Category Archives: Revue de presse

JAZZWORD

Throughout the dynamic expression of passing patters and motifs from one to another that make up the sound miniatures on D’une Extrême à L’autre, Wodrascka and Hovette stake out antithetical positions even when in double counterpoint. One sticks to higher notes and the other lower ones, then switch. Meantime enough space is kept between the two expositions so that they don’t overlap. While timbral architecture isn’t definite, most likely the playful jumps and jerks, propelled with pedal work are from Wodrascka, while the hunting-and-pecking narrative, emphasizing micro-movements relates to Hovette’s processes.

Deeper and darker in execution, the 43 minute plus title track brings in more echoes from the fallback, soundboard and tightly wound strings than the previous pseudo-études. With the sometimes more individualized processes slightly more muffled the tendency towards abstraction and pure sound is intensified. Strummed chords and sympathetic vibrations poke out from the sometime kinetic program, but at the same time equal pressure towards creating sequences of impenetrable near musique concrete vies with the syncopation, Finally with jagged and tremolo repetitions seemingly bouncing off soundboard, piano timbres reach a point of affective concurrence.

Ken Waxman, JazzWord, février 2019

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JazzWord – revue de presse album d’une Extrême à l’autre IANA

CITIZEN JAZZ

Dans « Tribute to an Imaginary Folk Band », les quatre musiciens se livrent à un jeu de déconstruction/reconstruction, ébauchant plus ou moins les mélodies d’origine, les concassant dans le creuset d’une improvisation collective débridée pour les faire renaître sous des atours libertaires. Une grande réussite.

Julien Aunos, Citizen Jazz, janvier 2019

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Revue de presse – Bedmakers – citizen jazz – Julien Aunos – album Tribute to an imaginary folk band

Revue & Corrigée

Certains albums sont donc plus importants que d’autres, et celui-là l’est incontestablement pour l’originalité de sa démarche et le croisement de ses origines. Peut-être tenons-nous enfin l’exemple d’une fusion réelle, puisqu’issue de styles divers, aptes à en générer un troisième auquel nous serions bien en peine de trouver un nom tant il se démarque à la fois de l’improvisation libre, du contemporain, voire d’un hypothétique third stream… En sommes, la sensation demeure d’avoir atteint ici cette terra incognita qui terrorise autant qu’elle les fascine les plus aventureux de nos explorateurs.

Joël Pagier, Revue & Corrigée n°118, décembre 2018

Revue de presse – album Iana – Revue & Corrigée 2/2

Revue & Corrigée

Jouant d’une apparente hésitation dans la virtuosité de leur attaque, elles créent le suspense dès les premières phrases, testent leur vertige et notre hantise de la chute, et telles deux sœurs pressées d’enjamber un ravin, piétinent la maigre surface d’où elles s’élanceront à l’assaut du vide.

Il nous est de nouveau impossible de distinguer entre qui des deux praticiennes démêle l’écheveau enroulé autour du cadre pour en ciseler une dentelle d’acier tranchant, laquelle éveille cette réverbération naturelle qui semble tourner entre les pans de bois, quelle part encore prend chacune dans cette architecture industrielle érigée à force de pressions, de frappes assénées et de préparations immédiates qui forcent le métal et en arrachent les plus urgentes vibrations.

Joël Pagier, Revue & Corrigée n°118, décembre 2018

Revue de presse – album Iana – Revue & Corrigée 1/2

A peine paru déjà chroniqué tant la musique est belle, définitivement inclassable dans la pureté de son principe, foncièrement innovante sans pour autant prétendre à la modernité, aussi simple à l’oreille que délicate à l’interprétation. […]

Au-delà de l’inspiration classique ou populaire caractérisant ces œuvres la plus évidente qualité de cet enregistrement réside dans l’exigence à laquelle il convie notre écoute, l’oblige éventuellement, si nous souhaitons du moins continuer d’entendre ce qui se joue. Cette incitation de l’auditeur à devenir acteur de sa propre audition, dont la pièce de Nono s’avère sans doute le plus singulier exemple, transcende la musique écrite en musique vivante, au point que l’on comprend soudain pourquoi il fallait que des improvisateurs s’approprient ces pièces : eux seuls pouvaient exprimer une note ancestrale comme s’ils venaient de l’inventer, traquer la justesse et la véracité de l’instant jusque sous les pierres les plus improbables et nous inviter, pour les entendre, au fond des repaires les plus secrets. Eux seuls également pouvaient choisir la douceur d’un tel répertoire, eux qui savent la brutalité du choc culturel et son inséparable corollaire de solitude.

Joël Pagier, Revue & Corrigée, septembre 2018

Revue de presse – album Trois Oiseaux – Revue & Corrigée

Citizen Jazz

L’écurie [Freddy Morezon] a particulièrement brillé cette année, sa plus belle réussite étant le concert de Kill Your Idols. Le public, assis lorsque le concert démarre, réalise vite que quelque chose cloche. Le septet composé des membres des No Noise No Reduction et des Bampots, ouvre le concert avec une reprise de « Pattern Recognition » qui met une moité du chapiteau debout. Le groupe de rock new-yorkais Sonic Youth, référence bruitiste, a aussi toujours fait preuve de virtuosité lorsqu’il s’agit de composer des gimmicks qui font bouger la tête et les jambes. Kill Your Idols, formé d’un trompettiste, de deux saxophones baryton et basse et de deux trombonistes, a fait se confondre les frontières du jazz « puriste » et du rock par d’excellentes reprises, lisibles et mélodiques, de titres comme « Death Valley 69 » ou l’éponyme « Kill yr. Idols ». Thurston Moore et Kim Gordon eux-mêmes en auraient validé l’approche : retrouver l’énergie électrique et pulsatile dans des corps de cuivre. Il fallait oser, les frenchies l’ont fait.

Anne Yven, CITIZEN JAZZ, 30 septembre 2018

Citizen Jazz – Jazz à Luz : leçons de bas en haut

Revue de presse – Kill Your Idols – Jazz à Luz – Anne Yven Citizen Jazz

Citizen Jazz

Aux deux extrémités du métier, les compositrices deviennent tisseuses. Elles ont dans les mains la même matière qu’elles consolident pour conquérir l’espace avec des techniques simples. Beaucoup d’improvisation, à partir de thèmes et de simples mots-clés (« Nature », « Train », « Oiseau »), point de départ de rafales sonores qui passent des doigts de l’une à ceux de l’autre, en s’amplifiant dans l’espace. Une leçon de force.

Anne Yven, CITIZEN JAZZ, 30 septembre 2018

Citizen Jazz – Jazz à Luz : leçons de bas en haut

Revue de Presse – Iana – Jazz à Luz – Anne Yven Citizen Jazz

JAZZ WORD

Looking for the perfect Jazz-Impov band consisting of a quartet of French nationals whose repertoire is exclusively Anglo-Saxon folk music? Well look no further than Bedmakers.

Expressive throughout with tropes stretching from a capella arabesques and double-tonguing from the saxophonist to triple stopping violin runs and percussion gallops, Bedmakers prove that these simple melodies can be reconstituted without any lose of groove or passion. Without losing an iota of sophistication in their interpretations, the quartet defines itself as a jubilant party band for any century.

Ken Waxman, Jazz Word, august 2018

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Revue de presse – Tribute to an Imaginary Folk Band – Jazz Word

Improjazz / Jazz à Babord

Fincker et ses compagnons prennent le jazz à la lettre : épris de liberté, ils abolissent les frontières entre musiques populaires et musiques savantes… Les airs folks ou celtiques passés à la moulinette de Bedmakers deviennent un cocktail explosif et jubilatoire !

Bob Hatteau, Jazz à Babord, août 2018
& Improjazz, octobre 2018

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Revue de presse – Tribute to an Imaginary Folk Band / Bedmakers – Jazz à Babord / Improjazz