Dates à venir
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06Juil
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Discographie
Faulkner Songs
février 2021
Mr Morezon 023
+ d'infosDistribution
Nicolas Lafourest : guitare électrique
Revue de presse
Perte & Fracas
Forêt suit son instinct, n’obéit à aucunes règles, interprète son histoire et sa petite musique interne avec intensité, nerveusement, fébrilement et c’est une franche réussite. Il faudrait vraiment être de bois pour rester insensible à Forêt. Faulkner Songs jusqu’à l’agonie.
Perte & Fracas, juin 2021
PointBreak
[…] Et brute, la musique de Faulkner Songs l’est carrément. Guitare branchée à
l’ampli sans effet, ni combine. Reste alors la technique de jeu, l’intention de chaque note appuyée ou
glissée. Reste surtout de sacrés paysages où vous êtes libres. Libres d’y ajouter la lumière d’août, des
sycamore trees et de grands champs d’herbe rase si bon vous semble. […]PointBreak, Guillaume Malvoisin, mars 2021
Citizen Jazz
[…] Comme s’il n’y avait rien d’autre que les cicatrices de la déchéance sudiste en écho à cette guitare dépouillée et écorchée. L’album est enregistré sans autre effet que celui de l’amplification, contribuant ainsi à signifier la douleur et la désolation. Et c’est terriblement chouette. […]
Citizen Jazz, fév 2021
Le Grigri
Poèmes sans paroles, vignettes improvisées, soundtrack imaginaire, « Faulkner Songs » plonge dans un monde onirique et ardent où les morceaux n’ont pas de nom (ils sont tous Untitled) et la guitare électrique n’a presque plus d’électricité. […]
Le Grigri, fév 2021
Perte & Fracas
C’est tour à tour obscur et lumineux, mystérieux et limpide, âpre et d’une grande élégance, sauvage et retenu.
Les mélodies sont faites du bois qui brillent, se proposant à vous toujours naturellement, sans enluminure, la dextérité s’effaçant devant la simplicité. Des mélodies fort prenantes et charismatiques. Elles peuvent s’énerver ou caresser, se briser subitement ou gratter jusqu’à l’os. Elles construisent une suite de morceaux s’enchaînant comme autant de coups d’éclat… […]SKX, Perte & Fracas, sept 2019
Des Cendres à la Cave
[…] On retrouve sur Ma Walki la même beauté simple, fondamentale, qui fait dresser les poils partout sur l’épiderme. Le même goût pour le cru et le revêche également. Aucune fioriture pour venir arrondir les angles ou pour faire écran. Ici, on va droit à l’essentiel et ce qui sort de la tête se retrouve immédiatement au bout des doigts. Du coup, on a souvent l’impression que la musique – comme lorsqu’on écoute Cannibales & Vahinés ou The And – tape toujours dans le mille, correspondant pile à ce que l’on ressent au moment où elle croise notre empan. C’est donc une alchimie très particulière qui nous lie à elle. Son élégante mélancolie, son blues très personnel, son intensité brute, sa sécheresse qui fait naître beaucoup d’images derrière les yeux expliquent des morceaux qui nous accompagnerons longtemps.
[…]
Grand.
Des Cendres à la Cave, avril 2019
Liens
Revue de presse "Faulkner Songs"
- Nicolas Lafourest
- There is no was - avec Karine Pain (création 2022)
Forêt

© Cyril Moya
Vidéos
The And
(Forêt + G.W. Sok = THE AND)
LesDérivesSonores #19, 12 février 2022
Médiathèque de Montauban
Forêt – Untitled#4 Sortie le 29 janvier 2021
Réalisation du clip : Karine Pain
Forêt – Untitled#5
Tourné au café culturel « La Grande Famille » à Pinsaguel (31) le 9 octobre 2020
Réalisation : Paul Hemerick
FORET
La guitare seule, sans additifs, exprime l'émotion dans sa forme la plus réduite, à l’os, par les cendres. Si l’ornement est mis de côté ici, où ne subsistent qu'armatures et formes brutes, la musique n'en est que plus directe et suggestive. Un son brut, aride, à la fois mélancolique et rassurant, comme de longues promenades en solitude accompagnée. La trame rêche et ronde des cordes, tantôt grondantes, roulantes, saillantes, frémissantes ou chuchotantes, déploie un panel d'expressivité qui emporte l'auditeur vers ses propres paysages décharnés ou sublimes.
FAULKNER SONGS
Quand j’ai fait écouter les fragments de ces morceaux à un ami, il a évoqué Faulkner. J’ai trouvé la correspondance juste dans sa résonance à un certain imaginaire. En lien direct avec une âme aux contours écorchés, les ‘Faulkner Songs’ ont été construites sur une guitare électrique jouée à vide, débranchée, à l’abri de toutes tentations d’effet(s).
Cette contrainte comme volonté a guidé mes attentes vers ce même but, là où le propos se resserre et s’évide.
Captées sur le vif, les Faulkner songs ouvrent l'imaginaire, suscitent des images. Forêt nous entraîne vers des contrées aux sonorités familières et dans les méandres de son paysage intime.
Forêt ne triche pas. Il se livre avec une extrême sincérité, sans ornement inutile, sans le moindre effet. Se mettant à nu. Son monde est contrasté, apaisé et tendu, lumineux et tourmenté. L'harmonie y est souvent contrariée, la dualité exprimée de manière stridente et nerveuse. Le bruit et la fureur. Un tiraillement, une dissonance qui stimule le mouvement, l'intensité du jeu, l'émotion qu'elle suscite. Les Faulkner songs, c'est un monde vibrant dans la moindre note. Une âme.
Mr Morezon 023 / paru le 26 février 2021 chez Mr Morezon
Reverse Winchester / Mike Ladd & Mathieu Sourisseau

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Discographie

Route 2 Ulysses
7 octobre 2022
Mr Morezon 030
vinyle & édition numérique
+ d'infos
Distribution
Mike Ladd : voix, textes
Mathieu Sourisseau : guitare acoustique amplifiée
Reverse Winchester
Mike Ladd - Mathieu Sourisseau

©️Hrotko Balint - Opus Jazz Club BMC, mars 2025
Vous l’aurez sans doute noté, on peut jouer sur un coup de "d" le passage de "dénué" à "dénudé". Mathieu Sourisseau et Mike Ladd, eux, l’ont par bonheur remarqué et ont empoché la totalité du score. Dénué, leur duo l’est assurément : de complexe, de souci d’étiquette, de facilité. Dénudée, la chose, l’est tout autant. Scrupuleusement. Une voix, une guitare. Le compte est bon, c'est un duo. Un pas de deux que Mathieu et Mike viennent nourrir de ce qui a fait leurs parcours respectifs. Fourbissant de nouvelles pyrotechnies avec leurs explosifs habituels, Sourisseau et Ladd mettent le feu aux poudres d’une chimie hautement séduisante.
Emprunts au blues, noise-folk ou saillies de musique improvisée, ça se joue à la guitare acoustique amplifiée et ça libère des paysages sonores, où la seule règle valable semble être celle d’un tableau monochrome s’amusant de ses propres nuances. La matière évolue, la personnalité du duo s’affirme.
Chanson, rap ou scansion, la poésie en anglais frôle l’autobiographie, livre quelques clefs sur les amours perdus, la grand-mère Rose partie en Caroline du Nord, quelques jours les plus fous passés dans le Bronx ou à Paris. Mike complète la trame du tableau par le rôle émancipateur de la littérature Afro-Américaine, primordiale dans son parcours qui a choisit d’être idéal plus que d’être parfait. Soit, en V.O. et calé dans les arpèges en open tuning : « We not alright but we doing fine. » Pas mieux.
Guillaume Malvoisin
Mister Bishop

Dates à venir
-
04Juin
Mister Bishop -
05JuinMister Bishop – Fête de St Cyprien -
29Juin05Juilécouter
Discographie
La Ligue des ⬠bjets
25 juin 2021
Mr Morezon 024
+ d'infosDistribution
Andy Lévêque : saxophone, grosse caisse, tambourin, poêle, bricolages…
Mister Bishop
solo transe-orchestrale
Itinérance d’Octobre 2021 avec Jazz à LuzMister Bishop
Véritable homme-orchestre, le musicien Andy Lévêque joue avec ses mains et ses pieds, du saxophone et des percussions. Il combine boucles répétitives, monodie et rythmique entêtante pour donner naissance à un objet musical non-identifié, Mister Bishop.
Avec "Bimorphistes", son nouveau répertoire, il prolonge son exploration sonore. Il construit des formes musicales répétitives, immersives et propices à la transe en laissant une place plus importante à l’improvisation.
Enrichissant son instrumentarium de multi-flûtes, mini-pédales à clochettes et mélodicas à soufflet, Mister Bishop étend sa palette sonore tout en conservant l’esprit DIY qui fait l’ADN de son univers musical.
Un genre de Rahsaan Roland Kirk demi-portion ou de Paddy Steer débranché...Un projet à mobilité douce
Mister Bishop prône une démarche artistique à mobilité douce. Il sillonne les routes avec son vélo cargo, planifiant chaque tournée dans les moindres détails : itinéraires, kilomètres, dénivelés et axes routiers.
Ses terrains de jeu sont multiples : places de village, gymnases, cours d’école, guinguettes ou festivals.
Mister Bishop propose également des balades musicales à vélo : des moments suspendus où le public découvre paysages et sons au fil des kilomètres. La lenteur et la plus grande inclusivité sont privilégiées !Archives : les tournées à vélo de Mister Bishop
Septembre 2023 : Le Gers
5 concerts + 1 balade à vélo
190 km parcourus
En partenariat avec L’Astrada
Juin-Juillet 2022 : Les Bords de Loire
14 concerts – 4 départements traversés
950 km parcourus
En partenariat avec le PannonicaOctobre 2021 : Vallée d’Argeles Gazost
10 concerts + 1 balade à vélo
80 kms parcourus, 900m de dénivelé
En partenariat avec Jazz à Pyr’
Fish From Hell

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Discographie

Rivages Barbares
24 mar 2022
+d'infos

Moby Dick Wanted !
27 oct 2017
Mr Morezon 015
+ d'infos/commander
Distribution
Sébastien Bacquias : contrebasse, effets
Marc Démereau : saxophone, scie musicale, effets
Fabien Duscombs : batterie, percussions
Fish From Hell

© Johann Michalczak
Vidéo
Vidéo : Johann Michalczak
Fish From Hell
Trio formé pour jouer en live la musique du spectacle « Moby Dick Wanted ! » de la Compagnie les Mécaniques Célibataires (mars 2015), Fish From Hell convoque les mouvements du grand cachalot blanc, faisant appel à l'improvisation et à toute une palette sonore allant des sons acoustiques les plus ténus aux déluges de l'électronique les plus dévastateurs.
La musique du trio fulmine sous sa cuirasse pour traiter énergie de jeu et mélodie répétitive avec une puissance égale. Si on entend des emprunts à la noise, au rock et au free, la musique improvisée de Fish From Hell n'a de définition que dans le mouvement imparable et constant de ses dialogues. La légèreté, qu'on pourrait croire soufflée par un angelot baroque et alcoolisé, n'est pas exempte des débats des trois bretteurs.
RIVAGES BARBARES
Après avoir rendu hommage au Moby Dick d'Hermann Melville, à la folie d'Achab, aux éléments déchaînés et aux créatures des abîmes, le trio Fish from Hell s'attaque à son second opus, Rivages Barbares.
Il est question, ici, des Origines.
On parle parfois des Arts Premiers, des Civilisations Primitives – et tout de suite, l'adjectif (primitif), dont la racine parle de l'initialité, de l'origine, cet adjectif résonne immanquablement chargé de quelque chose de péjoratif, porteur d'une connotation le rendant proche du mot « inférieur ». Le Primitif, l'homme peu civilisé, le Sauvage, le Barbare...
On a tous en tête l'image de ces rivages, auxquels abordaient, au péril de leur vie, les courageux héros/hérauts de notre Civilisation, porteurs de la parole de leurs dieux, le bon Dieu, et le Commerce, et du martyre de certains d'entre eux, malheureux missionnaires dévorés par de sanguinaires anthropoïdes.
Aujourd'hui, on utilise plutôt les termes de Peuples Autochtones, de Natifs ou de Peuples Racines.
A l'exception peut-être du Peuple des Sentinelles des Iles Andaman, qui parvient encore, de façon résolue, à rester coupé du Grand Monde, les jeux sont, en grande partie, faits, et tout espace, social ou naturel, est potentiellement exploitable, mis au carré, civilisé ou en voie de l'être, à force de Caterpillar...
Alors on s'interroge sur ce qu'il reste de vivant des Origines. On écoute ces enregistrements « ethnographiques » du milieu du siècle dernier où l'on entend, en arrière fond de musiques que presque plus personne ne joue aujourd'hui, rire des enfants, caqueter des poules et roucouler des oiseaux... Documents sonores d'un monde révolu, où la musique était au cœur de la vie.
Et même le craquement du vinyl fait chaud au cœur comme celui d'un feu de bois.
Et, comme on est loin de connaître, ou de reconnaître ses propres origines, qui ne font pas forcément vibrer ou fantasmer, on s'invente, naïvement, sa propre version de l'Eden.
Fish from Hell est allé chercher dans certaines de ces précieuses reliques, la source de la musique qui constitue « Rivages Barbares ».
La majeure partie provient de l'écoute assidue des arts musicaux d'Asie du Sud Est, d'Indonésie (Bali, Sumatra, Papouasie Nouvelle Guinée...), de Mélanésie...
Le processus de composition ne tient pas principalement à l'hommage, mais plutôt à l'observation de « comment ces musiques nous traversent », et qu'est-ce qui sort de nous après cette traversée.
Nous, musiciens d'aujourd'hui, musiciens d'un monde dont on peut difficilement nier la barbarie.
Facteur Sauvage

Actualités
Nouvelle création 2024 " Facteur Sauvage (Augmenté) " avec Aymeric Avice (trompette) et Aymeric Descharrières (saxophones).
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Discographie

Facteur Sauvage III
4 octobre 2019
Mr Morezon 022
+ d'infos

Facteur Sauvage II
24 janv 2018
Mr Morezon 016
+ d'infos/commander

Facteur Sauvage I
EP
fev 2017
Mr Morezon 013
+ d'infos/commander
Distribution
Laurent Paris : batterie préparée
Mathieu Sourisseau : guitare basse
Daniel Scalliet : voix
Revue de presse
442e rue
Avec un tel pedigree, ce trio improbable ne peut décemment pas faire une musique aseptisée, formatée et innocente, ce serait contre-nature. Facteur Sauvage, c’est un mélange de jazz fantomatique, genre Tom Waits scrofuleux, de blues dégénéré, genre Captain Beefheart extatique, d’avant-garde bastringue, genre the Ex déviant, de noise démembrée, genre Sonic Youth halluciné.
Pour entrer en transe sans utiliser de substances prohibées, Facteur Sauvage, c’est de première bourre. Et, une fois que vous êtes dans un état second, c’est là que la magie opère, que vous entrez de plain-pied dans vos rêves les plus dingues, ou vos cauchemars les plus expressifs, les plus radicaux n’étant pas forcément ceux que vous attendiez. Facteur Sauvage sont de fiers guerriers de l’accord déstructuré, d’altiers gladiateurs de l’arpège abrasif, d’arrogants chevaliers de la mélodie bouleversifiée, à la fois Attila, Spartacus et Prince Noir en route pour une petite virée raboteuse et chaotique dans des contrées à peine défrichées par la civilisation. De quoi entretenir une légende et passer à la postérité.
Lionel Dekanel, 442E RUE, n°126 p.13, juillet 2018
Facteur Sauvage

© Franck Morinière
Facteur Sauvage, anomalie musicale, virus poétique, self-made sound. Un trio brut, compact. Un son tout droit sorti des tubes d'une amplification artisanale parcouru par une voix chauffée à blanc. Spoken word ou chansons, les mots rebondissent sur une section guitare basse et batterie préparée, nourrie au blues primitif et au rock.
En concert, Facteur Sauvage nous prend doucement par l’oreille pour nous secouer peu à peu jusqu’à finir en sueur. Animal à sang chaud, le trio soulève des volutes de poussières entre morceaux tendres et titres féroces. Leur musique installe une ambiance évocatrice, presque narrative ou cinématographique, nous emmenant dans un road-movie initiatique, entre bouges enfumés et personnages de foire attachants…
Willy Wolf, l'homme qui va mourir (2019)
En 2019, Facteur Sauvage s'est plongé à corps perdu dans la création d'un nouvel opus inspiré du personnage nantais et mythe urbain de Willy Wolf. Willy Wolf, plongeur auto-proclamé champion du monde, vivait de la vente de ses cartes postales sur laquelle il posait, flanquées d’une tête de mort et d’une invitation implacable : « Achetez l'homme qui va mourir ». Il donnait rendez-vous aux habitants avides de prouesses physiques et de dangers inconsidérés pour réaliser des exploits le mettant au rang d’un Trompe-la-mort. C’est ainsi qu’il est devenu une figure de la ville de Nantes. Le 31 mai 1925, à l’âge de 27 ans, il monta sur le pont du Transbordeur de Nantes devant une foule de 50 000 personnes. Après quelques œuvres d’équilibriste au-dessus du vide, il enflamma sa ceinture et plongea de 55 mètres de hauteur… La foule et la Gaumont présente pour l’occasion unique, assistèrent à une mort en direct. La torche vivante devint comète et la comète s’éteignit dans les flots de la Loire. Un mythe était né.
Mais Willy Wolf est-il mort ce jour-là ? Ou s’est-il engouffré dans d’autres aventures sous-marines ? Pour Facteur Sauvage, il ne reste pas de cette histoire un simple fait divers. Le spectacle de la mort importe peu. C’est l’élan de ce fils d’immigré polonais, ajusteur de son métier, acrobate rêveur, brailleur sur les marchés, qui interpelle. Il nous raconte autre chose. Un petit homme se dressant devant sa condition d’homme. Une histoire à colporter toujours. Un rêve défrisant le monde du réel.
Facteur Sauvage a entrepris un travail d’écriture musicale et de crieur public autour de Willy Wolf, en créant de nouveaux morceaux qui s’articulent autour du film de cette histoire. Un sorte de cinéma-concert imaginaire, dans lequel instrumentarium aride et spectateurs avides doivent faire front pour une communion et une rage réunies. Lever la fureur de vivre de cet homme, son goût du risque, sa poésie ensorceleuse, sa conquête du courage et l’ensemble de ses possibles...
Une production Freddy Morezon. Avec le soutien de la DRAC Occitanie, du Conseil Régional Occitanie et du CNV.
No Noise No Reduction

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Discographie

Au doux combat me joindre
18 mai 2017
Mr Morezon 014
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Distribution
Marc Démereau : saxophone baryton
Marc Maffiolo : saxophone basse
Florian Nastorg : saxophone basse
Revue de presse
Actionné par l’audacieux organiste Giulio Tosti, attelé au trio le plus soumis à la gravité de la planète saxophone, NoNoiseNoReduction, l’Explorateur devient machine infernale à emprunter les arcanes impénétrables d’une plus céleste plomberie. Des sons, comme si tout était plus grand, des sons qui jaillissent, oscillant entre graves et aigus, entre lyrisme et dépouillement. Le plateau est traversé d’un même souffle qui met en vibration les âmes.
Nicolas Sarris, théâtre Garonne, lors de la Nuit du Gesu le 12/10/2023
[L’Explorateur est l’orgue à tuyaux transportable conçu par Yves Rechsteiner (directeur artistique de Toulouse les Orgues) sur lequel joue Giulio Tosti].
Hémisphère son
Les sons qui jaillissent des tuyaux (ceux des saxophones graves, baryton et basse, et ceux de l’orgue) donnent le sentiment d‘être ceux produits par des animaux. On pourrait être au fond de l’océan, en présence d’un kraken ou d’une baleine, tellement la musique est organique.
Ce qu’on sent vibrer au fond de soi, c’est la pulsation d’un gros animal… L’improvisation a le souffle puissant, elle se déroule au gré des jeux de réponse entre les musiciens. Parfois, on croit entendre des cris ou des appels d’oiseaux.
Hémisphère son – Anne Montaron lors du concert à Jazz à Luz le 15/07/2022
No Noise No Reduction, la plus belle invention après la bombe atomique.
Nicolas Dourlhès, CITIZEN JAZZ, juin 2018
Puissante, originale et tendue, la musique de No Noise No Reduction est curieuse pour son instrumentation et surprenante de créativité.
Bob Hatteau, Jazz à Babord (octobre 2017) et Improjazz (janvier 2018)
Citizen Jazz
No Noise ? Pas sûr puisque du bruit, ils en font et ont l’air d’aimer ça. Mais un bruit organique et organisé, puissant, né de leurs tripes, celui d’une fureur de souffler jusqu’à l’épuisement une musique rageuse dont la texture sonore est pour le moins atypique et sonde les registres les plus graves de leurs instruments. Marc Démereau (saxophone baryton), Marc Maffiolo et Florian Nastorg (saxophones basse) sont les valeureux gardiens d’un temple qui n’appartient à aucune chapelle, sauf peut-être celle d’une démesure libertaire où coagulent des énergies héritées autant du rock, du punk que du jazz ou autres avant-gardismes exaltés.
Disque élu Citizen Jazz
Denis Desassis, Citizen Jazz, juin 2017
Lire la chronique sur Citizen Jazz
It’s a sea of reeds and it takes three masters adept to exploiting all the expressive range saxes have to offer to accomplish a feat as NNNR have. One barytone and two basses do the damage here and they’ll have you dancing, cheering and lamenting within a matter of minutes.
[…] Another serious contender for album of the year 2017.
Evangelos Christodoulou, Right Deaf Ear, juin 2017
Lire la chronique sur le blog Right Deaf Ear
No Noise No Reduction

© Franck Alix
Vidéos
En live au festival Musique Action au CCAM de Vandoeuvre-les-Nancy
Solovieï – No Noise No Reduction à la librairie Le Compagnon, à Gandris (69), le 3/06/2017
vidéo : Manu Muré
Où vas-tu petit garçon (Brigitte Fontaine) – No Noise No Reduction à Mix’Art Myrys, Toulouse, le 12/03/2016
Vidéo : Rémy Dahan
No Noise No Reduction
Un trio porté par des rockeurs qui ne se sont pas trompé d’instruments : deux saxophones basse et un sax baryton !
Marc Démereau (Le Tigre des Platanes, Cannibales et Vahinés, La Friture Moderne), Marc Maffiolo (L'Orchestre en Or, Agafia...) et Florian Nastorg (Le Grand Silence, La Ligue des Objets, PIAK...) explorent au saxophone, un rock très " sonore ", porté sur la matière et l’énergie brute. Ils exhument les brûlots sonores des années 90 via Sonic Youth, Melvins, This Heat, Lightning Bolt… et surfent sur l’héritage free des années 70.
99 % (2022)
Printemps 2022 : le trio de saxophones graves No Noise No Reduction (deux saxophones basses et un saxophone baryton) fête cette année ses dix ans d'existence, et, pour l'occasion, s'offre un répertoire tout neuf !
Composé par Marc Démereau durant l'hiver précédent, à la sortie de ces deux troubles et bien étranges années « covid », ce répertoire s'intitule « 99% », et tire son origine de la lecture du très beau roman de Michel Ragon, « la Mémoire des Vaincus ».
Ce roman, passionnante fresque historique, retrace, à travers la vie de Fred Barthélémy, personnage en partie fictif, ou « recomposé », la mémoire des luttes (et déroutes) sociales, anarchistes, libertaires, antifascistes, du tout début du XXème siècle jusqu'après mai 68.
« 99% » se présente comme une suite de neuf morceaux, évoquant tour à tour des personnes ou des faits « historiques » (Kropotkine, Makhno, le Front Populaire...) et deux des personnages principaux du roman.
Une suite nourrie aussi de bien d'autres choses qui débordent du livre vers notre monde actuel.
Y sont évoqués : le « monde alternatif », où s'incarne en partie aujourd'hui certaines dynamiques libertaires des plus fortes et des plus inventives... les luttes pour l'égalité des genres... les grands mouvements contestataires comme « Occupy Wall Street » dont le slogan, « We are the 99% », est à l'origine du nom du répertoire, ainsi que le titre du dernier morceau (dédié au très regretté David Graeber, trop tôt disparu)...
La composition de cette suite met donc en vibration des énergies qu'insuffle cette thématique « libertaire ».
L'auditeur peut être, ou ne pas être, sensible ou attentif à ce « sous texte » de la musique. L'important n'est pas là (un concert n'est pas un meeting politique !), mais bien les dynamiques et les sentiments qu'il reçoit.
Il y a dans cette musique, force et liberté, beaucoup de cœur et énormément de joie, d'énergie et d' « espoir » !
NoNoiseNoReduction joue parfois sur scène, sonorisé. Mais son terrain de prédilection demeure acoustique, sans technique et au plus près des gens, en intérieur ou en extérieur, souvent dans l'espace public, avec une grande attention portée à la vibration du lieu.
Au doux combat me joindre (2017)
Après avoir décortiqué la puissance et la palette sonore d’un ensemble de saxophones graves en revisitant des légendes de l’histoire des musiques free, rock, punk, noise ou no wave, ce saxophone à trois têtes s'est forgé un son puissant et unique, et s'attaque en 2016 à la création de son propre répertoire. Armés de leurs trois saxophones graves, les trois musiciens nous livrent des morceaux où se mêlent les souffles et les timbres, énergie rock et subtilité de quatuor à cordes, avec fougue et humanisme. L’écriture à la fois précise et ouverte, minimaliste, laisse toute sa place au jeu et à l’improvisation, à la fusion des timbres, au gré des souffles, des variations de dynamiques et de contrastes. Et la magie du trio prend aussi bien sur scène, à base de "gros son" acoustique et d'énergie communicative, que sur album.
L'album Au doux combat me joindre parait en mai 2017 chez Mr Morezon (disque élu Citizen Jazz).
The Void (2014)
En 2014, le trio retravaille dans son intégralité The Void, un album de the Flying Luttenbachers, défunt groupe culte du rock underground évoluant entre free jazz, punk et noise, et digne héritier du mouvement No Wave autant qu’une influence majeure pour bon nombre de musiciens actuels.
En co-production avec Art'Cade (Sainte-Croix-Volvestre, 09) et Chez Lily (Germ-Louron, 65). Avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées
Iana

Deux femmes, porteuses d’histoires musicales polychromes. Deux pianos, formation dont les potentialités sont loin d’avoir été toutes révélées. Deux parcours aux tracés apparemment parallèles, mais qui convergent vers un même horizon, leur domaine de prédilection se rapprochant sans cesse depuis un demi siècle – Christine Wodrascka est une figure fameuse des scènes de l’improvisation libre, attirée par la musique contemporaine, pendant que la fréquentation des oeuvres de Ligeti, Cage, Crumb, Harvey, etc. a porté tout naturellement Betty Hovette hors des portées fixes de la partition écrite.