CITIZEN JAZZ
Pour la première de Bedmakers, désigné d’emblée comme le quartet le plus chic de l’est, il n’a pas été question que d’uniforme. La force de leur « Tribute to an imaginary folk band » c’est d’avoir trouvé des chemins de traverses entre les balises des ritournelles folks, celtiques et blues. Mon sang breton n’a fait qu’un tour à l’écoute d’airs traditionnel irlandais – associés dans ma mémoire aux pipers des Chieftains ou du flutiste Matt Molloy – ici électrisés par le violon de Mathieu Werchowski. Les blues de John Fahey (auteur de l’éponyme « Jesus Is A Dying Bedmaker ») rejoués par Robin Fincker (ts, cl), épaulé par Fabien Duscombs (dm), toujours tonitruant, ont même gagné en intensité dramatique. Pascal Niggenkemper (b) n’avait plus qu’à avoir recours à un jeu bruitiste brumeux, pour parfaire le tableau.
Anne Yven, CITIZEN JAZZ, décembre 2016
Revue de presse – Bedmakers – citizenjazz Anne Yven – Jazzdor Strasbourg
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LE MONDE
Joyeux et efficace
Francis Marmande, LE MONDE.fr, novembre 2016
Revue de presse Bedmakers Francis Marmande
Citizen Jazz
Fish From Hell ? Le titre du groupe est aussi programmatique que l’intitulé de l’album car le trio, issu du très ingénieux collectif Freddy Morezon, propose une interprétation maison de Moby Dick.
De fait, on trouve au centre de ce récit instrumental un combat entre la baleine blanche et les marins. L’une et les autres quelquefois s’observent, s’attendent, se jaugent. La musique est alors minimaliste, souvent bruitiste. En revanche, elle s’énerve drôlement quand l’humain s’attaque au cétacé. « La chasse » est ainsi un morceau nerveux fait de sueur et de sang. On y trouve beaucoup de choses : des armes, des larmes, des cris et une détermination sans faille.
Marc Démereau et Fabien Duscombs travaillent depuis longtemps et régulièrement ensemble sur des formats disons… alternatifs. Aussi ne sera-t-on pas étonné qu’ils restituent avec brio cette violence. Ça grince, ça crisse, ça hurle. On découvre en revanche Sébastien Bacquias. Lui se dit « contrebassiste tout terrain » et c’est vrai qu’il use à merveille ses crampons dans les terrains les plus escarpés, qu’il soit à la contrebasse ou aux effets.
Chaque morceau s’apparente à un chapitre. Aussi l’album s’écoute-t-il sans discontinuité dans l’ordre des pistes. Il se termine sur l’inéluctable naufrage – que peut-on en effet contre la mort ? – après avoir narré la rencontre bestiale aux frontières de l’humanité. Pas conventionnel ? Soit ! Mais à l’image du combat entre l’Homme et la Bête.
Gilles Gaujarengues, Citizen Jazz, 7 janv 2018
Revue de presse – Fish From Hell – Moby Dick Wanted – Citizen Jazz
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Le clou dans la planche
L’ensemble fait clairement œuvre de poésie […] Dès les premières minutes on comprend que le trio a trouvé sa juste place : celle, fragile et délicate, qui préserve du mimétisme tout en parvenant à recréer sur scène l’ambiance et la personnalité du monstrueux artiste.
Manon Ona, Le Clou dans la Planche, février 2013
Revue de presse Wrong Side – Le clou dans la planche
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Opus Musiques
Il y a dans le son foutraque et énervé de ce trio la folie d’un Fantazio et cette folle liberté qui a dessiné les contours du Singapour de Tom Waits.
Percussions, guitare rêche, hurlements s’échappent de cet EP telle une incantation qui nous plongerait dans un vieux cabaret délabré où régnerait le fantôme de Captain Beefheart. Un tableau surréaliste sur un fond bluesy sur lequel les musiciens construisent des paysages déroutants aux notes jazzy (Where is real love) aux pointes de spoken (Fantômes au galop) aux traits plein de fureur (Mains d’œuvre).Julien, Opus Musiques, février 2017
Revue de presse – Facteur Sauvage – EP1
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Citizen Jazz
No Noise ? Pas sûr puisque du bruit, ils en font et ont l’air d’aimer ça. Mais un bruit organique et organisé, puissant, né de leurs tripes, celui d’une fureur de souffler jusqu’à l’épuisement une musique rageuse dont la texture sonore est pour le moins atypique et sonde les registres les plus graves de leurs instruments. Marc Démereau (saxophone baryton), Marc Maffiolo et Florian Nastorg (saxophones basse) sont les valeureux gardiens d’un temple qui n’appartient à aucune chapelle, sauf peut-être celle d’une démesure libertaire où coagulent des énergies héritées autant du rock, du punk que du jazz ou autres avant-gardismes exaltés.
Disque élu Citizen Jazz
Denis Desassis, Citizen Jazz, juin 2017
Revue de presse – NNNR – Au doux combat me joindre – Citizen Jazz
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It’s a sea of reeds and it takes three masters adept to exploiting all the expressive range saxes have to offer to accomplish a feat as NNNR have. One barytone and two basses do the damage here and they’ll have you dancing, cheering and lamenting within a matter of minutes.
[…] Another serious contender for album of the year 2017.Evangelos Christodoulou, Right Deaf Ear, juin 2017
Revue de presse – NNNR – Au doux combat me joindre – Right Deaf Ear
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Le nouvel album d’Aquaserge « Laisse Ca Etre » tient toutes les promesses de son titre : une odyssée musicale érudite, souvent psychédélique, parfois baroque, toujours audacieuse et c’est ce qu’on peut souhaiter de mieux à la pop française en 2017 !
Valérie Guédot, FRANCE INTER, january 2017
Video of Aquaserge’s live on France Inter on january the 16th 2017
Revue de presse – Aquaserge – France Inter
“Post-rock frondeur, free-jazz, musique improvisée, soundtracks italiens dévoyés, pop buissonnière de l’École de Canterbury, Aquaserge devient en dix ans l’un des laboratoires d’explorations les plus exaltants de la scène française”
Christophe Conte, LES INROCKUPTIBLES, november 24th 2016
Revue de presse – Aquaserge Orchestra – Les Inrocks, nov 2016
vidéo Red Devils + Rid, Cannibales & Vahinés
Un corps en mouvement, celui de Aina Alegre, électrisé par deux furieux morceaux – Red Devils et Rid- de Cannibales & Vahinés.
Filmé par Leïla Morouche pendant le festival Soy dans la salle Stéréolux à Nantes et à la Ménagerie de Verre à Paris. 2012