Libération
Un disque, sorti en 2018, avait attiré mon attention. Il s’agit de Tribute to an imaginary Folk Band […].
Le quartet acoustique noue une musique viscérale, trempée dans la tourbe.Bruno Pfeiffer, Libération, juillet 2018
Revue de presse – Tribute to an Imaginary Folk Band – Libération
Category Archives: Revue de presse
Clarté des timbres, netteté des phrasés, raffinement des constructions… la musique de Sweetest Choice impressionne par sa sobriété intime et distinguée.
Bob Hatteau, Jazz à Babord, août 2018
Revue de presse – album Trois Oiseaux – Jazz à Babord
442e rue
Avec un tel pedigree, ce trio improbable ne peut décemment pas faire une musique aseptisée, formatée et innocente, ce serait contre-nature. Facteur Sauvage, c’est un mélange de jazz fantomatique, genre Tom Waits scrofuleux, de blues dégénéré, genre Captain Beefheart extatique, d’avant-garde bastringue, genre the Ex déviant, de noise démembrée, genre Sonic Youth halluciné.
Pour entrer en transe sans utiliser de substances prohibées, Facteur Sauvage, c’est de première bourre. Et, une fois que vous êtes dans un état second, c’est là que la magie opère, que vous entrez de plain-pied dans vos rêves les plus dingues, ou vos cauchemars les plus expressifs, les plus radicaux n’étant pas forcément ceux que vous attendiez. Facteur Sauvage sont de fiers guerriers de l’accord déstructuré, d’altiers gladiateurs de l’arpège abrasif, d’arrogants chevaliers de la mélodie bouleversifiée, à la fois Attila, Spartacus et Prince Noir en route pour une petite virée raboteuse et chaotique dans des contrées à peine défrichées par la civilisation. De quoi entretenir une légende et passer à la postérité.
Lionel Dekanel, 442E RUE, n°126 p.13, juillet 2018
Revue de presse – Facteur Sauvage – 442e rue – juillet 2018
Jazz Magazine
Que l’on connaisse parfaitement Sonic Youth ou non, tel votre chroniqueur, le résultat fut le même : enthousiasmant. Voilà en effet de la musique festive intelligente, chaque arrangement tenant la gageure de nourrir autant les fêtards que les mélomanes – les auditeurs occupèrent d’ailleurs le chapiteau en deux espaces distincts, les uns debout et dansants devant la scène, les autres à l’arrière assis sur des chaises. Danse, free, jeu de déphasage sur des mises en boucle répétitives, bruitisme spectral, bourdon-transe, trombone à la Gary Valente, meute de saxophones graves : tel est Kill Your Idols, le tout produit avec une puissance et une énergie proprement inouïe. A la fin de chacun de leurs arrangements, la formation reçut une ovation méritée, la dernière, après le bis, étant la plus ardente.
Ludovic Florin, JAZZ MAGAZINE, 20 juillet 2018
Revue de presse – Kill Your Idols – Jazz Magazine – chronique Jazz à Luz – juillet 2018
Jazz Magazine
Deux pianistes face à face. Deux chercheuses d’or. C’est l’image qui me vient au bout de quelques minutes de concert en observant leur investissement physique et leur manière de prendre à bras le corps l’instrument : j’imagine que la même énergie, la même obstination, la même foi sont requises pour tamiser des tonnes de terre avant de voir apparaître les précieuses paillettes aurifiées. Sauf que pour le duo Iana, l’enjeu de toute cette quête ne se mesure pas en grammes d’or mais en parcelles d’inouï…
Quand, à la fin de cette longue et passionnante séquence, Betty Hovette et Christine Wodrascka lèvent les mains de leurs claviers, la résonnance est immense. Elle s’abat sur le public sidéré comme un orage magnétique.
Magnifique concert.
Jean-François Mondot, JAZZ MAGAZINE, 19 juillet 2018
Revue de presse – Iana – Jazz Magazine – chronique Jazz à Luz – juillet 2018
France Musique
Petite divagation sur la musique du duo Iana, par Anne Montaron
Si le piano était un oiseau, et son couvercle cette aile noire si joliment évoquée par le romancier Alberto Savinio, le duo Iana pourrait être la rencontre de deux oiseaux envoyés par le Dieu Janus, ou par Jana, la déesse des passages. Deux oiseaux, à qui les dieux auraient confié leur secret, celui de rendre imperceptibles les passages et de maintenir ouvertes les portes qui voudraient séparer deux mondes, d’un côté la musique qui s‘improvise dans le moment, et de l’autre une musique savamment élaborée. Iana pourrait être ce Bosphore sonore, cet endroit, où deux sensibilités viennent se trouver, s’unir, fusionner, comme fusionnent dans les eaux du Bosphore la Mer Noire et la Mer de Marmara. Deux pianos qui n’en font plus qu’un ! Et imperceptiblement, après Janus et le Bosphore, une autre image surgit ; celle de deux femmes dans un village Inuit, faisant résonner, par simple jeu, leurs voix dans la bouche l’une de l’autre, jusqu’à ce que ces deux voix ne soient plus qu’une seule. C’est à cette magie-là que Christine Wodrascka et Betty Hovette nous convient derrière leurs pianos disposés tête-bêche. Entre les deux ailes noires, juste un interstice, un fin détroit, sorte de Bosphore, lieu de libre circulation, où la musique s’enrichirait des passages, et n’aurait ni commencement, ni fin !Anne Montaron, émission A l’Improviste, FRANCE MUSIQUE, mai 2018
Revue de presse – Iana – A l’Improviste – France Musique – 24 mai 2018
C’est un très bel album que ce Trois oiseaux. Très beau réellement.
Épure pourrait être le mot le plus adapté pour qualifier cet album. Les phrases vont à l’essentiel, sans chichi ni atours clinquants, et l’émotion en est bien sûr d’autant plus grande.
Disque élu Citizen Jazz
Gilles Gaujarengues, Citizen Jazz, juin 2018
Revue de presse – album Trois Oiseaux – Citizen Jazz
No Noise No Reduction, la plus belle invention après la bombe atomique.
Nicolas Dourlhès, CITIZEN JAZZ, juin 2018
Revue de presse – NNNR – Citizen Jazz – chronique Pannonica
CITIZEN JAZZ
Ici cohabitent le blues, des mélodies traditionnelles, des échos de rock, transfigurés par l’improvisation. Si l’oreille saisit parfois au vol quelques notes ou rythmes d’Irlande ou des gavottes de chez moi, ils ne sont pas là comme objets folkloriques mais comme les paroles vivantes d’un chant d’aujourd’hui.
Robin Fincker, Mathieu Werchowski, Dave Kane et Fabien Duscombs font preuve d’un engagement de tous les instants. Robin Fincker est si visiblement habité par sa musique qu’elle nous empoigne physiquement. On a l’impression que c’est sa propre voix que l’on entend et non le son de son instrument. Un grand moment de ce festival.Jean-François Picaut, CITIZEN JAZZ, juin 2018
Revue de presse – Bedmakers – Citizen Jazz – Jean-François Picaut – Jazzdor Berlin
Puissante, originale et tendue, la musique de No Noise No Reduction est curieuse pour son instrumentation et surprenante de créativité.
Bob Hatteau, Jazz à Babord (octobre 2017) et Improjazz (janvier 2018)
Revue de presse – No Noise No Reduction – album – Improjazz/Jazz à Babord