nov 2015
Mr Morezon 012
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Songs for a Free Body

nov 2015
Mr Morezon 012
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18 mai 2017
Mr Morezon 014
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24 mar 2022
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27 oct 2017
Mr Morezon 015
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Sébastien Bacquias : contrebasse, effets
Marc Démereau : saxophone, scie musicale, effets
Fabien Duscombs : batterie, percussions
© Johann Michalczak
Vidéo : Johann Michalczak
Trio formé pour jouer en live la musique du spectacle « Moby Dick Wanted ! » de la Compagnie les Mécaniques Célibataires (mars 2015), Fish From Hell convoque les mouvements du grand cachalot blanc, faisant appel à l'improvisation et à toute une palette sonore allant des sons acoustiques les plus ténus aux déluges de l'électronique les plus dévastateurs.
La musique du trio fulmine sous sa cuirasse pour traiter énergie de jeu et mélodie répétitive avec une puissance égale. Si on entend des emprunts à la noise, au rock et au free, la musique improvisée de Fish From Hell n'a de définition que dans le mouvement imparable et constant de ses dialogues. La légèreté, qu'on pourrait croire soufflée par un angelot baroque et alcoolisé, n'est pas exempte des débats des trois bretteurs.
Après avoir rendu hommage au Moby Dick d'Hermann Melville, à la folie d'Achab, aux éléments déchaînés et aux créatures des abîmes, le trio Fish from Hell s'attaque à son second opus, Rivages Barbares.
Il est question, ici, des Origines.
On parle parfois des Arts Premiers, des Civilisations Primitives – et tout de suite, l'adjectif (primitif), dont la racine parle de l'initialité, de l'origine, cet adjectif résonne immanquablement chargé de quelque chose de péjoratif, porteur d'une connotation le rendant proche du mot « inférieur ». Le Primitif, l'homme peu civilisé, le Sauvage, le Barbare...
On a tous en tête l'image de ces rivages, auxquels abordaient, au péril de leur vie, les courageux héros/hérauts de notre Civilisation, porteurs de la parole de leurs dieux, le bon Dieu, et le Commerce, et du martyre de certains d'entre eux, malheureux missionnaires dévorés par de sanguinaires anthropoïdes.
Aujourd'hui, on utilise plutôt les termes de Peuples Autochtones, de Natifs ou de Peuples Racines.
A l'exception peut-être du Peuple des Sentinelles des Iles Andaman, qui parvient encore, de façon résolue, à rester coupé du Grand Monde, les jeux sont, en grande partie, faits, et tout espace, social ou naturel, est potentiellement exploitable, mis au carré, civilisé ou en voie de l'être, à force de Caterpillar...
Alors on s'interroge sur ce qu'il reste de vivant des Origines. On écoute ces enregistrements « ethnographiques » du milieu du siècle dernier où l'on entend, en arrière fond de musiques que presque plus personne ne joue aujourd'hui, rire des enfants, caqueter des poules et roucouler des oiseaux... Documents sonores d'un monde révolu, où la musique était au cœur de la vie.
Et même le craquement du vinyl fait chaud au cœur comme celui d'un feu de bois.
Et, comme on est loin de connaître, ou de reconnaître ses propres origines, qui ne font pas forcément vibrer ou fantasmer, on s'invente, naïvement, sa propre version de l'Eden.
Fish from Hell est allé chercher dans certaines de ces précieuses reliques, la source de la musique qui constitue « Rivages Barbares ».
La majeure partie provient de l'écoute assidue des arts musicaux d'Asie du Sud Est, d'Indonésie (Bali, Sumatra, Papouasie Nouvelle Guinée...), de Mélanésie...
Le processus de composition ne tient pas principalement à l'hommage, mais plutôt à l'observation de « comment ces musiques nous traversent », et qu'est-ce qui sort de nous après cette traversée.
Nous, musiciens d'aujourd'hui, musiciens d'un monde dont on peut difficilement nier la barbarie.
oct 2010
Mr Morezon 005
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1999
Autoproduction, Toulouse
oct 2013
Mr Morezon 007
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2008
Buda Musique
Distribution France Socadisc
vinyle 45 tours / 18 avril 2015
Tractor Notown
production Mr Morezon
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18 mai 2017
Mr Morezon 014
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Marc Démereau : saxophone baryton
Marc Maffiolo : saxophone basse
Florian Nastorg : saxophone basse
Actionné par l’audacieux organiste Giulio Tosti, attelé au trio le plus soumis à la gravité de la planète saxophone, NoNoiseNoReduction, l’Explorateur devient machine infernale à emprunter les arcanes impénétrables d’une plus céleste plomberie. Des sons, comme si tout était plus grand, des sons qui jaillissent, oscillant entre graves et aigus, entre lyrisme et dépouillement. Le plateau est traversé d’un même souffle qui met en vibration les âmes.
Nicolas Sarris, théâtre Garonne, lors de la Nuit du Gesu le 12/10/2023
[L’Explorateur est l’orgue à tuyaux transportable conçu par Yves Rechsteiner (directeur artistique de Toulouse les Orgues) sur lequel joue Giulio Tosti].
Hémisphère son
Les sons qui jaillissent des tuyaux (ceux des saxophones graves, baryton et basse, et ceux de l’orgue) donnent le sentiment d‘être ceux produits par des animaux. On pourrait être au fond de l’océan, en présence d’un kraken ou d’une baleine, tellement la musique est organique.
Ce qu’on sent vibrer au fond de soi, c’est la pulsation d’un gros animal… L’improvisation a le souffle puissant, elle se déroule au gré des jeux de réponse entre les musiciens. Parfois, on croit entendre des cris ou des appels d’oiseaux.
Hémisphère son – Anne Montaron lors du concert à Jazz à Luz le 15/07/2022
No Noise No Reduction, la plus belle invention après la bombe atomique.
Nicolas Dourlhès, CITIZEN JAZZ, juin 2018
Puissante, originale et tendue, la musique de No Noise No Reduction est curieuse pour son instrumentation et surprenante de créativité.
Bob Hatteau, Jazz à Babord (octobre 2017) et Improjazz (janvier 2018)
Citizen Jazz
No Noise ? Pas sûr puisque du bruit, ils en font et ont l’air d’aimer ça. Mais un bruit organique et organisé, puissant, né de leurs tripes, celui d’une fureur de souffler jusqu’à l’épuisement une musique rageuse dont la texture sonore est pour le moins atypique et sonde les registres les plus graves de leurs instruments. Marc Démereau (saxophone baryton), Marc Maffiolo et Florian Nastorg (saxophones basse) sont les valeureux gardiens d’un temple qui n’appartient à aucune chapelle, sauf peut-être celle d’une démesure libertaire où coagulent des énergies héritées autant du rock, du punk que du jazz ou autres avant-gardismes exaltés.
Disque élu Citizen Jazz
Denis Desassis, Citizen Jazz, juin 2017
Lire la chronique sur Citizen Jazz
It’s a sea of reeds and it takes three masters adept to exploiting all the expressive range saxes have to offer to accomplish a feat as NNNR have. One barytone and two basses do the damage here and they’ll have you dancing, cheering and lamenting within a matter of minutes.
[…] Another serious contender for album of the year 2017.
Evangelos Christodoulou, Right Deaf Ear, juin 2017
Lire la chronique sur le blog Right Deaf Ear
© Franck Alix
En live au festival Musique Action au CCAM de Vandoeuvre-les-Nancy
Solovieï – No Noise No Reduction à la librairie Le Compagnon, à Gandris (69), le 3/06/2017
vidéo : Manu Muré
Où vas-tu petit garçon (Brigitte Fontaine) – No Noise No Reduction à Mix’Art Myrys, Toulouse, le 12/03/2016
Vidéo : Rémy Dahan
Un trio porté par des rockeurs qui ne se sont pas trompé d’instruments : deux saxophones basse et un sax baryton !
Marc Démereau (Le Tigre des Platanes, Cannibales et Vahinés, La Friture Moderne), Marc Maffiolo (L'Orchestre en Or, Agafia...) et Florian Nastorg (Le Grand Silence, La Ligue des Objets, PIAK...) explorent au saxophone, un rock très " sonore ", porté sur la matière et l’énergie brute. Ils exhument les brûlots sonores des années 90 via Sonic Youth, Melvins, This Heat, Lightning Bolt… et surfent sur l’héritage free des années 70.
Printemps 2022 : le trio de saxophones graves No Noise No Reduction (deux saxophones basses et un saxophone baryton) fête cette année ses dix ans d'existence, et, pour l'occasion, s'offre un répertoire tout neuf !
Composé par Marc Démereau durant l'hiver précédent, à la sortie de ces deux troubles et bien étranges années « covid », ce répertoire s'intitule « 99% », et tire son origine de la lecture du très beau roman de Michel Ragon, « la Mémoire des Vaincus ».
Ce roman, passionnante fresque historique, retrace, à travers la vie de Fred Barthélémy, personnage en partie fictif, ou « recomposé », la mémoire des luttes (et déroutes) sociales, anarchistes, libertaires, antifascistes, du tout début du XXème siècle jusqu'après mai 68.
« 99% » se présente comme une suite de neuf morceaux, évoquant tour à tour des personnes ou des faits « historiques » (Kropotkine, Makhno, le Front Populaire...) et deux des personnages principaux du roman.
Une suite nourrie aussi de bien d'autres choses qui débordent du livre vers notre monde actuel.
Y sont évoqués : le « monde alternatif », où s'incarne en partie aujourd'hui certaines dynamiques libertaires des plus fortes et des plus inventives... les luttes pour l'égalité des genres... les grands mouvements contestataires comme « Occupy Wall Street » dont le slogan, « We are the 99% », est à l'origine du nom du répertoire, ainsi que le titre du dernier morceau (dédié au très regretté David Graeber, trop tôt disparu)...
La composition de cette suite met donc en vibration des énergies qu'insuffle cette thématique « libertaire ».
L'auditeur peut être, ou ne pas être, sensible ou attentif à ce « sous texte » de la musique. L'important n'est pas là (un concert n'est pas un meeting politique !), mais bien les dynamiques et les sentiments qu'il reçoit.
Il y a dans cette musique, force et liberté, beaucoup de cœur et énormément de joie, d'énergie et d' « espoir » !
NoNoiseNoReduction joue parfois sur scène, sonorisé. Mais son terrain de prédilection demeure acoustique, sans technique et au plus près des gens, en intérieur ou en extérieur, souvent dans l'espace public, avec une grande attention portée à la vibration du lieu.
Après avoir décortiqué la puissance et la palette sonore d’un ensemble de saxophones graves en revisitant des légendes de l’histoire des musiques free, rock, punk, noise ou no wave, ce saxophone à trois têtes s'est forgé un son puissant et unique, et s'attaque en 2016 à la création de son propre répertoire. Armés de leurs trois saxophones graves, les trois musiciens nous livrent des morceaux où se mêlent les souffles et les timbres, énergie rock et subtilité de quatuor à cordes, avec fougue et humanisme. L’écriture à la fois précise et ouverte, minimaliste, laisse toute sa place au jeu et à l’improvisation, à la fusion des timbres, au gré des souffles, des variations de dynamiques et de contrastes. Et la magie du trio prend aussi bien sur scène, à base de "gros son" acoustique et d'énergie communicative, que sur album.
L'album Au doux combat me joindre parait en mai 2017 chez Mr Morezon (disque élu Citizen Jazz).
En 2014, le trio retravaille dans son intégralité The Void, un album de the Flying Luttenbachers, défunt groupe culte du rock underground évoluant entre free jazz, punk et noise, et digne héritier du mouvement No Wave autant qu’une influence majeure pour bon nombre de musiciens actuels.
En co-production avec Art'Cade (Sainte-Croix-Volvestre, 09) et Chez Lily (Germ-Louron, 65). Avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées
Christine Wodrascka s’associe à quinze musiciens reconnus de la scène régionale pour offrir leur interprétation d’In C, pièce emblématique du minimalisme répétitif. Créé spécialement pour l’interprétation de cette œuvre mythique, l’Ensemble FM, rassemble des musiciens issus des scènes jazz, de la musique improvisée et de la musique contemporaine autour leur goût de l’expérience et de la spontanéité.