Dates à venir
-
22Mar
BOUCS ! -
31Juil01Août26AoûtActualités
- CONCERT - CRÉATION
26.04.24 ⎮ Cité de la Musique, Marseille (13) - Résidences de création
- 4 au 8 mars 2024 ⎮ CERC - Pau (64)
- 22 au 26 avril 2024 ⎮ Cité de la Musique - Marseille (13)
ÉCOUTER
Distribution
Sam Karpienia : voix, mandole, tambourin
Nicolas Lafourest : guitare électrique
Mathieu Sourisseau : basse acoustiqueRevue de Presse
Pointbreak.fr
Aux scansions éco-féministes hurlantes d’urgence de la veille, succède l’urgence d’un trio versé dans l’introspection carrément sonore. Trio à cordes, posé volontairement à la croisée des quelques mondes. Marseille/Toulouse d’abord. Puis la tradition provençale, le post-rock, le punk. La joie est dans la friction des contraires, dixit un philosophe sans doute un peu inventé ici. Le trio Karpiena/Sourisseau/Lafourest s’y entend en contraires. Et en joie aussi. Du fond de leurs gosiers comme dans l’assurance des trois paires de pognes en action. C’est joyeusement ébouriffé, c’est rock, c’est pensé, c’est un peu noise. Non. Le bruit à l’ouvrage dans ce concert, c’est celui des poètes, lunaires et sonores. Celui qui vous dérange une chambre bien mieux qu’un troupeau d’ado basketteurs et fans de Muse. Sans rapport, les chansons du trio, pleines de riffs à la griffe buissonnière, tapent juste. Juste entre le cœur et l’estomac. Encore en formation, le trio. On vient de le réunir. Mais déjà prêt à s’ajuster. Lafourest défouraille avec une humilité de forcené, sa guitare éclaircit l’émotion du chant de Karpenia, en litanies et en gouaillantes. Du côté de la maison Souris, on a les rondeurs de basse assassine et goulue. En place malgré les vents contraires et le froid du canal. Concert de chants consolateurs, parfaits pour la petite assemblée médusée sous la toile du Maquis.
Guillaume Malvoisin – Pointbreak.fr – septembre 2023
BOUCS !
post folk occitan

© Edouard Barra
Création 2024
Boucs ! signe l'union sacrée de trois artistes accomplis au sein de projets musicaux majeurs pour une création mêlée de rock rageur anglo-saxon et d'embruns méditerranéens autour des textes poétiques de Sam Karpienia.
Mathieu Sourisseau, Nicolas Lafourest et Sam Karpienia, un trio de cordes qui nous emporte dans un monde électrique d'une lumineuse noirceur. Ils défrichent avec sérénité ces contrées inexplorées de la musique Post-Folk Occitane.
Un voyage quasi-mystique des mondes anglo-saxons à la méditerranée. Mathieu Sourisseau, Sam Karpienia et Nicolas Lafourest, après des années de rencontres et d'échanges respectifs, se retrouvent atour de textes occitans portés par Sam Karpienia. L'idée de la résidence est de trouver ensemble les ponts imaginaires et musicaux qui relient les deux mondes, de les construire là où ils n'existent pas encore et d'inventer la musique d'un entre-deux, d'un lieu suffisamment vaste et relégué pour qu'en surgisse la nécessité d'une musique vive et coriace. C'est dans cette géographie de récits et de lieux ignorés que les musiciens peuvent cartographier des parcours inattendus, confronter des matières et des climats et restituer puissamment la bande-son d'une densité que nous ne pouvons saisir autrement que par la musique.
Texte Mànu THÉRON, La Cie du Lamparo / La Cité de La Musique - Septembre 2023
Une production Freddy Morezon. Corproductuer CERC - Centre de creacion musicau (Pau).
Partenariat avec la Cité de la Musique.
Freddy Morezon est soutenu par la DRAC Occitanie, la Ville de Toulouse
TROPICO

Juin 2022
Mr Morezon 026
Xibipíío

Xibipíío création 2022

© Michel Laborde
Xibipíío (création 2022)
Xibipíío, c’est la rencontre vibrante et résonnante de 170 cordes.
A l’origine, une proposition de Nicolas, celle de se rencontrer pour jouer ensemble quelques morceaux issus de son solo Faulkner Songs.
Aux frontières de l’improvisation et de la composition, le duo fouille, gratte, creuse des matières sonores, des associations de timbres à l’amplitude très dynamique pour en extraire un nectar qui se cristallise progressivement au cours des sessions de répétitions. Un propos musical à caractère mélodique autant que bruitiste se révèle, sans fioriture.
En ressort, une musique engagée, épurée, tout en apesanteur et suspension, nourrie de fulgurance et de tensions où l’énergie nous entraîne dans les abîmes de notre être avec un rapport à l’instant très intense.
Provenant du Piraha, langue parlée aux abords du fleuve Amazone au Brésil, Xibipíío exprime cet instant qui se situe entre l’apparition et l’évanescence où seule la magnificence du présent est à saisir.
Au seuil de notre expérience, dans l’infiniment petit - comme le nuage de poussière illuminé, ou dans le lointain, sur la ligne d’horizon, le xibipíío évoque cet espace aux limites de la perception.[…] Pour les Hi’aiti’iti (peuple d’amazonie) semble seulement compter le présent, l’expérience immédiate dans toute sa richesse et sa subtilté […] Xibipíío serait donc une invitation à « cueillir le jour », tournée, non vers le bonheur individuel comme le carpe diem épicurien, mais vers le monde qui nous entoure et se métamorphose sans cesse.
Octave Larmagnac-Matheron (Philosophie magazine)
Ecouter
Distribution
Betty Hovette : piano
Nicolas Lafourest : guitare électrique
There is no was

Actualités
En résidence de création du 16 au 20 janvier 2023 au Théâtre Garonne, Toulouse
écouter
Distribution
Karine Pain : vidéo
Nicolas Lafourest : guitare électrique
Sara Lebreton : création lumière
Christophe Calastreng : ingénieur du son
Louna Guillot : ingénieur lumière
Pierrick Sorin : scénographie, regard extérieur
© Karine Pain
There is no was (création 2022)
« There is no was » est un projet de vidéo-concert, né de la rencontre entre le musicien Nicolas Lafourest et son projet Forêt et l’artiste visuelle Karine Pain. Un spectacle musical qui modèle en temps réel dans l’espace scénique la musique de Forêt et les images composées de la vidéaste via un dispositif de projection sur tulle.
Vidéos
Teaser : There is no was
Réalisation du clip : Karine Pain
Forêt – Untitled#4 Sortie le 29 janvier 2021
Réalisation du clip : Karine Pain
Placé au centre de la scène, derrière un écran de tulle, le musicien apparait et disparait au gré des jeux de lumières et des images projetées. Nicolas Lafourest livre sa musique, une folk au son brut, aride, des compositions dépouillées et intenses où la recherche de la mélodie et de la mélancolie sont au cœur du processus de création. Le travail vidéo de Karine Pain est empreint d’une grande liberté d’interprétation et de lecture sensible. Poétiques et atmosphériques, ses créations vidéo sont proches de la photographie, du film d’animation. Les images vidéo projetées sont le résultat d’un mélange de matières filmiques : vieux films de fiction, documentaires pédagogiques des années 60-70, plans filmés par la vidéaste. Les images sont composées de plusieurs couches vidéo par incrustations, superpositions et collages.
Ici musique et image offrent un dialogue sobre et épuré pour créer un espace propice au voyage, un contexte poétique, un écrin scénographique.
Le travail de scénographie est accompagné par l'artiste vidéaste, metteur en scène, Pierrick Sorin.
Co-production : Freddy Morezon, Pannonica, Théâtre Garonne - Scène européenne. Avec le soutien de la DRAC Occitanie et de la Spédidam.
Tropico

juin 2022
Mr Morezon 028
+ d’infos
Granit Lip

écouter
Distribution
Nicolas Lafourest : guitare électrique
Marc Démereau : saxophone baryton
Granit Lip
DUO NICOLAS LAFOUREST – MARC DEMEREAU

© Claire Thuries
[extrait] Granit Lip / Freddy Taquine – Le Taquin, Toulouse / 3 octobre 2021
[extrait] Granit Lip / Forum des associations / Saint Girons septembre 2020
Résidence de territoire / Art’Cade 20/21
Nicolas Lafourest et Marc Démereau ont, en près de deux décennies, au sein du groupe Cannibales & Vahinés, pris le temps de faire un peu connaissance.
Les voilà à présent en duo, avec quelques poils blancs dans la barbe, et comme une envie de passer un moment à discuter, posément, très simplement, de l'étrangeté du temps qui passe, des racines, de l'errance, du devenir...
Et au détour de ce calme dialogue passent peut-être les ombres de figures du passé, comme Johnny Cash, Amàlia Rodrigues ou David Bowie. Ou les réminiscences d'autres voix, comme celles de P.J. Harvey, Tom Waits ou Nick Cave, qui continuent de résonner autour de nous. Quelques bribes d'Afrique, un vague mode éthiopien, sotto voce le déchirement du free jazz...
Et surtout le poids impalpable de ce qui a été vécu, de ce qui se cherche toujours de beau, de modeste et de sincère, dans la vie comme dans la musique.
Faulkner Songs

février 2021
Mr Morezon 023
+ d’infos
Ma Walki

avril 2019
Mr Morezon 020
+ d’infos
Forêt

écouter
Discographie

Faulkner Songs
février 2021
Mr Morezon 023
+ d'infos
Distribution
Nicolas Lafourest : guitare électrique
Revue de presse
Perte & Fracas
Forêt suit son instinct, n’obéit à aucunes règles, interprète son histoire et sa petite musique interne avec intensité, nerveusement, fébrilement et c’est une franche réussite. Il faudrait vraiment être de bois pour rester insensible à Forêt. Faulkner Songs jusqu’à l’agonie.
Perte & Fracas, juin 2021
PointBreak
[…] Et brute, la musique de Faulkner Songs l’est carrément. Guitare branchée à
l’ampli sans effet, ni combine. Reste alors la technique de jeu, l’intention de chaque note appuyée ou
glissée. Reste surtout de sacrés paysages où vous êtes libres. Libres d’y ajouter la lumière d’août, des
sycamore trees et de grands champs d’herbe rase si bon vous semble. […]
PointBreak, Guillaume Malvoisin, mars 2021
Citizen Jazz
[…] Comme s’il n’y avait rien d’autre que les cicatrices de la déchéance sudiste en écho à cette guitare dépouillée et écorchée. L’album est enregistré sans autre effet que celui de l’amplification, contribuant ainsi à signifier la douleur et la désolation. Et c’est terriblement chouette. […]
Citizen Jazz, fév 2021
Le Grigri
Poèmes sans paroles, vignettes improvisées, soundtrack imaginaire, « Faulkner Songs » plonge dans un monde onirique et ardent où les morceaux n’ont pas de nom (ils sont tous Untitled) et la guitare électrique n’a presque plus d’électricité. […]
Le Grigri, fév 2021
Perte & Fracas
C’est tour à tour obscur et lumineux, mystérieux et limpide, âpre et d’une grande élégance, sauvage et retenu.
Les mélodies sont faites du bois qui brillent, se proposant à vous toujours naturellement, sans enluminure, la dextérité s’effaçant devant la simplicité. Des mélodies fort prenantes et charismatiques. Elles peuvent s’énerver ou caresser, se briser subitement ou gratter jusqu’à l’os. Elles construisent une suite de morceaux s’enchaînant comme autant de coups d’éclat… […]
SKX, Perte & Fracas, sept 2019
Des Cendres à la Cave
[…] On retrouve sur Ma Walki la même beauté simple, fondamentale, qui fait dresser les poils partout sur l’épiderme. Le même goût pour le cru et le revêche également. Aucune fioriture pour venir arrondir les angles ou pour faire écran. Ici, on va droit à l’essentiel et ce qui sort de la tête se retrouve immédiatement au bout des doigts. Du coup, on a souvent l’impression que la musique – comme lorsqu’on écoute Cannibales & Vahinés ou The And – tape toujours dans le mille, correspondant pile à ce que l’on ressent au moment où elle croise notre empan. C’est donc une alchimie très particulière qui nous lie à elle. Son élégante mélancolie, son blues très personnel, son intensité brute, sa sécheresse qui fait naître beaucoup d’images derrière les yeux expliquent des morceaux qui nous accompagnerons longtemps.
[…]
Grand.
Des Cendres à la Cave, avril 2019
Liens
Revue de presse "Faulkner Songs"
- Nicolas Lafourest
- There is no was - avec Karine Pain (création 2022)
Forêt

© Cyril Moya
Vidéos
The And
(Forêt + G.W. Sok = THE AND)
LesDérivesSonores #19, 12 février 2022
Médiathèque de Montauban
Forêt – Untitled#4 Sortie le 29 janvier 2021
Réalisation du clip : Karine Pain
Forêt – Untitled#5
Tourné au café culturel « La Grande Famille » à Pinsaguel (31) le 9 octobre 2020
Réalisation : Paul Hemerick
FORET
La guitare seule, sans additifs, exprime l'émotion dans sa forme la plus réduite, à l’os, par les cendres. Si l’ornement est mis de côté ici, où ne subsistent qu'armatures et formes brutes, la musique n'en est que plus directe et suggestive. Un son brut, aride, à la fois mélancolique et rassurant, comme de longues promenades en solitude accompagnée. La trame rêche et ronde des cordes, tantôt grondantes, roulantes, saillantes, frémissantes ou chuchotantes, déploie un panel d'expressivité qui emporte l'auditeur vers ses propres paysages décharnés ou sublimes.
FAULKNER SONGS
Quand j’ai fait écouter les fragments de ces morceaux à un ami, il a évoqué Faulkner. J’ai trouvé la correspondance juste dans sa résonance à un certain imaginaire. En lien direct avec une âme aux contours écorchés, les ‘Faulkner Songs’ ont été construites sur une guitare électrique jouée à vide, débranchée, à l’abri de toutes tentations d’effet(s).
Cette contrainte comme volonté a guidé mes attentes vers ce même but, là où le propos se resserre
et s’évide.
Captées sur le vif, les Faulkner songs ouvrent l'imaginaire, suscitent des images. Forêt nous entraîne vers des contrées aux sonorités familières et dans les méandres de son paysage intime.
Forêt ne triche pas. Il se livre avec une extrême sincérité, sans ornement inutile, sans le moindre effet. Se mettant à nu. Son monde est contrasté, apaisé et tendu, lumineux et tourmenté. L'harmonie y est souvent contrariée, la dualité exprimée de manière stridente et nerveuse. Le bruit et la fureur. Un tiraillement, une dissonance qui stimule le mouvement, l'intensité du jeu, l'émotion qu'elle suscite. Les Faulkner songs, c'est un monde vibrant dans la moindre note. Une âme.
Mr Morezon 023 / paru le 26 février 2021 chez Mr Morezon
Songs for a Free Body

nov 2015
Mr Morezon 012
+ d’infos/commander