Iana – D’une extrême à l’autre – part. 1/2
Filmé au Théâtre du Pavé, Toulouse, le 7 janvier 2017
Captation vidéo : live in life productions www.liveinlife.fr
Prise de son : Ananda Cherer
Archives pour la catégorie Artistes
vidéo Iana part. 2/2
Iana – D’une extrême à l’autre – part. 2/2
Filmé au Théâtre du Pavé, Toulouse, le 7 janvier 2017
Captation vidéo : live in life productions www.liveinlife.fr
Prise de son : Ananda Cherer
Fish From Hell
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Discographie
Rivages Barbares
24 mar 2022
+d'infos
Moby Dick Wanted !
27 oct 2017
Mr Morezon 015
+ d'infos/commander
Distribution
Sébastien Bacquias : contrebasse, effets
Marc Démereau : saxophone, scie musicale, effets
Fabien Duscombs : batterie, percussions
Fish From Hell
© Johann Michalczak
Vidéo
Vidéo : Johann Michalczak
Fish From Hell
Trio formé pour jouer en live la musique du spectacle « Moby Dick Wanted ! » de la Compagnie les Mécaniques Célibataires (mars 2015), Fish From Hell convoque les mouvements du grand cachalot blanc, faisant appel à l'improvisation et à toute une palette sonore allant des sons acoustiques les plus ténus aux déluges de l'électronique les plus dévastateurs.
La musique du trio fulmine sous sa cuirasse pour traiter énergie de jeu et mélodie répétitive avec une puissance égale. Si on entend des emprunts à la noise, au rock et au free, la musique improvisée de Fish From Hell n'a de définition que dans le mouvement imparable et constant de ses dialogues. La légèreté, qu'on pourrait croire soufflée par un angelot baroque et alcoolisé, n'est pas exempte des débats des trois bretteurs.
RIVAGES BARBARES
Après avoir rendu hommage au Moby Dick d'Hermann Melville, à la folie d'Achab, aux éléments déchaînés et aux créatures des abîmes, le trio Fish from Hell s'attaque à son second opus, Rivages Barbares.
Il est question, ici, des Origines.
On parle parfois des Arts Premiers, des Civilisations Primitives – et tout de suite, l'adjectif (primitif), dont la racine parle de l'initialité, de l'origine, cet adjectif résonne immanquablement chargé de quelque chose de péjoratif, porteur d'une connotation le rendant proche du mot « inférieur ». Le Primitif, l'homme peu civilisé, le Sauvage, le Barbare...
On a tous en tête l'image de ces rivages, auxquels abordaient, au péril de leur vie, les courageux héros/hérauts de notre Civilisation, porteurs de la parole de leurs dieux, le bon Dieu, et le Commerce, et du martyre de certains d'entre eux, malheureux missionnaires dévorés par de sanguinaires anthropoïdes.
Aujourd'hui, on utilise plutôt les termes de Peuples Autochtones, de Natifs ou de Peuples Racines.
A l'exception peut-être du Peuple des Sentinelles des Iles Andaman, qui parvient encore, de façon résolue, à rester coupé du Grand Monde, les jeux sont, en grande partie, faits, et tout espace, social ou naturel, est potentiellement exploitable, mis au carré, civilisé ou en voie de l'être, à force de Caterpillar...
Alors on s'interroge sur ce qu'il reste de vivant des Origines. On écoute ces enregistrements « ethnographiques » du milieu du siècle dernier où l'on entend, en arrière fond de musiques que presque plus personne ne joue aujourd'hui, rire des enfants, caqueter des poules et roucouler des oiseaux... Documents sonores d'un monde révolu, où la musique était au cœur de la vie.
Et même le craquement du vinyl fait chaud au cœur comme celui d'un feu de bois.
Et, comme on est loin de connaître, ou de reconnaître ses propres origines, qui ne font pas forcément vibrer ou fantasmer, on s'invente, naïvement, sa propre version de l'Eden.
Fish from Hell est allé chercher dans certaines de ces précieuses reliques, la source de la musique qui constitue « Rivages Barbares ».
La majeure partie provient de l'écoute assidue des arts musicaux d'Asie du Sud Est, d'Indonésie (Bali, Sumatra, Papouasie Nouvelle Guinée...), de Mélanésie...
Le processus de composition ne tient pas principalement à l'hommage, mais plutôt à l'observation de « comment ces musiques nous traversent », et qu'est-ce qui sort de nous après cette traversée.
Nous, musiciens d'aujourd'hui, musiciens d'un monde dont on peut difficilement nier la barbarie.
Trio Evrard-Frith-Wodrascka
Distribution
Fred Frith : guitare électrique
Christine Wodrascka : piano
Jean-Yves Evrard : guitare électrique
écouter
Trio Evrard - Frith - Wodrascka
Né à Toulouse d’une rencontre au musée des Abattoirs, le trio Jean-Yves Evrard, Fred Frith, Christine Wodrascka est le mélange savoureux de trois fortes personnalités musicales. Quand Jean-Yves Evrard, qualifié de poète du son, utilise plusieurs types de guitare, Fred Frith se concentre sur la guitare électrique. Christine Wodrascka, elle, joue du piano avec une approche bien à elle, dans l’exploration toujours plus poussée de son instrument. Fred Frith et Christine se rencontrent lors de projets en orchestre. Avec Jean-Yves Evrard, la pianiste fait route commune depuis la création de leur duo en 2013. C’est en 2016 que Fred Frith à se joint à eux pour un projet en trio.
À la croisée d’horizons différents, leur musique laisse émerger des sonorités issues du rock et des musiques contemporaines. Leur concert, c’est l’aventure d’une musique de l’instant. Tout peut bifurquer vers différents paysages, parfois denses, parfois désertiques, avec poésie et subtilité. Chaque représentation est un moment unique où ils font de l’inconnu leur terrain de jeu. Plus que leur goût commun pour les musiques improvisées, les trois musiciens partagent un rapport particulier à la musique écrite, dont ils nourrissent à chaque seconde leur jeu d’improvisateur. Dans ce trio de cordes frappées (parfois très fort !), pincées ou même caressées, ils font résonner les sons en apportant leur touche de sensibilité et d’intimisme à travers un jeu délicat et une écoute surprenante, tout en créativité.
Vidéo
Concert au 19 Paul Fort à Paris, le 5 juillet 2017.
Vidéo : « Mistinguette »
test duo Lopez Wodrascka
plop de test
Portrait de Christine Wodrascka sur France Musique
Le beau portrait de Christine Wodrascka dressé par Anne Montaron jeudi 15 septembre 2016 dans l’émission « A l’improviste » sur France Musique est réécoutable en podcast :
(ré)écouter l’émission
Nouvelles vidéos du duo IANA, avec les pianistes Christine Wodrascka et Betty Hovette, filmées en janvier dernier au Théâtre du Pavé à Toulouse, avec Un Pavé dans le Jazz :
vidéo – extrait 2
Réveil en Musique – Sweetest Choice Jeune public
Dates à venir
-
16Jan
Distribution
Sweetest Choice
Sébastien Cirotteau : trompette
Benjamin Glibert : guitare 12 cordes
Audio
Intervention de Sweetest Choice à l'école de Baudéan (65), à l'occasion d'une résidence de territoire avec Traverse, nov-déc 2019 - "Le grand lustucru" :
Contact
Alexandra Cirotteau // alexandra[a]freddymorezon.org
Réveil en musique
avec Sweetest Choice
Réveil en Musique
Le Réveil en Musique est un projet d'action culturelle du duo Sweetest Choice (guitare, trompette) destiné à des enfants de 3 à 5 ans.
Le duo propose d’accompagner les enfants lors d’un temps calme de l’après-midi en associant une ambiance musicale douce et intimiste favorisant l’écoute, le repos ou le sommeil selon le rythme de chaque enfant.
Le Réveil en Musique ne doit pas être envisagé comme un concert, mais comme une véritable proposition basée sur le ressenti et l’expression de l’émotion.
Lors de la venue des musiciens, les enfants sont en situation d’activité libre, de manière à pouvoir exprimer leur réaction face à la musique. L'espace doit être aménagé de manière à favoriser à la fois l'expression des enfants et la déambulation des musiciens. L’enjeu est de laisser à l'enfant la liberté d’apprécier ou non la proposition musicale, à sa façon.
Le projet est modulable en fonction du lieu (médiathèque, classe) et de l’âge des enfants.
Un dossier pédagogique fournit des propositions de préparation ou de prolongation du projet par l'enseignant ou l'encadrant.
Facteur Sauvage
Actualités
Nouvelle création 2024 " Facteur Sauvage (Augmenté) " avec Aymeric Avice (trompette) et Aymeric Descharrières (saxophones).
écouter
Discographie
Facteur Sauvage III
4 octobre 2019
Mr Morezon 022
+ d'infos
Facteur Sauvage II
24 janv 2018
Mr Morezon 016
+ d'infos/commander
Facteur Sauvage I
EP
fev 2017
Mr Morezon 013
+ d'infos/commander
Distribution
Laurent Paris : batterie préparée
Mathieu Sourisseau : guitare basse
Daniel Scalliet : voix
Revue de presse
442e rue
Avec un tel pedigree, ce trio improbable ne peut décemment pas faire une musique aseptisée, formatée et innocente, ce serait contre-nature. Facteur Sauvage, c’est un mélange de jazz fantomatique, genre Tom Waits scrofuleux, de blues dégénéré, genre Captain Beefheart extatique, d’avant-garde bastringue, genre the Ex déviant, de noise démembrée, genre Sonic Youth halluciné.
Pour entrer en transe sans utiliser de substances prohibées, Facteur Sauvage, c’est de première bourre. Et, une fois que vous êtes dans un état second, c’est là que la magie opère, que vous entrez de plain-pied dans vos rêves les plus dingues, ou vos cauchemars les plus expressifs, les plus radicaux n’étant pas forcément ceux que vous attendiez. Facteur Sauvage sont de fiers guerriers de l’accord déstructuré, d’altiers gladiateurs de l’arpège abrasif, d’arrogants chevaliers de la mélodie bouleversifiée, à la fois Attila, Spartacus et Prince Noir en route pour une petite virée raboteuse et chaotique dans des contrées à peine défrichées par la civilisation. De quoi entretenir une légende et passer à la postérité.
Lionel Dekanel, 442E RUE, n°126 p.13, juillet 2018
Facteur Sauvage
© Franck Morinière
Facteur Sauvage, anomalie musicale, virus poétique, self-made sound. Un trio brut, compact. Un son tout droit sorti des tubes d'une amplification artisanale parcouru par une voix chauffée à blanc. Spoken word ou chansons, les mots rebondissent sur une section guitare basse et batterie préparée, nourrie au blues primitif et au rock.
En concert, Facteur Sauvage nous prend doucement par l’oreille pour nous secouer peu à peu jusqu’à finir en sueur. Animal à sang chaud, le trio soulève des volutes de poussières entre morceaux tendres et titres féroces. Leur musique installe une ambiance évocatrice, presque narrative ou cinématographique, nous emmenant dans un road-movie initiatique, entre bouges enfumés et personnages de foire attachants…
Willy Wolf, l'homme qui va mourir (2019)
En 2019, Facteur Sauvage s'est plongé à corps perdu dans la création d'un nouvel opus inspiré du personnage nantais et mythe urbain de Willy Wolf. Willy Wolf, plongeur auto-proclamé champion du monde, vivait de la vente de ses cartes postales sur laquelle il posait, flanquées d’une tête de mort et d’une invitation implacable : « Achetez l'homme qui va mourir ». Il donnait rendez-vous aux habitants avides de prouesses physiques et de dangers inconsidérés pour réaliser des exploits le mettant au rang d’un Trompe-la-mort. C’est ainsi qu’il est devenu une figure de la ville de Nantes. Le 31 mai 1925, à l’âge de 27 ans, il monta sur le pont du Transbordeur de Nantes devant une foule de 50 000 personnes. Après quelques œuvres d’équilibriste au-dessus du vide, il enflamma sa ceinture et plongea de 55 mètres de hauteur… La foule et la Gaumont présente pour l’occasion unique, assistèrent à une mort en direct. La torche vivante devint comète et la comète s’éteignit dans les flots de la Loire. Un mythe était né.
Mais Willy Wolf est-il mort ce jour-là ? Ou s’est-il engouffré dans d’autres aventures sous-marines ? Pour Facteur Sauvage, il ne reste pas de cette histoire un simple fait divers. Le spectacle de la mort importe peu. C’est l’élan de ce fils d’immigré polonais, ajusteur de son métier, acrobate rêveur, brailleur sur les marchés, qui interpelle. Il nous raconte autre chose. Un petit homme se dressant devant sa condition d’homme. Une histoire à colporter toujours. Un rêve défrisant le monde du réel.
Facteur Sauvage a entrepris un travail d’écriture musicale et de crieur public autour de Willy Wolf, en créant de nouveaux morceaux qui s’articulent autour du film de cette histoire. Un sorte de cinéma-concert imaginaire, dans lequel instrumentarium aride et spectateurs avides doivent faire front pour une communion et une rage réunies. Lever la fureur de vivre de cet homme, son goût du risque, sa poésie ensorceleuse, sa conquête du courage et l’ensemble de ses possibles...
Une production Freddy Morezon. Avec le soutien de la DRAC Occitanie, du Conseil Régional Occitanie et du CNV.
Sweetest Choice
Dates à venir
-
12Nov
-
13Jan
-
14Jan
Sweetest Choice – Au Fil du Tarn -
15JanSweetest Choice – Au Fil du Tarn -
16Janécouter
Discographie chez Mr Morezon
Mélodie
Mr Morezon digital
3 octobre 2025
+ d'infos/commander
Trois Oiseaux
Mr Morezon 018
7 juin 2018
+ d'infos/commanderDistribution
Sébastien Cirotteau : trompette
Benjamin Glibert : guitare 12 cordesRevue de presse
A peine paru déjà chroniqué tant la musique est belle, définitivement inclassable dans la pureté de son principe, foncièrement innovante sans pour autant prétendre à la modernité, aussi simple à l’oreille que délicate à l’interprétation. […]
Au-delà de l’inspiration classique ou populaire caractérisant ces œuvres la plus évidente qualité de cet enregistrement réside dans l’exigence à laquelle il convie notre écoute, l’oblige éventuellement, si nous souhaitons du moins continuer d’entendre ce qui se joue. Cette incitation de l’auditeur à devenir acteur de sa propre audition, dont la pièce de Nono s’avère sans doute le plus singulier exemple, transcende la musique écrite en musique vivante, au point que l’on comprend soudain pourquoi il fallait que des improvisateurs s’approprient ces pièces : eux seuls pouvaient exprimer une note ancestrale comme s’ils venaient de l’inventer, traquer la justesse et la véracité de l’instant jusque sous les pierres les plus improbables et nous inviter, pour les entendre, au fond des repaires les plus secrets. Eux seuls également pouvaient choisir la douceur d’un tel répertoire, eux qui savent la brutalité du choc culturel et son inséparable corollaire de solitude.
Joël Pagier, Revue & Corrigée, septembre 2018
Clarté des timbres, netteté des phrasés, raffinement des constructions… la musique de Sweetest Choice impressionne par sa sobriété intime et distinguée.
Bob Hatteau, Jazz à Babord, août 2018
C’est un très bel album que ce Trois oiseaux. Très beau réellement.
Épure pourrait être le mot le plus adapté pour qualifier cet album. Les phrases vont à l’essentiel, sans chichi ni atours clinquants, et l’émotion en est bien sûr d’autant plus grande.
Disque élu Citizen Jazz
Gilles Gaujarengues, Citizen Jazz, juin 2018
Contact
Booking
Alexandra Cirotteau // alexandra[a]freddymorezon.org
Artistique
Sébastien Cirotteau // sebastiencirotteau[a]gmail.com
Liens
Dossier de production Light Songs
- Le Réveil en Musique – projet d’action culturelle jeune public avec le duo Sweetest Choice
Sweetest Choice
folk intimiste
Sweetest Choice
Formé en 2016, Sweetest Choice, duo composé de Sébastien Cirotteau (trompette) et Benjamin Glibert (guitare 12 cordes), tire son nom du chef d’œuvre de la musique vocale, O Solitude, my sweetest choice de Purcell. Par le biais de transcriptions originales, Sweetest Choice propose une relecture instrumentale et intimiste de pièces musicales finement choisies pour leur intensité émotionnelle. Au fil des répertoires, le duo continue de nous livrer une folk acoustique subtile qui flirte avec la pop instrumentale, la musique de chambre épurée et la musique contemporaine.
Sweetest Choice transforme chaque performance en un moment d’émotion pure et de délicatesse sonore, pour nous transporter dans un voyage musical intemporel.Light Songs
Avec leur nouveau répertoire intitulé Light Songs, le duo part à la recherche de la lumière : une exploration musicale de l’exaltation, de la passion, pour un répertoire enlevé, lyrique, parfois profond mais toujours délicat. Sweetest Choice souhaite relier différents genres et diverses époques entre elles, avec une attention particulière pour la musique écrite par des femmes. Light Songs offre l'opportunité de raconter de petites histoires qui apportent un regard neuf sur l'Histoire de la musique. Ils interrogent l’amour, la création, l’inspiration.
Grave, belle et lumineuse, leur musique appelle l’auditeur à une écoute recueillie, créant des concerts uniques et mémorables.Light Songs est une production Freddy Morezon, réalisée en co-production avec la Scène Nationale d'Albi, l'association Traverse (65), la ville de Perpignan (66) et la communauté de communes de Haute Corrèze. En partenariat avec le Cie Aquaserge. Avec le soutien de la Maison de la Musique de Cap’Découverte et d'Occitanie en Scène.

