET : voix
Mathieu SOURISSEAU : guitare basse
Laurent PARIS : batterie préparée
Aymeric AVICE : trompette
Aymeric DESCHARRIERES : saxophone baryton
François Montjosieu // francois@freddymorezon.org
Facteur Sauvage (Augmenté) est un animal électrique destiné à mêler sueur et poésie. Le quintet s’appuie sur un son brut mêlant rock primitif et blues alternatif. Les deux cuivres venus nourrir le trio originel sont garants à la fois du soutien de leurs riffs entêtants et d’improvisations endiablées.
Qu’importe le terrain de leurs évocations, ces cinq musiciens ont un bagage solide et disparate sur les scènes indépendantes, qu’elles soient du côté du garage, du free jazz ou du spoken word. Quant aux textes chantés, scandés, récités, murmurés, parés d’imaginaires anglo-saxons ou de poèmes en français dans le texte, la parole s’invite à la table des granges et des clubs qui aiment débrider les lignes entre set dansant et poésie d’écoute.
Facteur Sauvage (Augmenté) aime faire sens du côté d’une littérature incarnée à grands coups de guitare basse, de batterie préparée et de souffles d’un même élan, radicalement brut, et radicalement tendre.
« T’endors pas tant que t’es pas mort », disait l’adage initial. « Et ne te retourne pas, nous sommes des louves et des loups affamés d’amour ».
Le quintet est en mission sonore. Faire Corps. Faire Face. Faire Sens. Plus rien n’est laissé au sommeil désenchanté du monde. Tout est affaire d’épaules et d’harmonies vertébrales. Nous restons des fantômes au galop, au milieu des décombres, entre force et tendresse.
Sauvagement brut. Sauvagement tendre.
Une production Freddy Morezon, avec le soutien du CNM, de la Région Occitanie, du Conseil départemental de la Haute-Garonne et de l'ADAMI. Partenariat avec la SMAC 07, Annonay (07) / Les Aires, Théâtre de Die et du Diois, Scène conventionnée Art en territoire - Die (26) / Jazz à Luz-Jazz Pyr', Luz-Saint-Sauveur (65). Freddy Morezon est soutenue par la DRAC Occitanie et la Ville de Toulouse
In Spirit réunit trois musiciens reconnus de la scène jazz : Betty Hovette (piano préparé), Sébastien Bacquias (
SAVE THE DATE
14.06.24 ⎮ Sortie de l'album sur le label Mr Morezon
COMMUNIQUE DE PRESSE
En écoute en avant-première un titre de l'album, c'est juste ci-dessous !
Christine Wodrascka : piano
Didier Lasserre : batterie
Un jour, en l'an 2018, Didier Lasserre et Christine Wodrascka se retrouvent dans le projet transatlantique The Bridge au sein d'un quintet franco-américain de free jazz ou de musique improvisée, selon l’humeur : Les Minuscules Sangliers avec Keefe Jackson, Dave Rempis, et Peter Orins.
En tournée pendant trois semaines à travers la France, Didier Lasserre et Christine Wodrascka ont le loisir de s'observer, de croiser leur musique, se confronter même. Des affinités, ils s'en sont trouvées, plus d'une ! Le rythme et tous ses mystères, le son et toutes ses richesses, l'énergie et toutes ses nuances : ils s'en régalent, s'en amusent, sérieusement, en toute liberté.
Un autre jour, en l'an 2021, Didier met en place un projet de septet, Silence was pleased qui réunit Didier Lasserre, Jean-Luc Cappozzo, Gaël Mevel, Denis Cointe, Laurent Cerciat, Christine Wodrascka, Benjamin Bondonneau et Loïc Lachaize.
Ici, Didier établit une sorte de parcours composé de différents rendez-vous aux couleurs bien distinctes : un très beau moment poétique. Au détour du chemin, une étape est prévue : Didier Lasserre et Christine Wodrascka jouent en duo. La sauce prend on ne peut mieux, à chaque représentation. C’est précisément là que le duo Didier Lasserre, drums, et Christine Wodrascka, piano, est né. Le pas est franchi, en témoigne l'enregistrement lupercales /1.
Leur réelle racine à tous deux : le free jazz. En complément, la musique contemporaine, dans tous ses états. Ensemble, derrière leur instrument, ils aiment se surprendre, se soutenir, se confondre, se contredire, se laisser flotter dans l'espace sonore, échafauder petit à petit un sillon, creuser, insister, répéter, jouer avec plein ou vide, silence ou force, noir ou blanc.
Un duo évident.
D'une partition invisible, feuille de papier millimétrée noircie, trouée, striée,
d'un canevas de rythmes pensés par trois en points serrés,
d'une harmonie d'un seul trait, en pur jailli,
Christine Wodrascka & Didier Lasserre jouent leur présence dans le réel, et le réel de leur présence.
Free ? Bien sûr, ils ont payé leur tribut … à l'Histoire, à ce que l'on appelle la mémoire, et à l'attente aussi.
Mais ne vous y trompez pas : plus qu'une simple issue, il est bien question, ici, de liberté.
Denis Cointe travaille actuellement à l'écriture d'un film documentaire sur la musique improvisée et tout particulièrement auprès de Didier Lasserre et de Christine Wodrascka. Il sera produit par l'Atelier documentaire.
+ d'infos
BOUCS ! sera en showcase le 22 mars 25 au Babel Music XP : rendez-vous à 15h30 au Grand plateau de La Friche la Belle de Mai !
Sam Karpienia : voix, mandole, tambourin
Nicolas Lafourest : guitare électrique
Mathieu Sourisseau : basse acoustique
Pointbreak.fr
Aux scansions éco-féministes hurlantes d’urgence de la veille, succède l’urgence d’un trio versé dans l’introspection carrément sonore. Trio à cordes, posé volontairement à la croisée des quelques mondes. Marseille/Toulouse d’abord. Puis la tradition provençale, le post-rock, le punk. La joie est dans la friction des contraires, dixit un philosophe sans doute un peu inventé ici. Le trio Karpiena/Sourisseau/Lafourest s’y entend en contraires. Et en joie aussi. Du fond de leurs gosiers comme dans l’assurance des trois paires de pognes en action. C’est joyeusement ébouriffé, c’est rock, c’est pensé, c’est un peu noise. Non. Le bruit à l’ouvrage dans ce concert, c’est celui des poètes, lunaires et sonores. Celui qui vous dérange une chambre bien mieux qu’un troupeau d’ado basketteurs et fans de Muse. Sans rapport, les chansons du trio, pleines de riffs à la griffe buissonnière, tapent juste. Juste entre le cœur et l’estomac. Encore en formation, le trio. On vient de le réunir. Mais déjà prêt à s’ajuster. Lafourest défouraille avec une humilité de forcené, sa guitare éclaircit l’émotion du chant de Karpenia, en litanies et en gouaillantes. Du côté de la maison Souris, on a les rondeurs de basse assassine et goulue. En place malgré les vents contraires et le froid du canal. Concert de chants consolateurs, parfaits pour la petite assemblée médusée sous la toile du Maquis.
Guillaume Malvoisin – Pointbreak.fr – septembre 2023
© Edouard Barra
Boucs! signe l'union sacrée de trois artistes accomplis au sein de projets musicaux majeurs pour une création mêlée de rock rageur anglo-saxon et d'embruns méditerranéens autour des textes poétiques de Sam Karpienia.
Mathieu Sourisseau, Nicolas Lafourest et Sam Karpienia, un trio de cordes qui nous emporte dans un monde électrique d'une lumineuse noirceur. Ils défrichent avec sérénité ces contrées inexplorées de la musique Post-Folk Occitane.
Un voyage quasi-mystique des mondes anglo-saxons à la méditerranée. Mathieu Sourisseau, Sam Karpienia et Nicolas Lafourest, après des années de rencontres et d'échanges respectifs, se retrouvent atour de textes occitans portés par Sam Karpienia. L'idée de la résidence est de trouver ensemble les ponts imaginaires et musicaux qui relient les deux mondes, de les construire là où ils n'existent pas encore et d'inventer la musique d'un entre-deux, d'un lieu suffisamment vaste et relégué pour qu'en surgisse la nécessité d'une musique vive et coriace. C'est dans cette géographie de récits et de lieux ignorés que les musiciens peuvent cartographier des parcours inattendus, confronter des matières et des climats et restituer puissamment la bande-son d'une densité que nous ne pouvons saisir autrement que par la musique.
Texte Mànu THÉRON, La Cie du Lamparo / La Cité de La Musique - Septembre 2023
Boucs! est une production Freddy Morezon, réalisée en coproduction avec Cerc - Centre de creacion musicau, Pau (64) et La Cité de la Musique de Marseille (13). Avec le soutien de la Région Occitanie.
Retrouvez en podcast sur France Musique CiRuS ViRCuLe à l'honneur dans l'émission " Carrefour de la création " d'Anne Montaron : Duo CiRuS ViRCuLe / À L'Improviste !
6 janvier 2023
Mr Morezon 031
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Betty Hovette : piano préparé ou cadre de piano (apporté)
Laurent Paris : percussions préparées
© Christian Taillemite
Nous avons changé d’époque. De nos jours, l’Intelligence Artificielle (IA) a déjà pris tant d’importance que même dans le domaine des arts, elle est en mesure de remplacer l’homme. On peut aujourd’hui lui faire écrire de la musique dans le style de Stravinsky, à la manière des chorals de Bach, lui demander d’engendrer une improvisation dans l’esprit du « Giant Steps » de John Coltrane, voire de créer sa musique originale.
Cependant, l’improvisation libre est un domaine qui pourrait bien lui rester inaccessible, car derrière l’IA, la mal nommée, se trouvent – il faut s’en souvenir – des programmeurs inaptes à transcrire en code informatique les qualités fondamentales de l’improvisation libre : l’instinct, l’inspiration partagée, l’empathie véritable.
Fort de ces qualités, CiRuS ViRCuLe part à la recherche des derniers territoires sonores inconnus à chacune de leur performance. Betty Hovette et Laurent Paris sont deux « artistes-révélateurs » qui continuent de dénicher des trésors indomptés. Qualifier leur musique d’« improvisation libre » serait d’ailleurs réducteur : leur quête consiste moins à trouver une liberté qu’ils (s)ont déjà qu’à parvenir au cœur du son lui-même, à quérir l’inespéré du finalement advenu. Loin de tout pré-organisé, bien au-delà de la mélodie accompagnée et de la notion traditionnelle d’harmonie - sans pour autant les renier ni les évacuer absolument - , ces musiciens de notre temps concentrent leurs efforts créatifs sur la création de textures inenvisagées ou de phénomènes rythmiques dans le hors tempo. Se joue d’ailleurs entre eux un jeu d’identité instrumental : le " qui joue quoi ? " est bien l’un des mystères que l’on ressent avec plaisir à l’écoute de ces moments musicaux. Il en résulte une musique jamais directive. L’incroyable ici réside précisément dans la diversité des sentiments exprimés et ressentis, dans l’ouverture à des rapports au monde autres que ceux qu’on voudrait nous imposer, dont toute la saveur réside dans l’incertain même, le savoureux ambigu.
Musique intemporelle qu’on imagine avoir été possiblement enregistrée aussi bien à la préhistoire qu’au plus fort des musiques dites « contemporaines ». Musique d’apparition. Mieux : d’émergence ! La visée de ses créateurs relève moins de l’expérimental, moins de la découverte du nouveau, que du pur plaisir d’écouter du·des son·s. Soit un antidote au grandiloquent, au ressassé, au connu d’avance.
Ludovic Florin
1er juin 2023
AJMILIVE #37
+ d’infos
Betty Hovette : piano
© Fabien Dupouy
Le roi des instruments – selon Berlioz – a été soupçonné de ne pas avoir de personnalité propre. Dans la tradition classique, il peut se faire flûte, orchestre, chœur, violoncelle, mais où se situe la personnalité singulière de l’instrument à clavier ? Avec son solo, Betty Hovette propose sa réponse. Sous ses doigts, le piano existe non seulement à travers ses 88 touches – sous mille formes, que ce soit celle du répertoire baroque-classique ou celle des musiques écrites du XXe siècle qu’elle pratique – mais également à partir de ses extensions imaginées aussi bien dans les musiques dites contemporaines que par la pratique de l’improvisation libre à laquelle elle est à présent très attachée – jeu dans les cordes, sur le cadre, etc. Dans sa conception, le piano se situe à la croisée de tous ces univers qu’elle synthétise d’une manière avant tout sensible, car bien consciente que l’artiste de ce premier quart de XXIe siècle a le devoir de créer des ponts avec tous les types de public, ce sans pour autant renoncer à une ambition artistique qui aspire à l’émotion par la beauté, parfois expérimentale. Une aventure humaine autant que musicale !