Archives pour la catégorie Fabien Duscombs

Cannibales & Vahinés

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Discographie

Distribution

G.W. Sok : voix, textes
Marc Démereau : saxophones, électronique, scie musicale
Nicolas Lafourest : guitares
Fabien Duscombs : batterie, percussions

Revue de presse

Cannibales & Vahinés

Cannibales & Vahinés - G. W. Sok, Nicolas Lafourest, Marc Démereau, Fabien Duscombs

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Cannibales & Vahinés

Cannibales & Vahinés est un quartet franco-hollandais né en 2005 à Toulouse avec Marc Démereau, Fabien Duscombs et Nicolas Lafourest puis rejoint par le charismatique G.W. Sok, chanteur et poète, ex-frontman du groupe mythique The Ex, en 2010. La musique, mâtinée d'imaginaire, de sensible et de représentation oniriques sert d’écrin à la poésie chantée de Sok, qu’il murmure ses complaintes ou vocifère ses colères à la face du monde. La voix éprouvée aux senteurs punks s’allie aux instruments débridés du trio et donne naissance à un son singulier, tout en contrastes. L’improvisation et la créativité individuelle s’équilibrent avec des séquences mélodiques très écrites. Le tout transporté par une fureur rock.
Un rock libre, imaginatif et plein d’engagement, simple et sans fioritures, empreint de rage et de concision, de libertarisme et de retenue, de colère, de poésie et de beaucoup de cœur...

Le groupe a trois albums à son actif, un premier en trio sorti en 2007, William S. Tell, puis N.o.w.h.e.r.e en 2012 et Songs for a Free Body à l'automne 2015.

Songs for a Free Body (création 2015)

Des textes de G.W. Sok, écrits lors d'une résidence de trois mois à Paris en 2013 - poèmes, nouvelles, réflexions sur la société où nous vivons, les grandes villes, les aspirations humaines - inspirent ce nouveau répertoire.
Un autre des points de départ, pour la musique, cette fois-ci, est un arrangement de La Symphonie pour les machines du compositeur futuriste russe Alexander Mossolov. Cette pièce, reprise par The Ex Orkest en grande formation en 2000, retrouve avec Cannibales & Vahinés sa puissance communicative très actuelle.

Mais la principale force à l’œuvre lors du travail de composition, c'est l'énorme complicité artistique et humaine que les quatre lascars ont développé depuis ces nombreuses années de travail en commun. Les chansons qui composent l'album sont le fruit d'un processus collectif où chacun a son mot à dire. Ici, toutes les couleurs des vastes palettes qu'ont à leur disposition ces quatre personnages, qui ont sillonné toutes sortes de paysages musicaux, trouvent matière à s'épanouir. C'est aussi ce qui fait de la musique de Cannibales & Vahinés sa singularité : un rock riche de sons et de sens…

En coproduction avec Lo Bolegason (Castres), Le Florida (Agen) et Le Rio (Montauban). Avec le soutien de la DRAC Occitanie, le Conseil Régional Occitanie, la SCPP, le CNV et la SPEDIDAM

N.O.W.H.E.R.E. (2010)

Avec N.O.W.H.E.R.E. la poésie offre à Cannibales & Vahinés un terrain d’infinies explorations. Traductions de Léo Ferré, inspirations littéraires ou textes originaux de Sok, la voix éprouvée aux senteurs punks s’allie aux instruments débridés du trio de musiciens et donne naissance à ce son tout en contraste, free-rock, parsemé d’accents no wave (de Blurt à Sonic Youth), d’inflexions jazz ou ethniques, tantôt motorique, tantôt flottant, toujours tranchant.

La Friture Moderne

La Friture Moderne

La Friture Moderne - Jour de Fête - Marc Démereau, Benoît Cazamayou, Olivier Seiwert, Ruben Guiu, Guillaume Pique, Piero Pépin, Nathanaël Renoux, Pascal Portejoie, Fabien Duscombs, Mathieu Sourisseau

Née à Toulouse, le 21 juin 1997, sous la pluie, puis au fond des bistrots, La Friture Moderne poursuit depuis bientôt dix-huit ans ses aventures musicales. Elle a longuement exploré sous tous ses aspects, dans la rue, dans les théâtres, au fond des bois ou au bord d'une piscine où s’ébattaient des nageuses synchronisées, les possibilités de la fanfare.
A travers bien des folies, elle a tenté avec délectation d'en écarter les limites. Loin de la fanfare uniquement « festive », elle a toujours donné à entendre une musique portant un regard malin sur toutes sortes d'idiomes populaires.

Jour de Fête (création 2014)

Son nouvel opus, « Jour de Fête », marque un tournant important. La « fanfare de luxe » abandonne cette appellation pour devenir un (petit) big band, un tentet, se produisant désormais sur scène, dans une scénographie très évocatrice.

Elle se pose aujourd'hui sur les planches avec une certaine classe, et interroge cette notion de « Fête ».

De fêtes ou de célébrations, de ces occasions où les gens s'assemblent pour vivre un moment particulier, il en est de toutes sortes, joyeuses souvent, mais aussi parfois graves, ou amères, ou énervées, cathartiques très fréquemment...

C'est un peu tout ça qui est évoqué, avec énergie et tendresse.

Il y a là-dedans une foison de références, de Moonlight Fiesta que jouait l'orchestre de Duke Ellington dans les années trente, à Flee as a Bird, splendide marche funèbre de la Nouvelle Orléans.

Toute une palette d'émotions est déployée, à la façon cinématographique d'un scénario à imaginer par l'auditeur.

Et d'ailleurs, une place importante est dédiée au cinéma, dans une longue suite qui propose une relecture très fine de certaines musiques des films de Jacques Tati. Mon Oncle, Jour de Fête, Les Vacances de M. Hulot ou Playtime, tant de mélodies magnifiques que tout le monde connaît...

Visuellement, l'orchestre travaille habilement sur l'imagerie du big band (pupitres armoriés, costumes, disposition...). On peut penser aux orchestres de Ray Ventura...

Des intermèdes rythment la soirée, avec un détachement humoristique très particulier.

Des éclairages singuliers, sortes de détournement de la guirlande lumineuse, pouvant évoquer la guinguette populaire, mais aussi l'univers d'un David Lynch, posent des ambiances très évocatrices.

La musique, quant à elle, outre les sources citées plus haut, rend hommage à certains grands directeurs d’orchestres qui ont marqué ou marquent l'histoire: Willem Breuker, Carla Bley, Pino Minafra et bien d'autres...

La classe, je vous dis.

Le Tigre des Platanes

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Discographie

Distribution

Marc Démereau : saxophones, clavier, voix
Nathanaël Renoux : trompette
Fabien Duscombs : batterie
Mathias Imbert : contrebasse

Le Tigre des Platanes

Le Tigre des Platanes est un animal increvable qui, depuis deux décennies, ne cesse de rugir et d’explorer des jungles improbables.

 

Rhésus Machin

L'apocalypse n'est jamais très loin dans l'univers du Tigre des Platanes. C'est ce qui donne à sa musique ce sentiment de l'urgence d'en découdre, d'un cri qui se fraierait un chemin parmi le bruit des bombes, un îlot d'irréductibles jouisseurs en conversation avec l'inaccessible complexité du monde qu'ils n'ont pas fini d'enguirlander.
Avec Rhésus Machin, l'indomptable animal siffle un jazz résolument punk. Si parfois, il le fait avec humour (l'animal est joueur), s'il sait aussi s'adonner aux caresses (l'animal est sentimental), il a d'abord l'âme d'un animal sauvage. La composition, débarrassée de toute règle prédéfinie, mises à part quelques formules mathématiques pas encore résolues, est au service de ses quatre musiciens. Comme les quatre points cardinaux d'une bête qui n'en fait qu'une bouchée, parce que l'animal est féroce, gourmand et vif.

Un répertoire entre reprises et compositions originales

Le répertoire actuel est en grande partie constitué de compositions personnelles et (très) originales de Marc Démereau et de Mathias Imbert. Quelques relectures se glissent dans cet opus, qui rendent hommage à la scène brûlante du jazz libre européen de années 70 tels Misha Mengelberg ou Willem Breuker, ou à des musicien·nes disparu·es récemment comme Julee Cruise et Angelo Badalamenti.
Y manque un hommage enregistré à la très regrettée Jamie Branch. En concert sur scène, le groupe évoque cette grande perte.
Tous ces morceaux ont été créés depuis l'arrivée, en mars 2020, de Nathanaël Renoux au sein du groupe.