mai 2024
Mr Morezon 035
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Le Grand Silence

mai 2024
Mr Morezon 035
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17 mai 2024
Mr Morezon 035
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Actionné par l’audacieux organiste Giulio Tosti, attelé au trio le plus soumis à la gravité de la planète saxophone, NoNoiseNoReduction, l’Explorateur devient machine infernale à emprunter les arcanes impénétrables d’une plus céleste plomberie. Des sons, comme si tout était plus grand, des sons qui jaillissent, oscillant entre graves et aigus, entre lyrisme et dépouillement. Le plateau est traversé d’un même souffle qui met en vibration les âmes.
Nicolas Sarris, théâtre Garonne, lors de la Nuit du Gesu le 12/10/2023
[L’Explorateur est l’orgue à tuyaux transportable conçu par Yves Rechsteiner (directeur artistique de Toulouse les Orgues) sur lequel joue Giulio Tosti].
Hémisphère son
Les sons qui jaillissent des tuyaux (ceux des saxophones graves, baryton et basse, et ceux de l’orgue) donnent le sentiment d‘être ceux produits par des animaux. On pourrait être au fond de l’océan, en présence d’un kraken ou d’une baleine, tellement la musique est organique.
Ce qu’on sent vibrer au fond de soi, c’est la pulsation d’un gros animal… L’improvisation a le souffle puissant, elle se déroule au gré des jeux de réponse entre les musiciens. Parfois, on croit entendre des cris ou des appels d’oiseaux.
Hémisphère son – Anne Montaron lors du concert à Jazz à Luz le 15/07/2022
Giulio Tosti : orgue
Marc Démereau : saxophone baryton
Marc Maffiolo : saxophone basse
Florian Nastorg : saxophone basse
© Eela Laitinen
L'organiste Giulio Tosti et le trio No Noise No Reduction se rencontrent en 2021 lors d’une résidence artistique à l’Eglise du Gesu en marge du festival international Toulouse les Orgues.
L'alchimie est immédiate, puissante et vertigineuse. La musique qui en résulte alterne moments étranges et extrêmement subtils avec des explosions furieuses et bestiales, grâce à une mystérieuse cohérence interne entre les quatre musiciens.
Aux croisées de la musique contemporaine, du drone, de la musique répétitive et des musiques improvisées, Tubi Nebulosi, sensible à l'esprit des lieux et du temps, invente l'inouï et souffle sur les braises.
Aujourd’hui, après les invitations de Jazz à Luz et du festival international Toulouse les Orgues, Tubi Nebulosi peut se produire en toutes sortes de lieux, et faire trembler de ses souffles puissants toutes les murailles qui voudront bien prêter leur résonance à ses jeux telluriques ou chuchotés.
L’abîme tellurique s'ouvre enfin.
Si tu l’explores, tu y trouveras l'antre des lions assemblés dans une usine bruyante.
Si tu continues, tu arriveras au port où les bateaux ondoient doucement, dans une mer déchirée par la glace.
Et là, un chant lointain et mystérieux atteindra tes oreilles.
Giulio Tosti
23 juin 2022
Label Rebelle
cd & édition numérique
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23 juin 2022
Label Rebelle
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En résidence sur la saison 24/25 !
mai 2024
Mr Morezon 035
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17 mai 2024
Mr Morezon 035
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Florian Nastorg : Saxophone baryton, composition
Luc Fagoaga : Voix, mégaphone
Andy Lévêque : Saxophone alto et soprano
Marc Maffiolo : Saxophone basse
William Laudinat : Trompette
Sébastien Cirotteau : Trompette, saxhorn alto
Guillaume Pique : Trombone
Youssef Ghazzal : Contrebasse
Clem Thomas : Caisse claire
Loris Pertoldi : Grosse caisse, glockenspiel
Citizen Jazz
Rares sont les orchestres comme celui-ci, avec un grain si particulier lié à une orchestration atypique dont la voix est le sésame. […] Le Grand Silence propose une expérience spectaculaire qui ravira les mélomanes, les cinéphiles, et ceux qui se trouveront face à eux par le fait du hasard, ou pas !
Citizen Jazz – novembre 2022
Dix musiciens
Une partie de dés pipés dans une ville fantôme
L’irrépressible besoin de se réunir avant, pendant, après la tempête
Et communier goulûment en s’en mettant plein les feuilles
© Franck Morinière
Le Grand Silence est un orchestre toulousain formé en 2021. Il mêle percussions, instruments à vent, contrebasse, chant et samples pour créer une aventure sonore entre dés pipés, ruée vers l’or et villes fantômes.
Sous la direction du compositeur Florian Nastorg, l’orchestre puise son inspiration dans l’imaginaire de l’Amérique du Nord du XIX° siècle, avec des références au western-spaghetti, à la littérature de voyage ainsi qu’à la musique orchestrale du début du XX° siècle.
Les concerts du Grand Silence se déploient dans une mise en scène singulière. Effets de feux, jeux de lumière manipulés en direct et praticables à plusieurs niveaux transforment l'espace scénique en un théâtre à ciel ouvert.
Les Balades musicales du Grand Silence "Entre western et aventure sonore"
Le Grand Silence peut proposer, en préambule des concerts, des balades musicales insolites, à la croisée du spectacle vivant et du cinéma, fortement inspirée par l'imaginaire du western.
Au cœur de ces déambulations, les musiciens se transforment en personnages mystérieux, tantôt silhouettes muettes, tantôt porteurs de sons envoûtants. Dirigé par un maître de cérémonie au mégaphone, le public suit un parcours sonore où l'architecture, la nature, et l'urbanisme deviennent le décor vivant de cette épopée musicale
Chaque balade est une création originale, façonnée par le lieu qui l'accueille, offrant au public une exploration poétique et sensorielle. L’orchestre joue avec les éléments, se cachant derrière une colline, surgissant d’un coin de rue, créant une complicité silencieuse entre les spectateurs et l’espace.
Une production Freddy Morezon.
Avec le soutien de la DRAC Occitanie, de la Région Occitanie, du conseil départemental de la Haute Garonne et Chez Lily, Germ-Louron.
18 mai 2017
Mr Morezon 014
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18 mai 2017
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Marc Démereau : saxophone baryton
Marc Maffiolo : saxophone basse
Florian Nastorg : saxophone basse
Actionné par l’audacieux organiste Giulio Tosti, attelé au trio le plus soumis à la gravité de la planète saxophone, NoNoiseNoReduction, l’Explorateur devient machine infernale à emprunter les arcanes impénétrables d’une plus céleste plomberie. Des sons, comme si tout était plus grand, des sons qui jaillissent, oscillant entre graves et aigus, entre lyrisme et dépouillement. Le plateau est traversé d’un même souffle qui met en vibration les âmes.
Nicolas Sarris, théâtre Garonne, lors de la Nuit du Gesu le 12/10/2023
[L’Explorateur est l’orgue à tuyaux transportable conçu par Yves Rechsteiner (directeur artistique de Toulouse les Orgues) sur lequel joue Giulio Tosti].
Hémisphère son
Les sons qui jaillissent des tuyaux (ceux des saxophones graves, baryton et basse, et ceux de l’orgue) donnent le sentiment d‘être ceux produits par des animaux. On pourrait être au fond de l’océan, en présence d’un kraken ou d’une baleine, tellement la musique est organique.
Ce qu’on sent vibrer au fond de soi, c’est la pulsation d’un gros animal… L’improvisation a le souffle puissant, elle se déroule au gré des jeux de réponse entre les musiciens. Parfois, on croit entendre des cris ou des appels d’oiseaux.
Hémisphère son – Anne Montaron lors du concert à Jazz à Luz le 15/07/2022
No Noise No Reduction, la plus belle invention après la bombe atomique.
Nicolas Dourlhès, CITIZEN JAZZ, juin 2018
Puissante, originale et tendue, la musique de No Noise No Reduction est curieuse pour son instrumentation et surprenante de créativité.
Bob Hatteau, Jazz à Babord (octobre 2017) et Improjazz (janvier 2018)
Citizen Jazz
No Noise ? Pas sûr puisque du bruit, ils en font et ont l’air d’aimer ça. Mais un bruit organique et organisé, puissant, né de leurs tripes, celui d’une fureur de souffler jusqu’à l’épuisement une musique rageuse dont la texture sonore est pour le moins atypique et sonde les registres les plus graves de leurs instruments. Marc Démereau (saxophone baryton), Marc Maffiolo et Florian Nastorg (saxophones basse) sont les valeureux gardiens d’un temple qui n’appartient à aucune chapelle, sauf peut-être celle d’une démesure libertaire où coagulent des énergies héritées autant du rock, du punk que du jazz ou autres avant-gardismes exaltés.
Disque élu Citizen Jazz
Denis Desassis, Citizen Jazz, juin 2017
Lire la chronique sur Citizen Jazz
It’s a sea of reeds and it takes three masters adept to exploiting all the expressive range saxes have to offer to accomplish a feat as NNNR have. One barytone and two basses do the damage here and they’ll have you dancing, cheering and lamenting within a matter of minutes.
[…] Another serious contender for album of the year 2017.
Evangelos Christodoulou, Right Deaf Ear, juin 2017
Lire la chronique sur le blog Right Deaf Ear
© Franck Alix
En live au festival Musique Action au CCAM de Vandoeuvre-les-Nancy
Solovieï – No Noise No Reduction à la librairie Le Compagnon, à Gandris (69), le 3/06/2017
vidéo : Manu Muré
Où vas-tu petit garçon (Brigitte Fontaine) – No Noise No Reduction à Mix’Art Myrys, Toulouse, le 12/03/2016
Vidéo : Rémy Dahan
Un trio porté par des rockeurs qui ne se sont pas trompé d’instruments : deux saxophones basse et un sax baryton !
Marc Démereau (Le Tigre des Platanes, Cannibales et Vahinés, La Friture Moderne), Marc Maffiolo (L'Orchestre en Or, Agafia...) et Florian Nastorg (Le Grand Silence, La Ligue des Objets, PIAK...) explorent au saxophone, un rock très " sonore ", porté sur la matière et l’énergie brute. Ils exhument les brûlots sonores des années 90 via Sonic Youth, Melvins, This Heat, Lightning Bolt… et surfent sur l’héritage free des années 70.
Printemps 2022 : le trio de saxophones graves No Noise No Reduction (deux saxophones basses et un saxophone baryton) fête cette année ses dix ans d'existence, et, pour l'occasion, s'offre un répertoire tout neuf !
Composé par Marc Démereau durant l'hiver précédent, à la sortie de ces deux troubles et bien étranges années « covid », ce répertoire s'intitule « 99% », et tire son origine de la lecture du très beau roman de Michel Ragon, « la Mémoire des Vaincus ».
Ce roman, passionnante fresque historique, retrace, à travers la vie de Fred Barthélémy, personnage en partie fictif, ou « recomposé », la mémoire des luttes (et déroutes) sociales, anarchistes, libertaires, antifascistes, du tout début du XXème siècle jusqu'après mai 68.
« 99% » se présente comme une suite de neuf morceaux, évoquant tour à tour des personnes ou des faits « historiques » (Kropotkine, Makhno, le Front Populaire...) et deux des personnages principaux du roman.
Une suite nourrie aussi de bien d'autres choses qui débordent du livre vers notre monde actuel.
Y sont évoqués : le « monde alternatif », où s'incarne en partie aujourd'hui certaines dynamiques libertaires des plus fortes et des plus inventives... les luttes pour l'égalité des genres... les grands mouvements contestataires comme « Occupy Wall Street » dont le slogan, « We are the 99% », est à l'origine du nom du répertoire, ainsi que le titre du dernier morceau (dédié au très regretté David Graeber, trop tôt disparu)...
La composition de cette suite met donc en vibration des énergies qu'insuffle cette thématique « libertaire ».
L'auditeur peut être, ou ne pas être, sensible ou attentif à ce « sous texte » de la musique. L'important n'est pas là (un concert n'est pas un meeting politique !), mais bien les dynamiques et les sentiments qu'il reçoit.
Il y a dans cette musique, force et liberté, beaucoup de cœur et énormément de joie, d'énergie et d' « espoir » !
NoNoiseNoReduction joue parfois sur scène, sonorisé. Mais son terrain de prédilection demeure acoustique, sans technique et au plus près des gens, en intérieur ou en extérieur, souvent dans l'espace public, avec une grande attention portée à la vibration du lieu.
Après avoir décortiqué la puissance et la palette sonore d’un ensemble de saxophones graves en revisitant des légendes de l’histoire des musiques free, rock, punk, noise ou no wave, ce saxophone à trois têtes s'est forgé un son puissant et unique, et s'attaque en 2016 à la création de son propre répertoire. Armés de leurs trois saxophones graves, les trois musiciens nous livrent des morceaux où se mêlent les souffles et les timbres, énergie rock et subtilité de quatuor à cordes, avec fougue et humanisme. L’écriture à la fois précise et ouverte, minimaliste, laisse toute sa place au jeu et à l’improvisation, à la fusion des timbres, au gré des souffles, des variations de dynamiques et de contrastes. Et la magie du trio prend aussi bien sur scène, à base de "gros son" acoustique et d'énergie communicative, que sur album.
L'album Au doux combat me joindre parait en mai 2017 chez Mr Morezon (disque élu Citizen Jazz).
En 2014, le trio retravaille dans son intégralité The Void, un album de the Flying Luttenbachers, défunt groupe culte du rock underground évoluant entre free jazz, punk et noise, et digne héritier du mouvement No Wave autant qu’une influence majeure pour bon nombre de musiciens actuels.
En co-production avec Art'Cade (Sainte-Croix-Volvestre, 09) et Chez Lily (Germ-Louron, 65). Avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées