In Spirit réunit trois musiciens reconnus de la scène jazz : Betty Hovette (piano préparé), Sébastien Bacquias (
In Spirit

In Spirit réunit trois musiciens reconnus de la scène jazz : Betty Hovette (piano préparé), Sébastien Bacquias (
March 24th 2022
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oct 2017
Mr Morezon 015
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Sébastien Bacquias : double bass, effects
Marc Démereau : saxophone, musical saw, effects
Fabien Duscombs : drums
© Johann Michalczak
Vidéo : Johann Michalczak
Fish From Hell’s music walks hand in hand with the Mody Dick story. The images and the different energies of the saga are in a way the subconscious of every sound produced and without falling in illustrative music, the sound material is fed by oceans, natural forces, work, rebellion, madness, loneliness, chaos, natural elements and human wildness.
The trio was originally built to write and perform live music for the musical theater piece “Moby Dick Wanted !” (in Dijon, France, March 2015, by “Les Mécaniques Célibataires” company). Although we can recognize noise, rock and free themes in Fish From Hell’s improvised music, it is only defined by the constant movement of its dialogues. Fish From Hell’s is entirely acoustic music that puts a special importance on the textural sound work and includes in their play plenty of improvisation in its different frames and colors.
Après avoir rendu hommage au Moby Dick d'Hermann Melville, à la folie d'Achab, aux éléments déchaînés et aux créatures des abîmes, le trio Fish from Hell s'attaque à son second opus, Rivages Barbares.
Il est question, ici, des Origines.
On parle parfois des Arts Premiers, des Civilisations Primitives – et tout de suite, l'adjectif (primitif), dont la racine parle de l'initialité, de l'origine, cet adjectif résonne immanquablement chargé de quelque chose de péjoratif, porteur d'une connotation le rendant proche du mot « inférieur ». Le Primitif, l'homme peu civilisé, le Sauvage, le Barbare...
On a tous en tête l'image de ces rivages, auxquels abordaient, au péril de leur vie, les courageux héros/hérauts de notre Civilisation, porteurs de la parole de leurs dieux, le bon Dieu, et le Commerce, et du martyre de certains d'entre eux, malheureux missionnaires dévorés par de sanguinaires anthropoïdes.
Aujourd'hui, on utilise plutôt les termes de Peuples Autochtones, de Natifs ou de Peuples Racines.
A l'exception peut-être du Peuple des Sentinelles des Iles Andaman, qui parvient encore, de façon résolue, à rester coupé du Grand Monde, les jeux sont, en grande partie, faits, et tout espace, social ou naturel, est potentiellement exploitable, mis au carré, civilisé ou en voie de l'être, à force de Caterpillar...
Alors on s'interroge sur ce qu'il reste de vivant des Origines. On écoute ces enregistrements « ethnographiques » du milieu du siècle dernier où l'on entend, en arrière fond de musiques que presque plus personne ne joue aujourd'hui, rire des enfants, caqueter des poules et roucouler des oiseaux... Documents sonores d'un monde révolu, où la musique était au cœur de la vie.
Et même le craquement du vinyl fait chaud au cœur comme celui d'un feu de bois.
Et, comme on est loin de connaître, ou de reconnaître ses propres origines, qui ne font pas forcément vibrer ou fantasmer, on s'invente, naïvement, sa propre version de l'Eden.
Fish from Hell est allé chercher dans certaines de ces précieuses reliques, la source de la musique qui constitue « Rivages Barbares ».
La majeure partie provient de l'écoute assidue des arts musicaux d'Asie du Sud Est, d'Indonésie (Bali, Sumatra, Papouasie Nouvelle Guinée...), de Mélanésie...
Le processus de composition ne tient pas principalement à l'hommage, mais plutôt à l'observation de « comment ces musiques nous traversent », et qu'est-ce qui sort de nous après cette traversée.
Nous, musiciens d'aujourd'hui, musiciens d'un monde dont on peut difficilement nier la barbarie.
European tour dates from November 2024
Release of a new opus 1st quarter 2025
Etenesh Wassié & Mathieu Sourisseau + Julie Läderach
march 2018
Buda Musique
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Etenesh Wassié : voice
Mathieu Sourisseau : acoustic bass
Sebastien Bacquias : double bass
© Sylvie Lapray-Meunier
Since their encounter in 2007, Mathieu Sourisseau and Etenesh Wassié share a great artistic complicity. The source for their music lies in traditional Ethiopian songs, revisited through playing styles and melodies that cloud the tracks. Etenesh’s wild and secret voice carries us away. Mathieu’s bass play, crossed by several worlwide influences, carries us away. It is an intense emotionally piercing trip. They continue their journey with the double bassist Sébastien Bacquias. The warmth of the double bass and the profoundness of the acoustic bass unite perfectly with the deep tone of Éténèsh’s voice. The crossing of strings forms a sonorous mat from which new melodies emerge, reminding the watermark of the Ethiopian forms. We can feel rock, jazz, improvised music and world music influences. A universe where this unique voice can self-express in all freedom. The bow of the double bass also reminds of the messenqo, a traditional Ethiopian mono-string-violon that accompanies all the heritage songs, such as Ambassel, Tezeta and Bati, in which Etenesh excels.
No way to deny the Ethiopian roots of the music played by Etenesh Wassié, Mathieu Sourisseau and Sébastien Bacquias. But this trio is playing on a much wider territory. Far from the glitz of an off-ground thought world music. What is well invented here in this delicate combination of these three artists is raised from the friction of ethio-trad with noise textures, from the consummate art of the folk nostalgia with the scansions and backing up solid grooves. The purpose of the trio is probably not the song but, more certainly, the six-handed story that the two musicians and the singer assemble in live. A upmost moving story shaped by this music : familiar in its magic and hybrid in its instrumentation. In March 2018, a double bass was added to the lyrical booms of the original duo, born in 2009 from the combination of a voice and an electro-acoustic bass. And this transplant is successful. The low register, over-represented, does not provoke any endless manly debate. In fact, reciprocal comments such as the solos of the eight strings of the pair Sourisseau/Bacquias push Etenesh Wassié's voice to its limits. From his perfect technique, from his majestic cracks to his poetic statements full of bright energy that could be compared to a form of rage. A rage that could’ve been magnified by Bessie Smith or Abbey Lincoln. Then, a traditional form like the Tezeta catches up with the field of blues and, therefore, African-American jazz.
Réalisation – Images & montage : Natacha Sautereau
Prise de son & mixage : Simon Baconnier
Tourné les 12 et 13 mai 2022 au studio La Lune Rouge (Verfeil-sur-Seye-82)
Réalisation – Images & montage : Natacha Sautereau
Prise de son & mixage : Simon Baconnier
Tourné les 12 et 13 mai 2022 au studio La Lune Rouge (Verfeil-sur-Seye-82)