Archives pour la catégorie Betty Hovette

Singe de l’encre

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Podcast du concert du 30 décembre au Jazz A Luz, festival radiophonique


Distribution

Catherine Jauniaux : chant, voix, objets
Betty Hovette : claviers
Benoît Burello : basse, chant
Marc Démereau : saxophones baryton et alto, scie musicale, chant
Fabien Duscombs : batterie

Singe de l'encre

Steve Lacy Songbook

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Steve Lacy Songbook

Singe de l'encre est un quintet formé en 2020, leur première création s'intitule « Steve Lacy Songbook » : un hommage au saxophoniste soprano américain Steve Lacy (1934-2004).

Il est ici question d'un regard porté sur la musique de Steve Lacy, et, plus spécifiquement, de "chansons" qu'il composait et jouait avec sa compagne, Irene Aebi.

Dans ce projet, « Steve Lacy Songbook », on n'entend pas rejouer la musique du « maître » telle qu'il le faisait, mais plutôt créer une musique actuelle et inouïe. Se laisser traverser par la beauté et l'intelligence originales de cette œuvre, pour lui donner aujourd'hui une résonance nouvelle, une prolongation vivante et enthousiaste.

Nourris de diverses cultures, allant de la pop, du rock, au jazz libre, à la musique improvisée et contemporaine, les cinq musiciens se dédient joyeusement à ce beau projet, et mettent collectivement leurs langages en question dans l'élaboration de cette re-création.

Un quintet d'aujourd'hui investit et prolonge de façon vivace et actuelle la musique d'un « maître ».

Steve Lacy

Grand musicien américain qui a longtemps vécu en France, Steve Lacy s'est consacré toute sa vie au saxophone soprano, et a traversé la seconde moitié du 20ème siècle et le tout début du 21ème en acteur éminent du jazz et du free jazz. En tant que compositeur, il a peu a peu forgé un langage extrêmement singulier, unique et immédiatement reconnaissable, plein de liberté, mais aussi de rigueur, et de références multiples.
Nombre de ces compositions prenaient leur source dans des textes, très divers, qui touchaient ce grand lecteur,  générant ce qu'on doit bien appeler des « chansons ».

Le choix des textes que Lacy mettait en musique (et certains sur la suggestion de sa compagne, Irene Aebi) en disait long sur sa culture, sa curiosité, ses lectures et ses centres d'intérêt.

A travers ces choix, il apparaît comme un lettré, philosophe, poète et ami de poètes (au premier rang desquels Brion Gysin...).

De poètes médiévaux anonymes, à Judith Malina, co-fondatrice du Living Theater, en passant par les surréalistes (Dali, Eluard...), il pouvait aussi s'inspirer du journal de Georges Braque, de listes diverses, ou de textes de Prospectus vantant les beautés d'une île orientale...

Et derrière tout ça, aussi, il y a le Tao, les cultures de la Chine et du Japon anciens, auxquels il s'intéressait au plus haut point...

Singe de l'encre

Cet animal abonde dans les régions du nord ; il a quatre ou cinq pouces de long ; il est doué d’un instinct curieux ; ses yeux sont comme des cornalines, et son poil est noir de jais, soyeux et flexible, suave comme un oreiller. Il est très amateur d’encre de Chine, et quand quelqu’un écrit, il s’assied, une main sur l’autre et les jambes croisées, en attendant qu’il finisse puis il boit le reste de l’encre. Après il revient s’asseoir à croupetons, et il reste tranquille.

Wang A-Hai, 1791
Cité par Jorge Luis Borges (Le livre des êtres imaginaires)

BEK

Actualités

En résidence de création du 7 au 11 novembre 2022 au Studio d'Eole, Blagnac

Distribution

Betty Hovette : piano/clavier
Karine Sancerry : peinture
Émilie Mousset : électroacoustique

BEK

En dérive... Dérive sonore et plastique improvisée

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BEK

En dérive...

Dérive sonore et plastique improvisée

Créer dans l’instant un échange évolutif-interactif entre trois entités vibrantes, l’acoustique du piano (ou clavier), le corps du peintre et la diffusion acousmatique de sons fixés joués en direct.
Cette dérive repose sur un vocabulaire commun développé en « laboratoire » pour le remettre en jeu lors des performances, le lâcher-prise ayant alors ses droits, les matières et les énergies se confondant, se superposant, des cohérences de natures différentes se faisant jour : exploration de la matière, glissements successifs, ondoiements, sons attrapés, détournés, remis dans un flux toujours en perpétuel mouvement…
De la sorte, chaque performance possède sa propre dérive, ses pôles d’attraction et sa propre formation (i.e. qui se forme dans et par la progression temporelle) à l’œuvre. L’imprévisible a donc ses droits dans la mesure où les formes plastiques peuvent se laisser porter par le sonore, tout comme le visuel pourra engendrer la matière musicale. Se posent ainsi les questions de l’autre, de la latence, du presque rien, d’archipels mondes comme l’aurait exprimait Edouard Glissant.

Iana

Deux femmes, porteuses d’histoires musicales polychromes. Deux pianos, formation dont les potentialités sont loin d’avoir été toutes révélées. Deux parcours aux tracés apparemment parallèles, mais qui convergent vers un même horizon, leur domaine de prédilection se rapprochant sans cesse depuis un demi siècle – Christine Wodrascka est une figure fameuse des scènes de l’improvisation libre, attirée par la musique contemporaine, pendant que la fréquentation des oeuvres de Ligeti, Cage, Crumb, Harvey, etc. a porté tout naturellement Betty Hovette hors des portées fixes de la partition écrite.

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